C’est seulement en arrivant dans le quartier Canary Wharf que le charme londonien a commencé à opérer. Dans le tramway, en passant devant les gratte-ciels sur l’eau, j’ai enfin ressenti l’excitation d’être dans le tourbillon d’une grande ville. Nous ne sommes passées qu’en coup de vent dans ce quartier puisque le point de départ de notre balade dominicale se trouvait à Greenwich où nous allions pour visiter le marché et l’observatoire. Que dire de Greenwich à part que c’est l’endroit que j’ai préféré dans tout mon séjour londonien (avec les serres de Kew Gardens, dont je vous parlerai un peu plus tard) ?
Les gratte-ciels miroirs de Canary Wharf.A la gare de Canary Wharf, pour prendre le train jusqu’à Greenwich.Devant le Cutty Sark.
Au bord de la Tamise (1)
Au bord de la Tamise (2)
Au bord de la Tamise (3)
Greenwich sous les nuages
Greenwich est un mélange entre Portland, Seattle et Boston : de l’eau, des gratte-ciels dans le champ de vision, de petites maisons en briques, des odeurs de nourritures qui viennent du monde entier, un petit côté hippie, etc.
Sur la route vers l’Observatoire royal. L’étendue verte qui nous sépare du palais et de la ville donne l’impression d’être séparés du monde.L’Observatoire royal de Greenwich, qui ressemble à un gâteau surmonté d’une cerise.
William Owen, « Margaret Maskelyne (1785-1858) », 1795-1798.
La balle rouge s’appelle la Time Ball : à treize heures, elle tombe pour lancer un signal sonore destiné initialement aux marins.
Une carte astronomique pour reconnaître les constellations.
Il s’agit d’un tout petit musée qui présente les savants qui sont venus faire des recherches à l’observatoire, les familles qui y ont vécu, par exemple les Maskelynes, dont j’ai beaucoup aimé le portrait de Margaret. La collection s’attarde sur les détails, décrivant même les recettes utilisées par la famille lorsqu’elle recevait des invités.
Ma mère utilisant un télescope dans lequel nous pouvions voir… une planète, plus spécifiquement, un sticker en forme de planète.Une ribambelle de chronométreursUn personnage avec une immense moustache ?La Flamsteed Red Time Ball doit remonter vers 12h58 et descendre à 13 heures pour donner son signal quotidien, mais nous avons trop faim pour attendre le signal.
La vue depuis l’observatoire royal
Nous marchons sur le méridien de Greenwich !
Tentative de selfie n° je-ne-sais-plus-combien, avec les sourires, mais toujours pas optimale !
Avant de redescendre, nous profitons tout de même de la terrasse qui offre une vue imprenable sur la ville et le parc, et nous allons rejoindre la horde de touristes pour mettre les pieds sur le tracé du méridien de Greenwich même si cela ne nous fait pas sentir spécialement différentes de l’avoir fait.
Le Marché de Greenwich : paradis des passionnés de nourriture originale (quelqu’un tenté par un burger-ramen ou ramen-burger ?) et d’artisanat. On y retrouve le côté un peu bohème de la côte Ouest des États-Unis (surtout dans le Nord !). Autrement dit, c’est comme si j’étais chez moi et c’est avec exaltation que je me replonge dans ces souvenirs.Cartes postales, affiches, robes bohèmes, bougies dans des tasses de thé fleuries, etc. C’est parti pour une promenade dominicale inspirante !Après avoir tourné trois fois dans le marché, nous décidons de commander notre déjeuner à Ehla pour accorder notre nourriture à la météo. Salade (le mot est faible !) avec du houmous, des falafels, du yaourt, des grains de grenade, des olives, du poulet épicé, etc. L’ambiance du marché est si chaleureuse et me rappelle Smorgasburg à Los Angeles dans cet étalage de stands de nourriture tous plus originaux les uns que les autres. Je m’imagine bien m’y promener tous les dimanches pour y manger un brunch !Ruby’s of London : des desserts vegan, sans gluten et délicieux. Je ne vais pas spontanément vers des cupcakes ou des donuts, mais il faut croire que cette pâtisserie fait exception à ma règle ! Bref, je m’installerais bien à Greenwich !
Donuts matcha-pistache et framboise-rose
Brownie chocolat-rose et cake à la mangue et à la noix de coco
Les Londoniens ne semblent pas très friands de poivre : lorsque nous sommes allées faire nos courses au début du séjour, il n’y en avait pas à l’épicerie ! Heureusement, il y avait les desserts de chez Ruby’s dont je rêve encore aujourd’hui.
wahou ces desserts et cette salade ont l’air délicieux!
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L’Angleterre a mauvaise réputation quant à sa nourriture, pourtant il y a de bonnes (délicieuses :p ) surprises !
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