Second volet de notre visite à Kew Gardens, qui méritait bien deux articles. Le jardin est tellement grand que nous avons parfois l’impression d’en visiter plusieurs à la fois tant les scènes sont différentes. Malgré la fatigue, nous sommes allées à la découverte de chaque lieu, chaque nouveau décor en appelant un autre.
Dead Combo – Esse Olhar Que Era So Teu (premier morceau introduisant ma dernière blues dans les montagnes de Navacerrada _je vous en parlerai un autre jour…)
La Dutch House, qui fait un peu penser à un décor de film réalisé par Wes Anderson ou un de ces château d’inspiratoin russe qu’on aurait envie de manger comme le château de Kadriorg à Tallinn.Le petit jardin régulier derrière la Dutch House. Entre nous, je préfère les jardins plus irréguliers, inspirés de la nature et moins ordonnés…
Le rangement dans les cuisines me rend toujours curieuse puisque j’essaie d’optimiser l’organisation dans ma propre cuisine. On n’a pas encore trouvé la solution idéale, mais toute piste est bonne à prendre.
Une table d’époque ? Probablement pas…
La cuisine m’a beaucoup rappelé le décor des cuisines dans le film La Favorite. J’en étais tellement perturbée que je suis allée faire des recherches pour vérifier s’il s’agissait bien de ces cuisines-ci qui avaient été utilisées pour les besoins du film. Il s’avère que non, mais qu’effectivement, elles sont assez similaires.
Ma mère se retourne et remercie le noisetier de la laisser se reposer avant de s’asseoir dessus.A un moment, nous nous engouffrons dans une allée avec plein de rhododendrons qui est appelée « l’allée aux rhododendrons ». Logique ! Ici, une espèce de rhododendron appelée coral star, toute en délicatesse !
La Minka est une maison traditionnelle japonaise construite en bois et dans lesquelles vivaient les marchands et les fermiers jusqu’au milieu du 20e siècle. Réalisée dans les matériaux locaux, ce genre de maison résistait bien aux tremblements de terre et pouvait être reconstruite facilement. Éventuellement, le bois pouvait être brûlé donc la maison est entièrement « recyclable », ce qui n’est pas le cas de nos maisons actuelles…
Un pont avec une rambarde assez originale puisque constituée de nombreuses planches métalliques qui permettent de voir un maximum du décor tout en assurant leur rôle de sécurité efficacement.Petit sapin deviendra grand. Il me fait penser à celui chez mes grand-parents qui a fini par entraver le parcours de la tyrolienne du jardin, nous obligeant à fermer les yeux (et la bouche).Acer Rufinerve ou érable japonais à écorce dite en peau de serpent. Cette variété s’appelle Winter Gold et porte très bien son nom. La couleur est tout bonnement lumineuse et dorée !
Tapis de fleurs (1)
Tapis de fleurs (2)
L’union fait la force. Ci-dessus, des milliers de pâquerettes tapissent l’herbe donnant l’impression d’un sol enneigé et surtout, donnant envie d’y faire un roulé-boulé en hurlant « youpiiii ! ».
Un champ de jacinthes sauvages (bluebells en anglais, même si, apparemment, il existe de nombreuses manières de nommer cette fleur), qui me rappelle la maison de mes grands-parents. Ce que j’ignorais, c’est que la moitié de cette espèce se trouve au Royaume-Uni et que c’est finalement moins courant de la voir dans d’autres pays.
Un oiseau vert mystérieux.
Un autre oiseau vert mystérieux. Voire même encore un autre.
Comme d’habitude, c’est dans la zone mettant en valeur les bois et dans l’ombre et la quiétude de la forêt que je me sens le mieux. Parmi les jacinthes sauvages bleutées et les oiseaux verts, nous ralentissons encore un peu le pas dans cette promenade déjà tranquille…
J’ai poursuivi un paon et même s’il n’a pas fait la roue, je trouve cette photo plutôt amusante.Quel est cet animal ? Je n’ai pas pu m’approcher plus près et nous n’avons pas réussi à identifier l’espèce…
Effectivement, c’est haut !
Ma mère, assise sur le banc, en rouge.
En retraversant le jardin, nous tombons sur la Treetop Walkway, une structure permettant de côtoyer la cime des arbres. A mi-chemin dans les escaliers, ma mère redescend, mal à l’aise avec la sensation de hauteur. N’ayant absolument pas le vertige, je poursuis ma montée, toujours aussi enthousiaste. Néanmoins, en haut, avec le vent qui agitait la passerelle, je me suis dit qu’effectivement, j’avais de la chance de n’être ni sujette aux vertiges, ni au mal de mer (ou très peu). Notons que je ne me suis pas forcément attardée non plus, même si j’ai adoré la sensation un peu forte donnée par le fait de marcher sur cette passerelle qui laisse entrapercevoir le sol.
La pagode vue depuis la Treetop Walkway.On entre dans une serre surchauffée donc forcément, la lentille de l’appareil photo ne gère pas très bien le changement de température. Les lunettes de vue non plus.
Parasol naturel.
Fer forgé, peint en blanc avec motifs végétaux et qui rouille un peu… le cliché d’une serre un peu pittoresque.
Chuniophoenix nana, une plante du Vietnam à la couleur incroyable et presque extraterrestre.
Voir une serre dans un jardin botanique, c’est déjà chouette. Alors en voir une, deux, trois, quatre !, c’est le paradis. Je crois que je pourrais vraiment vivre dans une serre. Même la chaleur ne me dérange pas…
Encore une image qui me rappelle une gravure du 19e siècle. J’ai l’impression de faire un saut dans le passé.Dans les serres un peu rouillées, on a l’impression de visiter un bâtiment abandonné dans lequel la nature aurait repris ses droits. De quoi attiser notre sens de la curiosité, de l’exploration et goût pour les histoires post-apocalyptiques.Sur le balcon, d’un bout à l’autre de la serre, dans la lumière magnifique de fin de journée.Un visiteur égaré.Devant le temple d’Éole, bâti en 1763 et perché au sommet d’une butte artificielle.Le Conservatoire de la Princesse de Galles : je ne sais pas pourquoi, mais de loin, j’imaginais bien déjà un conservatoire de cactus.
Je suis en terrain connu : des cactus à tout va !
Un axolotl
Un artichaut ?
Dans le conservatoire, nous observons une scène très amusante qu’on aura aussi qualifiée d’assez British. Un couple est en train de regarder l’aquarium de l’axolotl. La femme s’écrie : « oh, look, an axolotl! ». Ce à quoi l’homme lui répond : « What’s an axolotl? ». La femme lui dit alors : « that’s an axolotl ». « Okay, but what’s an axolotl? ». « Well, it’s axolotl. » Absurde au possible. Mais si vous vous posez la question de ce qu’est un axolotl, eh bien c’est un axolotl.
Une drôle de composition florale, inhabituelle pour les yeux et qui inclut des ananas.Le Rock Garden ou jardin rocheux, dernier jardin au décor unique que nous traversons avant de rentrer au studio…
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