Mon calendrier personnel est basé sur celui des écoliers. Je commence l’année en septembre et profite des vacances d’été pour faire le point et faire de nouveaux projets. Alors, quand je parle de rentrée, je parle de septembre, de l’automne, des derniers rayons de soleil avant l’hiver. Je profite du calme avant la tempête (ou des vacances avant le lancement de nouveaux projets professionnels et non-professionnels ce mois-ci !) pour me remémorer les événements marquants de ces derniers mois et remarquer que sous les couches de fatigue, de stress et des cases non cochées de toutes les choses que j’aurais dû faire (ou pas), il y a eu beaucoup de joie, d’inspiration et d’apprentissages. Et je souhaite que cela continue en 2023 !
Lire la suite « La rentrée et ses nouveautés »Lundi comme un poisson dans un meublé
Lundi mélancolique avec Cecile McLorin Salvant, ou plus énergique avec l’aquarium de Paris Combo (et qui tombe souvent à point nommé !), mais le plus souvent, je laisse le temps s’étirer en longueur en rêvassant dans la cuisine un peu comme Stormy sur le canapé (ci-dessus). Depuis le 1er novembre, nous avons été reconfinés, re-déconfinés, Ryan et moi sommes partis en Suisse célébrer les fêtes de fin d’année, la rentrée a été paisible et productive, et je me concentre sur mes projets ou j’en lance de nouveaux pour rester en mouvement. Les choses changent et je me suis même demandé si c’était pertinent de garder l’Astroniste, mon cher travelogue. Pourtant, j’ai encore rempilé pour une année : ce sera juste… moins fréquent. L’Astroniste est mon espace d’expression personnelle, mon terrain de jeu (j’expérimente actuellement les mises en forme de texte sans justification qui seraient plus accessibles en termes de lecture) et, c’est du bonus, un rassemblement de souvenirs pour d’autres.
L’ « ère » du temps l’ « ère » de rien ou s’en sortir sans sortir
C’est le 47e jour de confinement officiel. 47 étant un symbole à Pomona College, cela me semble le moment parfait pour publier un nouvel article sur nos vies confinées. Pourtant, les mots n’ont jamais été aussi difficiles à sortir que maintenant. “Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement” (Nicolas Boileau). Cette phrase qui m’accompagne depuis que j’ai commencé à écrire sérieusement pour mon mémoire n’a jamais été aussi juste. Je ne conçois rien. Les pages de mon carnet sont noircies de réflexions, de dates écrites en japonais, de phrases de gratitude journalières (une habitude que j’ai prise à l’automne dernier), de bilans hebdomadaires. Le tout est entrecoupé de listes, de recettes, de cours et d’étoiles. Je me relis avec beaucoup de tendresse : tant de légèreté, d’anecdotes rigolotes, de moments suspendus que je tente de graver tant bien que mal. Parfois, je relis la lutte, l’anxiété et l’incompréhension. Mais il y a toujours de la vie. Et après près d’un mois et demi de confinement, on se rend compte qu’il s’en passe, des choses ! A chaque fin de mois, je fais généralement le point sur ma vie : qu’est-ce que j’ai appris, accompli ? De quoi ai-je besoin pour la suite ? Je me rends compte que j’ai vécu deux fins de mois en confinement et… rien. Rien ne me vient à l’esprit. Ou alors si, une version de moi aimerait vous raconter à quel point tout est étrange et anormal et que ça ne va pas du tout. L’autre version, elle, trouve que tout est normal et habituel, et que ça va très bien. Ainsi, notre nouvelle normalité est bizarre. Notre bizarrerie est normale ?
