Ça y est, je suis à l’heure d’été. Passage paisible avec sas de décompression tout en douceur avant de repartir à l’aventure à Toulouse, dans l’Est de l’Europe et sur l’Île de Ré. J’ai rangé, nettoyé, créé et extériorisé toutes les incertitudes emmagasinées ces dernières semaines pour partir en voyage l’esprit léger comme un papillon. Ceci est un article de transition entre une fin de semestre colorée avant de s’envoler à nouveau vers des contrées inconnues (et j’espère pleines de papillons).
Porter Robinson – Sea of Voices (Galimatias Remix)
Le mois dernier, Justine s’est vue remettre son diplôme de peintre en décor. Travaillant sur deux chantiers depuis ce jour-là, et avec Alex également en vadrouille, notre appartement fait un peu vide…





J’ai recyclé mon costume de nymphe de la forêt réalisé pour la Maliciosa Blues Fest pour en faire de la décoration dans ma chambre. L’absence de contraintes horaires est particulièrement libératrice pour la créativité. Je me rappelle de ces nombreuses heures passées à ne rien faire, juste pour laisser le temps à mon inconscient d’intégrer les concepts en électricité, résoudre un problème de programmation ou trouver la problématique de mon mémoire de recherche. Pas simple de trouver l’équilibre entre les moments d’action et ceux de maturation.




Le 14 juillet, je regardai le feu d’artifice nantais depuis mon salon au quinzième étage. Derrière moi, invisible ou presque, j’entendais le feu d’artifice de Saint-Sébastien et son reflet tantôt rouge, tantôt vert sur la façade des immeubles autour. Une ambulance passe avec ses lumières bleues, les voitures pétaradent dans la rue, le train défile sur le côté, un autre feu d’artifice explose dans une autre ville au lointain. Nantes, la nuit, est déjà un festival de couleurs et de sons chaque soir…

En parlant de lune, une éclipse de lune était visible ce mois-ci et je m’en souviens surtout parce que je retrouvai Margaux que je n’avais pas vu depuis longtemps ! Pique-nique charmant et intimiste sur les bords de la Loire…

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