L’Estonie, dernier refuge contre le réchauffement climatique ? Seul pays à donner le choix entre une amende et une pause en cas d’excès de vitesse sur la route ? A vous faire gagner deux kilos en deux semaines sans aucun, mais alors vraiment aucun regret ? Dans les couloirs de l’aéroport, je me sentais déjà un peu chez moi. Grete arrive et m’accueille avec une tasse de thé vert fumant à la main « comme à la maison ». On ne change pas les vieilles habitudes. C’est parti pour quelques jours en compagnie de Grete et Samuel, avant d’aller rejoindre ma famille pour une virée à travers le pays.
Une Estonienne, un Brésilien et une Française vont dans un restaurant argentin à Tallinn pour manger des empanadas, du velouté de champignons et danser le tango. Vous ai-je parlé de l’Estonie comme haut point de rencontre international ?


« Communism is prison ». Voilà le titre de l’exposition qui se déroule dans la prison Patarei, à côté de laquelle je suis passée lors de ma promenade (une cellule avec vue sur la mer, ça vous dit ?). Titre étrange et qui fait froid dans le dos, on ne s’attend pas forcément à tomber sur une exposition sur les crimes liés au communisme alors que la route qui longe le bord de mer semble si paisible…



Quelques jours après mon arrivée, mes parents et ma petite soeur atterrissent à leur tour sur le sol estonien. Premier détour obligatoire : le marché russe (Balti Jaama Turg) pour faire le plein de provisions et surtout de pain estonien et de fruits rouges.
On redécouvre avec plaisir les endroits que l’on connaissait déjà, on part à la recherche de ce que l’on n’a pas encore vu. Nous avions décidé de ne passer que quelques jours dans la capitale, mais au final, on aurait pu y passer encore plus de temps sans s’ennuyer tellement il y a de choses à voir ! Néanmoins, Tallinn semble de plus en plus fréquentée l’été et nous nous sommes éloignés de la capitale sans trop de regrets non plus…

On fait un détour par la Chocolaterie de Pierre qui se trouve dans une impasse charmante de la vieille ville. L’Ours est toujours là, quoique moins en forme qu’il y a deux ans. Trois chocolats chauds, un thé et deux parts de gâteau plus tard, nos quatre estomacs n’ont pas pu venir à bout de ce goûter gargantuesque… Aucun regret, le lieu reste ma pâtisserie préférée de Tallinn avec son ambiance rétro, ses nappes en velours coloré et ses toilettes ultra-sombres (private joke here! _Coucou Maman !).
L’autre grand trésor de Tallinn, c’est le quartier créatif de Telleskivi, probablement mon quartier préféré et celui de ma sœur. Cette année, il fallait absolument que nous y retournions pour découvrir la grande nouveauté…


Le musée est d’une rare classe. Les photographies sont lumineuses et très bien mises en valeur dans l’atmosphère tamisée et les salles spacieuses. On regrettera peut-être un peu le prix exorbitant de l’entrée qui ne rend pas le centre accessible à tout le monde. Trois expositions se tenaient cet été. Andréa et moi avons eu un véritable coup de coeur pour Anja Niemi, photographe norvégienne et ses thèmes associés à la Femme, avec pour décors l’Ouest américain (ah le désert) et d’autres motifs végétaux dans une exposition appelée « In Character ». Nous sommes reparties chacune avec une affiche sous le bras et The Imaginary Cowboy s’étale fièrement sur l’un des murs de ma chambre.




Est-ce que ça a beaucoup changé en deux ans ?
Je vous ai dit que la Chocolaterie de Pierre était ma pâtisserie préférée de la ville. Oivaline est peut-être la seconde avec ses gâteaux vegan qui sentent bon la noix de coco et qui prouvent une fois de plus que l’on peut être et vegan et gourmand (et obèse).






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