Quelques dizaines de litres de thé ingurgités ainsi que quelques dizaines de pages écrites plus tard, je suis pourtant de nouveau installée devant mon écran avec un thé en train d’écrire, cependant le contexte est nettement plus agréable. Il est temps de boucler la série sur San Francisco !
Lundi matin, nous sommes de retour dans le Castro pour prendre un solide petit-déjeuner à Orphan Andy’s. Très… américain dirais-je, mais je crois que vu toute la nourriture équilibrée consommée ces derniers jours, je n’étais plus à ça près.
Décoration amusante
Des toasts, des pommes de terre, de la béchamel, des oeufs et toujours ce café américain sans trop de goût…
La veille, nous étions au Castro pour y passer la soirée. Revoir le quartier de jour prend une autre dimension. On retrouve l’ambiance chaleureuse et un peu alternative de Haight-Ashbury, les arc-en-ciels en plus…
Aucun doute sur l’endroit dans lequel vous vous trouvez.Des arc-en-ciels en guise de passages piétons.
Alamo Square.
Les sept « Painted Ladies » sont ces petites maisons victoriennes ou edwardiennes, chacune d’une couleur différente. Pour l’anecdote, nous savions que les « Painted Ladies » valait le coup d’oeil, mais nous cherchions…des femmes sous la forme de sculpture ou peinture, mais pas des habitations !
Le grand objectif de la journée était de marcher du Castro jusqu’au Palace of Fine Arts, autrement dit de parcourir une bonne partie de la ville. Google Maps nous indiquait une heure et demi de marche alors cela nous paraissait plutôt tranquille. Sauf que l’application n’indique pas vraiment le relief étrange de San Francisco et nos gambettes ont étaient mises à rude épreuve…
Du violet, du rose… Toujours ce décor « carton-pâte » qui me fait penser à Disneyland.Cette maison portait un nom français du style « Château de… », mais je ne me rappelle plus exactement.Cette photo tente de rendre justice à la grande rue montante que nous avons presque escaladée…
Des installations étranges dans la rue
Un décor pour Halloween
Le pire est qu’une grande montée peut être accompagnée d’une grande descente alors que l’on marche tout droit et la logique de construction de la ville devient particulièrement obscure… Aussi, je me demande vraiment comment les personnes âgées ou handicapées moteur se débrouillent pour vivre dans un tel environnement !
Le Palace n’est plus très loin !Ah le voilà ! Avec un petit pigeon pour prendre la pose.
Le Palace of Fine Arts date initialement de 1915, mais si j’ai bien compris, il a été démoli et reconstruit dans les années 1960. Il est issu d’une commande pour le Panama-Pacific International Exposition, l’équivalent d’une exposition universelle. Très romantique dans sa construction, nous avons l’impression de nous promener dans un jardin du XIXe siècle. Le choix politique du style n’est pas trop difficile à comprendre…
Palace of Fine Arts et fin de journée font bon ménage !Je trouve cette photo prise par Alex assez amusante. On y retrouve mes objets de voyage indispensable : le tote bag « Oldenborg » et l’appareil photo. Cela change de l’agenda et de la tasse de thé, une fois de retour sur le campus.Vous ne trouvez pas qu’on dirait un animal ?Et que serait un article de l’Astroniste sans étalage de nourriture ? Nous sommes allés dîner au bord de l’océan dans un Fish & Chips qui proposait du poisson et des crevettes frites (encore un repas bien équilibré !). Le soir, j’emmenais Alex et José danser le blues et la fusion dans un club appelé Shades of Blues : une fantastique soirée, même pour les débutants !
Votre commentaire