La vie est parfois faite de drôles de moments où l’on se dit « mais comment c’est possible ? ». Réunir le temps d’un week-end des copains français qui n’ont jamais dansé la fusion et des copains étrangers rencontrés un mois auparavant dans les montagnes madrilènes, ensemble, sur une péniche, c’est un peu improbable. Malgré nos personnalités différentes, nous avions tous ce petit côté curieux et ouvert qui nous a permis de nous retrouver sur le Canal du Midi un chaud week-end de juillet. Je vous passe le trajet en voiture que nous avons passé à parler de danse, nous donnant l’air de faire partie d’une secte auprès des passagers pris en covoiturage par Mika. Nous sommes donc à Toulouse le temps d’un week-end de festival au rythme assez détendu : danse la nuit dans le studio, en plein air en fin d’après-midi et suffisamment de temps pour visiter la ville rose !
Postmodern Jukebox – Location ft. Tess Mohr

A peine entrés à l’intérieur du jardin des plantes, nous sommes « accueillis » par une sculpture d’oiseau mort par Lionel Sabatté. Charmant. Lorsque nous pensions avoir vu ce qu’il y a de plus glauque, nous voilà nez-à-nez avec ce qu’on aura surnommé des licornes-zombies. Je pourrais probablement vous écrire une théorie sur la vie éphémère et la mort comme partie intégrante de la Vie et de la Nature, mais je n’en ai pas spécialement envie aujourd’hui…





Avec une première soirée dansante dans les pattes et quelques heures de sommeil à rattraper, il est sympathique de se promener dans la ville mais on rêve d’une glace et d’une sieste. Justine nous dit de lever les bras, mouvement censé nous détendre et nous dynamiser en même temps. Je râle : « non, mais je veux juste une glace ».


La Garonne est magnifique et présente des airs de plage. On observe la guinguette en contrebas, posée sur l’eau. Un zodiaque passe et on se dit qu’il ne faut pas avoir le mal de mer pour commander un verre là-bas…


La veille, alors que nous faisions nos courses pour le dîner, Mika interroge la caissière : « où se trouve le meilleur glacier de Toulouse ? ». C’est un homme derrière nous qui nous conseille d’aller au Sorbet d’Amour. Chose dite, chose faite, on hésite devant les milliers de parfums disponibles. Je tente le toffee et la fleur d’oranger particulièrement parfumée. Délicieux, on reviendra au même endroit le lendemain.
Je n’ai pas perdu mes habitudes de chat curieux voulant explorer les petites allées et ruelles à côté des grandes artères. Surtout si le couloir en question est habillé de guirlandes colorées et de citations de poèmes.
Le festival proposait une visite en groupe de la ville. Nous étant levés trop tard, nous avons simplement récupéré le trajet du groupe pour retracer notre propre itinéraire depuis la péniche jusqu’à la piste de danse. Un bon moyen de marcher à notre rythme tout en voyant les monuments phares de la ville. Tout ce rose est vraiment apaisant…






Le jardin japonais est une belle surprise, plus grand que ce qu’imaginé et assez bien documenté.

Le végétal présente mille textures et j’ai envie de toucher chaque buisson pour en apprécier les nuances…


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