Presque trois semaines aux États-Unis, un nouvel appareil photo et douze articles en préparation. 2019 commence sur les chapeaux de roues avec l’impression qu’une tornade est passée (ou est toujours en train de passer ?) dans ma vie. Cette petite virée sur la côte Ouest m’a heureusement apporté la sérénité (ou la fatigue ?) nécessaire pour gérer le tout avec confiance. Plus que tout, j’ai de nouvelles envies de voyages et besoin de poursuivre les projets qui comptent pour moi. Je crois que ce retour à Los Angeles m’a permis de me rendre compte que j’étais toujours chez moi et que j’étais libre d’aller et venir au gré de mes envies. Et ça fait pousser des ailes.
Union Station, la gare centrale de Los Angeles et le point de départ de ma randonnée urbaine. J’ai passé une journée entière dans la ville à marcher, ce que j’aurais dû faire depuis un moment. Car marcher me permet de m’approprier un endroit et le charme n’avait jamais opéré avec Los Angeles. J’ai lié mes anciens souvenirs avec de nouveaux et même si L.A. n’est toujours pas la ville de mes rêves, je lui trouve désormais quelques attraits.A côté de la gare, El Pueblo est le plus vieux quartier de la ville, fondé en 1781 !Je suis passée un peu par hasard devant le City Hall (la mairie). Mon Fujifilm XT-100 en bandoulière, un des gardiens regarde mon appareil photo et commence à discuter avec moi. Il me fait entrer à l’intérieur et m’obtient un pass pour aller visiter le dernier étage de la tour pour que j’aille prendre des photos du panorama. Ce ne sera pas la dernière fois qu’un passant échange quelques mots avec moi en voyant mon appareil…
Coucou, c’est moi !
Un ascenseur luxueux… et rapide.
Habituée à la tortue qui me sert d’ascenseur pour monter jusqu’au 15e étage de mon immeuble, l’ascenseur dit « Express » menant jusqu’au 26e étage du City Hall en une dizaine de secondes a de quoi retourner l’estomac.
Accueil solennel à la sortie de l’ascenseur.
Grande galerie de portraits.
En sortant de l’ascenseur, on pénètre dans la Mayor Tom Bradley Room, une pièce remplie de portraits peints des différents maires de Los Angeles. C’est assez original, mais la vue extérieure est assez distrayante…
Je monte un escalier, entre dans une grande salle ornée d’une citation d’Aristote (« The city came into being to preserve life. It exists for the good life. ») et où sont affairés quelques personnes et je sors sur la terrasse. Un hélicoptère s’apprête à se poser sur le toit d’un immeuble : très « L.A. Style ».Vue sur le centre civique. J’aime beaucoup l’effet miroir de certains édifices. Du fait de la pollution, la ville semble infinie. Sommes-nous dans un monde parallèle ?Au lointain, les célèbres lettres blanches d’Hollywood sont visibles malgré la pollution.Le Walt Disney Concert Hall, bijou architectural de Frank Gehry, dans lequel j’ai eu la chance d’aller voir ma professeure de piano jouer le printemps dernier.
La grande avenue correspond à Chinatown. Je suis allée y faire un tour un peu plus tard dans l’après-midi.On reconnaît Union Station au centre de la photo. En face de la gare, c’est El Pueblo, que j’ai mentionné précédemment.On les voit mieux sur cette photo, non ?En face du Bradbury Building sur South Broadway, le Million Dollar Theatre vaut le coup d’œil.Je n’avais jamais eu l’occasion d’aller visiter le Bradbury Building qui me rendait pourtant curieuse sur le point de vue architectural. On ne peut entrer que dans le hall principal (des gens travaillent dans les étages) alors je n’avais jamais eu le courage d’aller en centre-ville pour n’y faire qu’un simple détour.
Décor pour les films The Artist ou Blade Runner, ce bâtiment de la fin du XIXe siècle avec sa belle verrière, ses briques rouges et son fer forgé possède un charme indéniable. L’ascenseur très rétro se met soudain en route et j’imagine que les travailleurs dans cet immeuble tapent encore à la machine à écrire…
The Last Bookstore, premier item dans ma choses des listes à faire avant de partir l’été dernier et pas fait. Ne souhaitant pas utiliser internet de la journée, j’avais imprimé un plan avec mon parcours dans la ville et me suis un peu perdue. En conséquence, j’ai failli rater cette librairie… Heureusement, je suis retombée dessus un peu par hasard : un coup du destin !
Du côté des disques vinyles.
Une décoration pittoresque.
Quelle heure est-il ? Il est succulente moins cactus.
Des plantes installées dans du vieux matériel électronique : j’ai eu un coup de coeur pour le concept !
The Last Bookstore recèle de trésors et de curiosités et je n’en présente qu’une partie. Je me suis perdue dans les méandres de cette librairie sur fond de jazz tout doux…Jena Priebe, Diagnosis, 2012 dans le cadre de l’exposition Bibliohecaphilia. Un petit air du Pays des Merveilles, non ?Dans la galerie du Contraptium Emporium.« Un livre est une fenêtre par laquelle on s’évade » (Julien Green)
Pershing Square, petit jardin public encerclé d’immeubles.
La patinoire au milieu du désert…
Des couleurs intéressantes.
Je suis passée par Pershing Square qui, il me semble, est un l’un des plus vieux parcs publics de Los Angeles. Assez banal, si ce n’est la patinoire sous 25° C.
J’adhère au mantra.
Riz gluant, par où ?
La prochaine étape a été Grand Central Market, marché couvert datant de 1917 avec de nombreux restaurants tous plus appétissants les uns que les autres.
On se laisse vite porter par cette atmosphère plus bourdonnante que bruyante. Malheureusement, je n’avais pas assez faim pour une faire une vraie pause.Devant le Broad Museum, où j’ai pu voir l’incroyable exposition sur Yayoi Kusama l’année dernière.Il y a deux ans, j’étais à l’Ahmanson Theater pour voir la comédie musicale Amelie.A-t-on vraiment envie de fêter Noël ? Le sapin tranche dans le décor californien… Drôle de L.A.
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