Deuxième jour à San Francisco, deuxième petite robe noire. Trois jours, trois petites robes noires ou comment voyager de manière professionnelle, c’est-à-dire en continuant de véhiculer le cliché de la Française même en vacances. C’est Dimanche, une belle journée pour aller randonner, flâner au parc et faire un tour de manège !
En chanson ? Sur une suggestion de mon papa !


J’aime la ville, et j’aime encore plus trouver des coins de nature en ville. Se retrouver sur les hauteurs de San Francisco, dans le vent et le soleil d’un dimanche matin annonce la journée parfaite pour laisser de côté le boulot et commencer à profiter véritablement de ces mini-vacances. Au moment où j’écris, j’ai passé la journée à 3000 mètres d’altitude près de Claremont et j’ai l’impression que mon cerveau vient de pousser un soupir de soulagement… Le vent, la verdure et les grands horizons vous dis-je.




Après Twin Peaks, direction le quartier de Haight-Ashbury qui ne se trouve pas très loin. On déambule dans une zone très résidentielle où les maisons ressemblent aux manoirs très clichés que l’on voit dans les séries américaines. Les couleurs tranchées me font toujours penser à des décors en carton-pâte ou en pâte à sucre…
Haight-Ashbury : le paradis des boutiques de vêtements vintage, d’objets étranges et ésotériques, de vieux disques, vieux livres, etc. Original, « hispter », alternatif, choisissez l’adjectif qui vous convient le mieux. J’ai l’impression de me balader dans la rue Joffre à Nantes, mais en plus large ! San Francisco est une mosaïque de petits univers accollés les uns aux autres et Haight-Ashbury fait partie de ceux ayant le plus de caractère !


Le Golden Gate Park a de quoi ravir les promeneurs du Dimanche les plus férus d’entre nous. On découvre au détour d’un chemin un vieux manège protégé par une verrière accompagné par un véritable orgue de barbarie. Ni une, ni deux, nous prenons quelques minutes pour choisir notre monture (j’en voulais une qui monte et qui descende en même temps, bien évidemment !) et c’est parti pour un moment délicieux de régression vers l’enfance…

Le prix de la visite de la serre n’étant pas trop dans nos moyens, nous nous contentons d’admirer la splendide collection de dahlias avant d’aller faire une sieste dans l’herbe. Un vrai Dimanche.

Le parc est immense, les animations vont bon train. Il y a même un musée des beaux-arts en plein milieu. Le musée De Young a une architecture très spéciale, mais je trouve qu’elle s’inscrit étrangement bien dans le paysage végétal. Les formes géométriques semblent pourtant dire le contraire ; je ne suis pas vraiment capable d’expliquer pourquoi le mélange des deux est si harmonieux. Si l’esthétique ne vous convainc pas, notez au moins que l’édifice a été construit exprès pour résister aux tremblements de terre…
Parmi les moments magiques à noter, Mykyta décide de m’apprendre quelques pas de samba. On prend d’assaut la scène et petit à petit, quelques passants notent qu’effectivement, l’endroit est pas mal pour danser. Et voilà que Madame enseigne à Monsieur quelques pas de foxtrot et qu’un autre couple s’essaie à je-ne-sais-plus quelle danse…
Puis, il y a ceux qui ne croient pas à la danse avec des chaussures alors décident de corser un peu l’activité avec des rollers. Au milieu de cette ambiance festive et détendue, j’ai ressenti un grand moment de nostalgie face à mes souvenirs d’enfance en rollers.



Est-ce que cet oiseau vous rappelle quelque chose ? C’est un geai de Steller, espèce que j’avais déjà rencontré à Seattle avec Maÿlis le semestre dernier.
Traîner avec trois garçons qui sont davantage intéressés par le sexe masculin vous emmène forcément vous promener du côté du Castro, le quartier gay de San Francisco. Là-bas, tout n’est qu’arc-en-ciel ! C’est un véritable spectacle, une expérience sociologique à part. Nous avons pris un verre dans un bar au décor rouge et noir avec des chaînes sur le mur, mais le thème de la soirée était « gay musicals », c’est-à-dire que tout le monde chantait « Dancing Queen », les chansons du Magicien d’Oz et autres adorables et mièvres chansons.
Nous avons fini dans une discothèque où se déroulait un spectacle tout à fait fascinant de drag queens. Je n’ai malheureusement ni vidéo, ni photo, car la batterie de mon appareil photo a injustement décidé de me lâcher. J’ai cependant obtenu les photos de mes amis, mais la qualité n’est pas assez bonne pour être exposée sur le blog…
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