L’automne s’est bien installé à Stockholm : dehors les feuilles ont jauni à vue d’oeil, le jazz d’automne tourne en boucle dans l’appartement et j’ai envie de mettre de la citrouille dans tous mes plats et boissons ! Comme d’habitude, j’ai une saison de retard sur l’Astroniste et voudrais vous raconter un épisode estival dans l’archipel suédois. Bien avant d’arriver à Stockholm, Ryan et moi nous sommes renseignés sur la scène dansante suédoise. Bien entendu, il était hors de question de s’expatrier dans une ville où l’on ne pourrait pas danser ! C’est de cette manière que nous sommes tombés sur un événement dansant en mode « camp d’été » ou colonie de vacances un peu, hum, pittoresque sur une île suédoise (Vindalsö). Coïncidence, les professeurs invités sont français, ce qui faisait beaucoup de Français pour un aussi petit bout d’île et une bonne base pour une comédie française pas forcément des plus raffinées.



Tout de suite, on remarque ceux qui sont habitués au froid et ceux qui ne le sont pas. Denis (sur la photo de droite) vient du nord de la Suède alors le t-shirt lorsqu’il fait 10 degrés Celsius dehors, c’est le maximum ! Ryan a peut-être un peu plus froid, mais j’adore son grand sourire !




Les organisateurs, Robert et Amanda, ont été aux petits soins avec nous qui n’avions pas toutes les affaires (restées à Nantes !) pour survivre à un camp dans la nature. Certes, il a fait froid les premiers jours, mais ce n’était peut-être que le point négatif de notre séjour. Nourris, logés en pleine nature, suivant un stage de danse passionnant et parfait pour se remettre en jambes, j’ai perdu la notion du temps, ce qui est un excellent moyen de vérifier que j’ai bien « déconnecté ». Le paysage magnifique et l’accueil chaleureux des Suédois aident beaucoup !



Oskar nous raconte à quel point la mousse blanche un peu bleutée au sol est précieuse, car elle met plus de cinquante ans à pousser…






Ci-dessus, notre piste de danse le temps du séjour. En plein air et enveloppée dans du plastique pour limiter la morsure du vent…






Le dernier jour, on a pris l’habitude de sauter dans l’eau froide et de prendre notre douche avec l’eau de mer réchauffée dans le sauna. Je savoure le plaisir d’avoir une douche immense avec vue sur la mer. L’eau est chaude alors je n’ai pas besoin de plus. Après un dernier plongeon glacé, on part faire la sieste sur un ponton un peu caché. Enfin, pas si caché, car on a vite été rejoint par tout le groupe !



Marre de la plage et de l’eau ? Il y a aussi la forêt !

Que serait la colonie de vacances en pleine nature sans son feu de camp ? Chant autour du feu en mangeant (encore) du dessert et hop, on retourne danser.



On s’échappe du feu de camp pour rejoindre les dortoirs (situés un peu plus haut sur l’île) où la vue est meilleure. Sabina, qui a flairé la chose avant nous, s’y trouve déjà et attend de pied ferme le coucher de soleil.




merci pour ce rapport merveilleux
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