Une nouvelle promenade angevine dans un petit musée à l’ambiance unique et permettant de découvrir celui qui est peut-être l’artiste le plus célèbre de la ville. Pierre-Jean David (1788-1856) ou David d’Angers (nom qu’il empruntera pour se distinguer du peintre Jacques-Louis David) est un sculpteur angevin dont une grande partie de l’oeuvre est exposée dans une ancienne abbaye au toit fait de poutres métalliques et de panneaux de verres.
En musique avec Leopold Godowsky (on a un peu d’avance sur l’époque du sculpteur…)

La galerie est baignée d’une lumière très douce due aux nombreuses ouvertures et sa diffusion via la pierre aux tonalités beige chair, blanc crème, gris perlé, ivoire, etc. Bref, vous l’aurez compris, il se dégage une ambiance sereine et ressourçante, soit tout ce que j’attends d’un musée d’art… Notons au passage la note espiègle avec M. Ambroise Paré en pleine réflexion devant une (belle ?) paire de fesses.

Cette promenade parmi les sculptures est aussi une véritable plongée dans l’Histoire et nous faisons connaissance avec les grands personnages contemporains de David d’Angers. Portraits réalistes empreints d’une grande humanité, nous finissons pas reconnaître assez facilement les traits des écrivains, des philosophes, des scientifiques. La présence forte et vivante de chaque individu sculpté s’avère vraiment troublante…

Notons toutefois que la femme n’est vraiment pas à l’honneur parmi les modèles de David d’Angers. Nous en avons repéré quelques-unes : des écrivaines, poétesses, comédiennes. Entre George Sand et Marceline Desbordes-Valmore, on s’imagine qu’il fallait au moins être une femme à la personnalité dite romantique et romanesque…




