C’est de ma chambre d’hôtel à Cracovie que je prends (enfin) le temps de me poser pour écrire mes articles de Noël, avec une saison de retard. J’adore la manière dont s’écoule les semaines depuis le début de l’année et croque à pleines dents chaque journée, même si l’équilibre entre ma santé mentale, physique, ma carrière, mes relations et mes hobbies n’est pas toujours simple à maintenir. L’Astroniste est une jolie parenthèse dans ma vie pour faire le point, observer le chemin parcouru et lorsque j’ai l’impression de ne pas accomplir grand chose de mon temps, mon appareil photo me rappelle que mes journées sont en réalité bien remplies. Alors que l’hiver suédois appelle au calme et à rester chez soi en attendant le retours des interminables journées, voilà que nous partons en Norvège, en Suisse, multiplions les repas de Noël et invitons bien trop de chats chez nous.
Je ne cherche pas à alimenter le cliché norvégien, mais j’ai beaucoup ri en voyant que « Ski » est le nom d’un terminus à Oslo !
Nous avons profité d’un petit festival à-côté d’Oslo pour faire un tour en Norvège. J’ai très envie de prendre le temps de découvrir le pays, notamment pour ses montagnes ! J’ai été surprise par l’architecture très moderne d’Oslo. On se croirait sur l’île de Nantes : un vrai catalogue d’architecte.
Je fais la maligne sur le plongeoir, mais le vent était glacé ce jour-là.
Des petits saunas sur l’eau. Je pense que ça ferait une très chouette expérience en famille ou entre ami.e.s donc c’est sur ma « bucket list ».L’opéra d’Oslo est une des principales attractions touristiques. Majestueux et apaisant à la fois, avec une vue sur l’eau à couper le souffle. Je suis sous le charme de l’architecture de la ville.On part se réchauffer dans la bilbiothèque qui m’a fait regretter de ne plus être étudiante. J’aurais adoré passer mes heures d’études dans cet édifice. Fauteuils, bureaux, coussins, mezzanines, un peu isolés ou à la vue de tous, il y en a pour tous les goûts : un lieu qu’on a vraiment envie de s’approprier.A la place, on s’installe dans un café culturel, le Kulturhuset, tout à fait charmant, je commande un pumpkin spice latte et je me retrouve ainsi dans les meilleures conditions pour écrire mes articles de blog. Je me demande si je ne devrais également faire cela à Stockholm : plutôt que d’essayer de me motiver à passer quelques heures de plus sur un écran en rentrant du travail, j’ai peut-être simplement besoin de m’installer dans un charmant café avec mon ordinateur pour écrire. Pas besoin d’aller à Oslo ou Cracovie…De temps en temps, après le travail, je continue d’étudier un peu avec mes amies Leila et Barbara rencontrées lorsque j’étudiais au printemps dernier. Atelier DevOps où l’on apprend à manipuler Docker et autres outils un peu fun mais pas simples à prendre en main. Et dans la foulée, on redonne une nouvelle définition à la « soirée entre filles ».Bon, on fait aussi des trucs « normaux » avec les copains et on aime aussi se retrouver pour passer un bon moment…sans ordinateurs.En parlant de copains et de copines, Antonin et Amélie qui vivent à Copenhague, sont venus nous rendre visite ! On est gentiment en train d’instaurer un rituel pour le mois de décembre : une année, nous allons à Copenhague, une autre, ils viennent à Stockholm…
C’était la semaine du prix Nobel à Stockholm et pour l’occasion, le musée du Prix Nobel avait organisé une exposition dans la ville. Tout un parcours a été mis en place pour voir des installations lumineuses sur plusieurs monuments de la ville.
Décembre annonce aussi la saison des Julbords, ou buffets de Noël suédois. Cette année, nous sommes retournés à Epic pour manger et danser. Heureusement, je n’ai pas fait l’overdose de sucre comme l’année dernière (le secret est d’éviter toutes les sauces et tous les poissons en sauce) et d’avoir découvert un dessert vraiment étonnant, le « ris à la malta », sorte de riz au lait mélangé à de la crème fouettée.
