Après des fêtes de fin d’année au calme à Stockholm, Ryan et moi sommes partis en Suisse pour danser, voir les copains et copines, et rendre visite à la famille. C’est amusant de voyager à contre-courant et de partir quand tout le monde revient : on se demande même si on ne devrait pas faire ça tous les ans ! Je me rappelle de ce début d’année avec beaucoup de tendresse… Nous sommes allés à Lucerne, Berne et Zurich en à peine dix jours, et pourtant j’ai l’impression d’avoir voyagé plusieurs mois. Prendre le train, profiter de la lumière et des douces températures, revoir des têtes familières ont contribué à un début d’année serein.
Whethan & Oh Wonder – Superlove



Dans les rues, mes sens sont un peu bouleversés. Comme d’habitude, lorsque l’on sort de la Suède en hiver pour voyager dans un pays plus au Sud, on est ébloui par la luminosité ambiante. Je respire l’odeur du lac, et elle est différente de celle qu’on peut sentir en Suède. Le plus étonnant est le bruit des pas sur les graviers : c’est un son qui m’est familier en France, mais pas en Suède. On a beau toujours être en Europe, je me rends compte que ma vie en Suède est vraiment…exotique.



N’oublions pas l’animal local suisse, l’alpaga !






Après l’heure dorée, l’heure bleue, ou plutôt violette.




Après Lucerne, on visite Berne, la capitale ! On a retrouvé Andrea, notre copine de Singapour qui faisait sa « tournée européenne » avant de retourner vivre en Asie. A Berne, nous sommes allés au Fusionizers, un des festivals de danse fusion les plus importants en Europe.



A Berne, on retrouve aussi Nelly, la maman de Ryan qui a fait le trajet depuis Genève (en train, puisque le réseau ferrovier est ultra-cool !). Nous sommes allés dîner à Marzilibrücke où nous avons mangé de très bon raviolis.




Instant vin chaud avec Andrea et Ryan, avant de rejoindre les amis danseurs (de Toulouse !) dans une pizzeria (oui, super original… En festival, il y a toujours un dîner dans une pizzeria !). Je me rends compte que la cuisine en Suède est très sucrée par rapport à ce que l’on peut manger en Suisse, en France ou plus proches, en Pologne ou Estonie. Les pâtisseries où l’on sent d’autres saveurs que le sucre ou la pâte à la farine de blé me manquent un peu à Stockholm.


Ci-dessus, des photos de Samuel Gäuman and David Fürst. Fusionizers a été le premier festival où j’ai retrouvé des sensations dansantes pré-Covid. Vendredi soir, lors de la première soirée, l’atmosphère était tellement harmonieuse que j’ai eu l’impression d’être déjà en fin de festival, dans la nuit du dimanche au lundi. Qu’est-ce qui a changé, je ne sais pas trop. Peut-être fallait-il juste laisser du temps au temps. Samedi soir, nous dansions à Bimano… et c’est difficile de décrire la magie de l’endroit. Imaginez un groupe de danseurs dans un parc d’attractions pour enfant, la nuit : à-côté de la piste de danse principale, d’autres danseurs se sont installés sur une mezzanine pour créer une scène microfusion, et d’autres jouent dans les attractions. Je me souviens avoir escaladé le sous-marin et m’être faufilée dans les filets jusqu’au sommet du chapiteau pour observer des personnes jouer à la balle, conduire des voitures à pédales et s’élancer dans les airs pour glisser le long du chapiteau jusqu’en bas. Quelle joie de pouvoir jouer et exprimer sa créativité librement ! Lundi matin, après si peu d’heures de sommeil, je me suis réveillée en pleine forme, sans aucune forme de douleur ou de tension dans le corps. Un week-end vraiment libérateur.



Avec Anna, une autre tante de Ryan, qui est devenue grand-mère à l’automne dernier. Après un joyeux déjeuner, nous sommes allés profiter des rayons du soleil et de la vue sur les montagnes pour une visite ultra importante…





Et on prépare aussi le nouvel an lunaire ! Au programme, une fondue chinoise !





En dessert, Pierrick nous avait préparé une galette des rois à la pomme du tonnerre !



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