Tchou ! Tchou ! Un ferry et un stop dans une gare ferroviaire plus tard, nous voilà à Pärnu, surnommée la capitale de l’été. Plus touristique, on y fait de drôles de découvertes : expositions bizarres, rencontres avec chien, chat et grenouille, et une sublime tourbière pour faire le plein d’air pur et de nature avant de retrouver la ville animée et un chouïa plus grise. Cet article signe la fin de l’été sur le blog et le début de la saison des tartes à la citrouille (j’en ai déjà mangées deux !), du parfum de la cannelle mélangée à la muscade et des soirées films + tricot.
Imogen Heap – First Train Home
De retour sur le continent, nous partons en direction de Parnü en nous arrêtant d’abord à Haapsalu. J’avais déjà visité Haapsalu lors de mon premier voyage en Estonie, et je me souviens bien de cette gare désaffectée aujourd’hui devenue un musée.


S’il y avait une épicerie estonienne à Nantes (même en France), je pense que j’y passerais tout mon temps. Plus que la nourriture elle-même, la culture culinaire estonienne est vraiment séduisante. J’apprécie la simplicité, l’amour du local, l’idée du « simple, mais de qualité ». Outre ce côté médiéval et forestier qui donne souvent l’impression qu’on mange dans un château ou un conte de fée (ou un château de conte de fée), on découvre également une cuisine aux valeurs assez modernes dans les villes. Il est très facile de trouver des restaurants avec un vrai choix pour les végétariens ou les vegan par exemple, ce que j’aimais aussi aux Etats-Unis (sur la côte Ouest). Même si ça change en France, on est, sur certains aspects, encore très conservateurs…
Le Musée d’Art Moderne de Pärnu est… original. De prime abord, la façade ne fait pas très accueillant et aurait besoin d’un bon coup de peinture. A l’intérieur, l’effet « salle des fêtes municipale » n’annonce rien de transcendant non plus. Je ne sais pas si c’est parce que nous n’y sommes pas allés avec la « bonne » énergie, mais aucun de nous n’a été particulièrement touché par la collection présentée dont le fil directeur était la nudité. Même mon enthousiasme naturel pour l’art contemporain sibyllin n’y a rien fait.





Parnü, capitale de l’été porte bien son nom avec ses plages animées, ses parcs abritant des hôtels où Estonian Voices (morceau à tester lors d’un événement de danse fusion, d’ailleurs) répète l’air de rien, son centre commercial si bien fourni qu’on est allés acheter de la nourriture tous les jours, une chocolaterie (la fameuse chocolaterie)*, et un parc aquatique avec toboggans trop cool et une rivière trop géniaaaale.
* alors oui, on peut acheter en ligne (si vous lisez l’estonien couramment), mais au prix exorbitant de la livraison, profitez-en également pour visiter _ plusieurs fois_ le pays…








Au bord de la route, nous avons garé la voiture pour suivre le chemin à travers la forêt jusqu’au belvédère planté dans le sable. Après un nouveau tour en forêt, nous voilà dans la tourbière : la route semble loin et j’ai l’impression d’être dans un monde parallèle avec des bords définis par les arbres. Il n’y a plus qu’à suivre le chemin tout tracé…


C’est ainsi que se termine notre trip estonien. Et maintenant ? J’ai très envie de tester un des RMK trails et d’aller explorer encore plus de coins de nature… Pour un prochain voyage !
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