« Do you know that this amount of sugar is not normal for regular adults ? », dit Claire en ouvrant mon congélateur pour y découvrir les cinq pots de glace empilés les uns au-dessus des autres. Mais, Oldenborg ne serait pas pareil sans nos nombreux ateliers de pâtisserie, nos sessions de travail en groupe carburant au thé et aux fruits secs et nos fins de soirée dansante dans mon appartement à manger de la glace avec beaucoup trop de crème chantilly. Retour sur ces dernières semaines à Claremont ou dans les alentours, à base de sucre, de belles expériences et beaucoup d’amour !
Avec une reprise de Toxic par le Scott Bradlee’s Postmodern Jukebox, sur laquelle nous dansions le week-end dernier.
Ces derniers jours, le froid semble s’être installé d’une drôle de manière à Claremont alors que nous n’attendions plus d’hiver et une épaisse couche de nuages rend tout le monde morose à cause du manque de luminosité. Pourtant, à la tombée du jour, le soleil qui perce à travers les nuages transforme le campus en lieu féérique sur lequel s’est posé un ciel digne d’une peinture rococo.



J’ai réussi à motiver Isaiah à aller faire plus de randonnée, alors quand nous avons quelques heures de libre le week-end, on part prendre l’air sur les hauteurs de Claremont. Je suis retournée à Potato Mountain où, contrairement à la dernière fois, la promenade s’est déroulée sans encombre. Par contre, je n’avais pas réalisé que Potato Moutain appartenait à Pomona College… « Bonjour, nous sommes un college privé. Et si nous achetions une montagne pour le département de biologie ? » Je ne m’y ferai jamais.
Alex fêtait son anniversaire en janvier et puisqu’elle est passionnée de patin à glace, nous l’avons donc emmenée à la patinoire d’Ontario. Même si elle n’est pas toujours rassurée sur la glace, on a noté de réels progrès en quelques heures alors c’est une victoire pour tout le monde !
La particularité de la patinoire d’Ontario vient de ses soirées « disco » pendant le week-end : musique pop et lumières colorées. C’est qu’on danserait presque ! J’ai essayé de prendre des photos, mais je ne me sentais pas trop rassurée à l’idée de prendre des photos en étant sur la glace et en plus, des patineurs, ça bouge vite !
Ma professeure de piano, Genevieve Lee, a joué dans un ensemble de musique de chambre pour le concert « All-Czech » au Walt Disney Concert Hall et a invité les étudiants à venir assister au concert. J’ai donc emmené Grete et Ariane avec moi et nous avons passé une soirée tout à fait délicieuse. Surtout, le Walt Disney Concert Hall, créé par Frank Gehry est tout bonnement incroyable ! Mon attention était captivée, soit par la musique, soit par l’architecture, jonglant entre les deux et ne sachant plus où donner de la tête ou de l’oreille. Et avez-vous vu la façade extérieure ?
Le concert était très chouette et la pièce de Dvořák (ici, le deuxième mouvement, mon favori, surtout à 4min04 !) que jouait ma professeure a fait beaucoup parler d’elle : le violoncelliste, seul homme du quatuor, jouait assis sur une estrade au milieu des trois autres musiciennes. Drôle de configuration !



Qui dit mois de Février dit aussi Saint-Valentin ! En plus de faire un sujet de conversation pour les tables françaises, j’y voyais surtout une excuse pour passer une soirée entre copines avec beaucoup de glace et un bon film. Nous avons regardé Rock’n’Roll, que nous avons trouvé dans la programmation de My French Film Festival : ok, on peut parler de déformation professionnelle, mais le film était très cool et surtout complètement barré !




Ambiance festive à souhait avec juste un petit bémol sur la nourriture ! L’anecdote est marrante… J’avais commandé soit des choux à la framboise, soit des palmiers. Lors de la dégustation, j’ai eu des éclairs au chocolat (mon dernier choix au cas où aucune des recettes n’aurait été faisable, mais j’étais confiante sur le fait que ma recette super facile de palmiers passerait !). Ils n’étaient pas mauvais du tout : pas trop sucrés, et avec une crème au chocolat à l’intérieur et pas cette affreuse crème chantilly blanche dont les Américains raffolent. Le jour J, lorsque j’ai vu arriver les plateaux, j’ai un peu paniqué… Pourquoi la crème chantilly à la place du chocolat ? Bref, c’était trop sucré et je n’ai jamais compris pourquoi on avait changé la recette alors que j’avais donné le feu vert la première fois. Enfin, ce ne sont que des détails…
…face à tant d’affection de la part de mes étudiants !