Second volet de nos aventures pendant les vacances, qui me semblent déjà loin. En l’espace d’une semaine, nous avons revu les candidatures des étudiants pour Oldenborg l’année prochaine, j’ai eu un study break dans mon lounge spécial fromages et j’ai fait une intoxication alimentaire qui m’a clouée au lit tout une journée. Et au moment où ces lignes sont publiées, je dois probablement être dans le bus pour Pasadena avec étudiants. Pourtant, il suffit d’un coup d’oeil aux photos de Big Bear et c’est avec beaucoup de bonheur que je repense aux endroits magiques que nous avons découverts pendant notre séjour…
Le matin, pendant que tout le monde dormait encore (ou presque, puisque Guillaume était également réveillé et en train de travailler dehors, sur la terrasse dans le froid), je m’étais lancée dans la fabrication de crêpes afin de profiter d’un petit moment de solitude avant de reprendre les activités de groupe.Callie et sa crêpe gourmande, juste ce qu’il faut pour vivre de nouvelles aventures à la montagne.
Et ça grimpe partout !
Une photo d’Ariane, qui à côté de celle de Kathryn, forme une jolie composition de lignes parallèles.
Après notre énorme brunch, direction le Castle Rock Trail, une petite randonnée célèbre dans les environs et pas trop difficile pour ne pas décourager Ariane. Nous ne sommes pas au bord du lac, mais dans la forêt, longeant un ruisseau…
L’odeur de pin, d’énormes troncs d’arbre au sol assemblés en composition pittoresques, plein de rochers de granite sur lesquels on peut grimper et de la neige toute blanche : Castle Rock est vite devenu un de mes endroits préférés sur Terre.Surtout, il est facile de s’éloigner du chemin tracé et d’aller explorer tout autour en se faufilant, en grimpant ou en sautant de rochers en rochers. S’orienter est extrêmement facile donc on profite d’un environnement en pleine nature où l’on se sent plutôt en sécurité tout en bénéficiant du même sentiment de liberté. Par exemple, on a fini par perdre le sentier pas trop loin du sommet et pourtant, il n’était pas difficile de deviner où il fallait aller et l’abondance de rochers aux formes variées permet de se frayer un chemin plus ou moins facilement. (photo prise par Ariane)Nous ne sommes pas encore tout à fait au sommet, mais il y a déjà tant de choses à voir. On pose les affaires sur un banc et on part jouer !Callie, spécialisée en géologie, s’est trouvé un grand terrain d’étude. C’est d’ailleurs très amusant de randonner avec elle puisqu’elle nous permet de voir des choses que nous ne remarquons pas habituellement. Je crois que sur cette photo, elle étudie l’espèce de ligne orangée dont je ne me souviens plus du nom scientifique (mais je sais qu’il s’agit d’une sorte de cicatrice dans la roche !)Quand on prend les panneaux signalétiques au pied de la lettre.Guillaume, à l’aise, perché sur son rocher. Nous n’avons pas encore atteint le sommet, mais on profite de la grande ouverture où tout est plus lumineux, plus jaune (et aussi moins froid).« To be under the weather » signifie en anglais que l’on se sent un peu patraque. Est-ce que cette montagne est malade ?Petit clin d’oeil à Bridge to Nowhere et aux nombreuses traversées de rivière. Il y a toujours deux camps : ceux qui détestent ces passages-là et ceux qui les adorent (coucou !) pour pouvoir jouer les aventuriers le temps de quelques secondes.Petite construction réalisée par Callie au sommet, référence aux habitudes prises avec son père lorsqu’elle part en randonnée avec lui.
Photo de groupe avec la belle lumière de fin de journée.
Passerelle vers l’infini.
Le Stanfield Marsh Boardwalk consiste en une longue passerelle en bois traversant une réserve naturelle. Il faut une petite demi-heure pour faire l’aller-retour et nous avons décidé d’y faire un tour après notre balade à Castle Rock, sur une suggestion de Kathryn. On n’aperçoit le lac que de loin depuis Castle Rock alors c’était agréable de pouvoir s’en rapprocher, même s’il n’y avait pas d’eau.
Paysage depuis le Stanfield Marsh Boardwalk Malheureusement la sécheresse a transformé cette portion de lac en immense champ jauni. C’est magnifique, surtout en fin de journée, mais ce n’est pas tout à fait la même expérience…
Pour une fois, j’avais décidé de me remettre un peu à la vidéo même sans mon logiciel de montage favori sous la main… Pour la scène finale, les grands cris d’animaux sont inspirés de cette vidéo. Très fin, n’est-ce pas ?
Paysage brumeux sur le chemin du retour (1)
Paysage brumeux sur le chemin du retour (2)
Avant de rentrer au chalet, nous allons faire un tour dans le village qui a des airs charmants d’Idyllwyld (là où se trouve Halona). Kathryn nous conseille de nous arrêter au North Pole Fudge and Ice Cream Company où j’ai acheté une énorme boite de fudge au chocolat et au sirop d’érable : c’est sucré, mais extrêmement fondant et cela se mange étrangement (beaucoup) trop facilement…
Le soir, c’est croque-monsieur devant une comédie dont j’ai oublié le nom et Alive and Kicking,un documentaire sur le swing. D’ailleurs, en parlant de danse, une fois de retour à Claremont, Callie et moi sommes allées danser quasiment tous les soirs : lindy hop, fusion, et j’ai même eu la chance de renouer avec le tango.