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Confinement, J – 2 : « je vais mettre le Monbazillac au frigo »
On approche du premier mois de confinement et j’avais envie de revenir sur l’Astroniste pour raconter des histoires. « J’espère que vous vous confinez bien » est en train de rentrer dans le langage courant, et vivre à Paris n’a jamais été aussi agréable. Moins polluée, on n’entend plus les voitures, mais les petits oiseaux qui gazouillent et nous avons même accès à un bout de toit pour déjeuner sous le soleil presque tous les jours. J’essaie d’écrire un peu tous les jours pour tenter de rester dans le moment présent, actuellement « la safe zone » qui permet de ne pas céder à la panique face à l’avenir incertain. Dans le moment présent, j’arrive même à faire des plans pour l’avenir en fait, comme me lancer à corps perdu dans une nouvelle formation, avançant ainsi ma rentrée d’une saison. Pourquoi pas ? En attendant de vous en dire plus, j’ai envie de vous raconter un peu les jours qui ont précédé l’annonce du confinement, alors que j’étais encore à Nantes, mais aussi déjà un peu à Paris…
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Suivre les papillons et mettre de la couleur dans sa vie
Ça y est, je suis à l’heure d’été. Passage paisible avec sas de décompression tout en douceur avant de repartir à l’aventure à Toulouse, dans l’Est de l’Europe et sur l’Île de Ré. J’ai rangé, nettoyé, créé et extériorisé toutes les incertitudes emmagasinées ces dernières semaines pour partir en voyage l’esprit léger comme un papillon. Ceci est un article de transition entre une fin de semestre colorée avant de s’envoler à nouveau vers des contrées inconnues (et j’espère pleines de papillons).
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Nostalgie printanière en instantanés et couronnes de fleurs
Des étudiants américains arrivés et aussitôt repartis, quelques instantanés pour figer un anniversaire, une visite d’Ariane à Nantes pour faire des couronnes de pâquerettes, la découverte de jardins aux allures de gravures du 19e siècle,… Les deux tiers du printemps sont passés tellement vite même si j’en garde des souvenirs de lenteur et de flânerie. Un avant-goût de l’été ?
Molly With Charles – Strawberry (que j’écoute en boucle et qui me rappelle un peu les printemps californiens)
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« Japonismes » à Nantes : « Synergies entre tradition et modernité »
Maÿlis me disait souvent que je l’emmenais faire des choses un peu folles quand nous étions toutes les deux en Californie, surtout quand il s’agissait de mettre la main à la pâte et de construire quelque chose soi-même. Faire une bath bomb et un savon dehors en pleine nuit ? Réaliser une carte avec un circuit imprimé pour allumer une LED ? Partir s’exiler dans un chalet pour écrire des romans ? Alors quand j’apprends qu’il y a une exposition sur l’artisanat japonais dans l’espace Cosmopolis à Nantes avec toute une série d’ateliers pour créer des objets utilisant des techniques que je n’ai jamais utilisées auparavant, j’y vais presque les yeux fermés !
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Cultiver son jardin ou petite initiation à l’ikebana
Après une année à étudier le japonais quinze heures par semaine, j’essaie vraiment de faire en sorte que ce ne soit pas des efforts vains. Alors, en plus d’ouvrir mes livres de temps et de réviser mes kanjis, je sors voir des expositions et tester des ateliers. J’avais envie de tester l’ikebana, l’art floral japonais et l’Association jeunesse France-Japon proposait un atelier dans ses locaux animé par Christine Gouy. En plein week-end des Folles Journées, pendant que mes colocataires allaient voir des concerts, j’allais de mon côté discuter avec des narcisses et des tulipes.
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La pluie et le beau temps à Nantes : réflexions d’une ancienne expatriée (1/2)
Nous sommes le 25 décembre 2018, et j’ai décidé de retourner faire un tour sur la côte Ouest…des États-Unis ! Repartie faire le plein d’aventures en Californie et dans L’État de Washington (en passant par l’Oregon), je suis allée retrouver des têtes familières et vivre l’expérience de l’ex expatriée de retour chez elle. Plus ou moins. L’Astroniste n’est pas en reste puisque j’y ai laissé deux articles qui ressemblent un peu à des pots-pourris sur ce premier semestre d’automne en France.
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La Minute Gastronaute (8) : « Spéciale neige »
Au moment où cet article est publié, je suis en vacances, passant quelques jours dans une convention de West Coast Swing avant d’aller retrouver des amis dans une petite maison à Big Bear Lake ! Il s’est déroulé quelques mois depuis notre dernière « Minute Gastronaute » alors nous avons décidé de mettre les bouchées doubles, voire triples ou quadruples sur cette édition-ci ! Tartelettes aux noix de pécan, madeleines accompagnées de lemon curd et de confiture de prune estonienne, sculpture sur pommes, cookies végétaliens… de quoi prendre quelques forces avant d’aller affronter la poudreuse californienne !
Avec Snarky Puppy – Amour t’es là ?, une petite découverte de Callie.
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