La suite de notre première journée à Seattle se concentre sur la partie Ouest de la ville.
Parce que c’était le premier avril, c’est Patti Smith qui nous accompagne dans cet article.


Autour de la Space Needle, l’espace est très bien organisé avec un petit complexe culturel destiné au grand public : centre scientifique, galerie d’art, cinéma pour films tournés en IMAX, etc. Nous ne sommes pas montées en haut de la tour, car l’entrée nous semblait un peu trop chère, néanmoins, se balader tout autour reste très agréable !






Mes envies de rochers sont comblées lorsque nous nous aventurons sur la plage, et je pars bondir sur ces grands cailloux à la recherche des otaries, malheureusement absentes. Des bouts de bois flottés jonchent le sol, conférant au paysage un petit côté sauvage et pittoresque. Nous nous arrêtons pour prendre une photo. La configuration de la ville est vraiment étonnante, car l’horizon est fermé par des îles. Ainsi, on perçoit l’océan, mais pas l’infini. L’aventure semble plus proche !
Nous avons longé le bord de mer pendant un petit moment, puis avons emprunté un pont sur lequel nous avons observé un très long train de marchandises défiler sous nos yeux. Nous avons ensuite repris notre marche en direction du Kerry Park et d’un endroit où manger.

Après avoir gravi plusieurs rues (je pèse mes mots), emprunté un toboggan et s’être extasiées devant les maisons du quartier (il me faut aussi une résidence ici !), nous arrivons affamées…chez un glacier célèbre appelé Molly Moons. Nous l’avions déjà fait une fois à Los Angeles et nous l’avons refait ici ; notre déjeuner a consisté en un énorme cône. Nous étions prêtes à commander deux boules, puis le vendeur nous a dit qu’une boule faisait la taille d’une balle de tennis. « Une demi-boule de chaque parfum alors ? » La glace est excellente avec des parfums originaux, artisanale, tout comme les cônes qui sont préparés sous nos yeux. Miam.

Au Kerry Park, qui n’a de « parc » que son nom puisqu’il s’agit plutôt d’un observatoire, le panorama est sublime : la mer, les gratte-ciels, les îles, les maisons, on domine la ville !
On redescend notre « montagne » en direction de Fremont : la descente est plus facile ! Tout comme dans le reste de la ville, nous sommes dans un quartier qui possède sa propre identité. Celui-ci est plus résidentiel et on s’extasie en face des maisons et des cerisiers en fleurs.

Nous nous dirigions vers un endroit bien précis pour aller voir une sculpture un peu spéciale (voir ci-dessous, je n’en dis pas plus). Juste avant d’arriver à notre destination, un couple d’oiseaux attire notre attention. Ce sont des geais, au corps d’une couleur bleue chatoyante et dotés d’une crête toute mignonne. Mais enfin, nous allons savoir ce qui se cache sous le pont.

Le Fremont Troll a été conçu par Steve Badanes, Will Martin, Donna Walter et Ross Whitehead en 1990 et a également engagé la participation de toute la communauté située aux alentours. Quand l’art réunit les gens…





De retour dans le quartier de Pike Place Market, nous faisons une petite pause à l’auberge de jeunesse avant de prendre notre courage à deux mains pour aller dîner. Les restaurants ferment tôt ici, mais nous trouvons finalement un endroit nommé très simplement « Pike Place Bar & Grill » à l’ambiance très feutrée. Les photos ne rendent pas justice à cette atmosphère tamisée, où l’on marche sur un plancher qui craque pour s’installer à des tables éclairées à la bougie. Je m’attends à voir passer dans l’allée à côté de nous un vieux loup de mer traînant sa jambe de bois pour s’asseoir au fond du restaurant. L’endroit idéal pour raconter des légendes de pirates et de forbans…
…mais surtout pour manger, car on meurt littéralement de faim ! Qui dit ville de bord de mer dit poisson et je commande un délicieux fish & chips à base de morue. Il est encore tôt lorsque nous retournons dans notre dortoir, alors nous nous installons devant un film pour terminer cette journée en douceur.

* Au moment où je vous écris, j’ai une petite histoire drôle que j’ai eu en classe aujourd’hui. Mes étudiants ont commencé à râler quand je leur ai proposé une activité qui consistait à devoir se lever du canapé. Alors que je leur faisais remarquer qu’ils ne se plaignaient pas avant, une étudiante m’a dit que c’était parce qu’ils devenaient Français, preuve que les cours étaient efficaces. Moui. Râlez au subjonctif conjugué correctement et on en reparlera !
excellent ce troll; c’est assez inattendu comme rencontre : p
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Hahaha, Seattle recèle de petites surprises de ce genre !
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