Cette année, j’ai craqué et enfin acheté un sapin géant pour le salon. A la place de l’étoile couronnant le sommet de l’arbre, nous avons décidé d’y installer une planète Terre (voyez-y la symbolique que vous voudrez). Avec nos calendriers de l’Avent, le vin chaud (le fameux glögg suédois) et le thé au safran, notre appartement a vraiment adopté l’esprit de Noël. Ajoutez l’atelier de décoration de maison en pain d’épices (sur le modèle de la maison de Fifi Brindacier) et je pense qu’on s’est plutôt bien intégrés à la culture suédoise.
Il est facile de convaincre les copains et copines de France d’aller tester de nouveaux restaurants en ville. Surfers est un restaurant chinois en centre-ville vraiment excellent. On choisit le menu où on se laisse porter par l’inspiration du chef et c’est un vrai voyage plein d’épices. Quelques saveurs m’ont même rappelé la cuisine de ma grand-mère !
Le mini-golf de Noël, une tradition qu’on a décidé de commencer avec Pierrick. Heureusement, en Suède, il existe des mini-golfs en intérieur…Après l’effort, le réconfort. Et par réconfort, je veux dire raclette.
Encore un autre repas de Noël, cette fois avec l’entreprise où travaillait Ryan avant Septembre (on a été invités par des copains). Que c’était amusant d’aller dans Skansen après la fermeture, de traverser le parc à pied, la nuit, jusqu’au restaurant. C’est ce soir-là que nous avons découvert la fameuse tarte au fromage, la Västerbottenpaj, qui a le goût d’une quiche lorraine (mais sans viande). Depuis, j’ai déjà cuisiné cette tarte quelques fois en Suède, en Suisse… On vit pleinement l’expérience suédoise !
Stormy a passé tout le mois de décembre sous le sapin. Chacun vit l’esprit de Noël à sa manière…A Noël, nous avons accueilli une nouvelle invitée à la maison, la douce Eddie, chatte de 11 ans toute câline. La cohabitation avec Stormy n’a pas été simple, mais l’expérience du cat-sitting a tout de même été amusante.Et parce que jamais deux sans trois, Ryan est un jour rentré à la maison avec un chat lui collant aux basques. Il était vingt-deux heures, il faisait moins dix degrés à la maison et impossible de faire rentrer ce chat chez nous, car nous avons déjà deux chattes qui se partagent l’appartement. Heureusement, il existe un groupe « Farsta » sur Facebook. En temps normal, ce groupe m’amuse beaucoup car il est plein de commérages et un bon moyen de savoir ce qui se passe autour de chez nous. Ce soir-là, j’ai béni ce groupe car en vingt minutes, nous avons identifié la propriétaire du chat. Tarzan a retrouvé sa maîtresse le soir-même, ouf !24 décembre. Certains préparent le repas de Noël, nous, on décide de revoir l’agencement des meubles.
Repas de Noël en duo avec la fameuse Västerbottenpaj, et des gâteaux à la citrouille et au mascarpone pour le dessert.
Vingt-cinq décembre, on fait comme l’année dernière : on va au spa ! Moment tout à fait charmant, l’hôtel à Barkaby était simple et cosy. Je me souviens encore de la quiétude d’avoir un sauna pour moi toute seule et de regarder le ciel à travers la fenêtre. Cela fait du bien de se retrouver avec soi-même… au chaud.Dernière soirée de 2022, toujours au calme et avec de bonnes choses à manger. Dans le tourbillon de 2022, j’ai adoré passer les fêtes à contre-courant, loin de la foule et de l’agitation, et cela m’a permis de démarrer 2023 beaucoup plus sereine et sûre de moi.
L'Astroniste 
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