Une nouvelle série sur Nantes dédiée au VAN (Voyage à Nantes), ce désormais célèbre festival d’art contemporain qui a lieu chaque été dans la ville… Mais ce n’est pas tout ! Maÿlis est venue spécialement de Bordeaux alors nous avons joué le jeu touristique à fond ! D’un côté ou de l’autre de l’Atlantique, il faut croire que nous sommes inséparables…
Faire découvrir Nantes le temps d’un week-end m’a permis également de jeter un oeil neuf sur ma ville. Tous les monuments, tous les musées, tous les restaurants, tous les cafés, tous les points de vue ! Comment tout faire en deux jours et demi ? Surtout, lorsque l’on est avec quelqu’un à qui on tient particulièrement, on est d’autant plus enthousiaste à l’idée de faire découvrir des lieux qui nous sont chers !

Nous avons déjeuné dans une de nos adresses favorites (le midi seulement !) pour sa décoration originale avec d’énormes boites à thé Mariage Frères et sa cuisine simple, mais efficace. Nous avons repris des forces, avons rattrapé les dernières nouvelles, et c’était très drôle de retrouver Maÿlis en France. On visite, on papote, on visite, on rigole, on visite. Au final, d’un côté ou de l’autre de l’Atlantique, rien n’a vraiment changé…
Le soleil était de la partie, ce qui a un peu contredit tout ce que j’ai toujours dit sur Nantes la Grise. Nous ne savions pas combien de temps le beau temps allait durer alors après le déjeuner, nous nous sommes surtout promenés dans les endroits en plein air : remparts du château, Jardin des Plantes, rives de l’Erdre et l’Île de Versailles.

Après un petit tour au Jardin des Plantes, mon amie Margaux est venue nous rejoindre en ville. Nous devions allez voir l’exposition Entrez Libres dans l’ancienne maison d’arrêt ; cependant, lorsque que nous avons vu l’énorme file d’attente à l’entrée, nous avons rebroussé chemin…
A la place, nous sommes allés voir l’oeuvre de Nicolas Darrot, BLKNTRNTL, au théâtre Graslin. Le titre de l’oeuvre est associé au nom d’un groupe anarchiste londonien du XIXe siècle, Black International. J’ai apprécié l’effet de cette oeuvre imposante, qui m’a vraiment dérangée, voire inquiétée quand j’étais assise sous ce drapeau géant. L’artiste a également exposé sur la place Graslin et dans le temple du goût. Dans le premier cas, le médiateur nous avait fait miroiter quelque chose d’extraordinaire pour un résultat finalement très décevant. Dans le second, j’en reparlerai dans un autre article : en tout cas, il est tard au moment où j’écris donc j’essaie de chasser ces images qui m’ont fichu la chair de poule afin de pouvoir dormir tranquillement.

Après avoir été recalé de La Cigale (pas le bon moment) et du café des chats La Maison d’Elise (plus assez de place), on n’est toujours pas à court d’idées ! Après l’effort (réduit, j’en conviens), le réconfort dans un salon de thé on ne peut plus nantais. Debotté fait les meilleurs chocolats chauds de la ville, chocolat auquel je n’ai pas cédé du fait de l’anticipation de la sensation de lourdeur qui s’ensuivrait. Mais, si vous n’avez pas déjeuné, le chocolat Debotté est une valeur sûre !



Déjeuner, goûter, et nous n’en avons pas encore fini avec la nourriture ! Après cette première virée nantaise, nous sommes rentrées à Basse-Goulaine chez ma tante où nous avons mis en place un atelier « rouleaux de printemps »…
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