La LA County Fair, tout comme les fêtes foraines ou les foires en général, n’est pas un endroit vers lequel j’irais spontanément. Pomona College organisait une sortie pour passer la soirée dans cette longue (un mois !) et célèbre foire. Une fois de plus, on voit les choses en grand, très grand et même si je n’irai pas toutes les semaines là-bas, la LA County Fair vaut le coup d’oeil pour sa démesure et son éclectisme.
Avec une équipe de résidents de langue en forme !
Franco (un étudiant de mon couloir français) et Ayaka, tout en rose devant la petite grande roue.
Après quelques mésaventures avec le bus (où se trouve l’entrée dans ce lieu immense ? Le bus va-t-il passer sous le pont malgré sa hauteur ?), on traverse le long parking à pied en direction des lumières colorées. Comme un monde ayant poussé comme un champignon au milieu de nulle part, la fête foraine révèle déjà son caractère un peu dystopique, mélancolique et bourdonnant à la manière de Lost in Translation…
Je tranche dans le décor avec ma robe de geek et mon manteau d’aventurière. Mais s’il y a une chose qui m’enthousiasme au plus haut point ici, c’est l’idée d’aller faire un tour de grande roue.Avant toute chose, où sommes-nous déjà ? La photo d’avant, nous étions au milieu des lumières artificielles, la photo d’après, nous voilà plongés dans une ambiance « safari ».
Il est tard et les autruches sont fatiguées.
Ines, posant dans une petite hutte très pittoresque.
Concrètement, je ne suis là que pour deux choses : la grande roue et les animaux. Et peut-être l’ambiance pour flâner et laisser libre cours à mes rêveries « spleen-esque ». En regardant les photos après coup et en les triant pour cet article, je me suis rendue compte que notre parcours n’avait ni queue ni tête. J’aurais pu trouver un autre fil directeur, moins chronologique, et en même temps, je crois que le ballottement d’une atmosphère à une autre rend mieux de cette manière.
Une galerie d’art. Oui, il y a une galerie d’art avec une vraie exposition (un commissaire d’exposition, des cartels explicatifs et tout le tintouin) en plein milieu de la foire. Pour peu, on porterait presque notre cornet de chichis dans une main et un verre de champagne dans l’autre. (une exposition de Judith Hernandez et Patssi Valdez intitulée One Path, Two Journeys).Pattsi Valdez, The Birthday, 2000 : une peinture qui me rappelle un peu les images du jeu de société Dixit.Après la galerie d’art, la salle des dragons et de la magie !
Une chèvre plutôt audacieuse.
Il doit être tard pour les cochons…
On dirait un chien…
Coucou !
Après les animaux fantastiques, les animaux de la ferme. Je suis allée caresser ces petites bêtes : les règles d’hygiène sont très strictes ici et nous devons conscieusement nous laver les mains avant/après avoir touché les animaux. Dans le fond, c’est une bonne idée. Cependant, j’ai parfois l’impression qu’il s’agit d’une paranoïa plus que d’un principe de vie.
Après les animaux fantastiques et ceux de la ferme, les collections de papillons. Vous suivez toujours ?Et après les papillons à collectionner, les insectes à manger.
Adorables !
Il est tard pour les petits agneaux…
Tentative de communication inter-espèces.
On passe d’enclos en enclos pour admirer les lapins, les chèvres, les cochons, les chevaux et toute la ménagerie que vous pouvez imaginer. Nous avons raté la course de cochons, mais à la place, on s’est installés sur des bottes de foin pour écouter de la musique country. Vous vouliez un cliché américain ? C’est fait !
Je n’ai pas de photo (non floue) du concert alors je vous montre ce magnifique moulin à vent à la place…A côté de la ménagerie, le cirque et ses acrobates.
Pourquoi un corbeau ressemble à un bureau ?
« Si le monde n’a absolument aucun sens, qui nous empêche d’en inventer un ? »
« Si vous connaissiez le Temps aussi bien que moi, dit le Chapelier, vous sauriez qu’on ne le perd pas. Il se perd tout seul. »
Un quart d’heure avant de rentrer, nous atterrissons dans une exposition florale sur le thème d’Alice au Pays des Merveilles. C’était très coloré, un peu loufoque et par conséquent, nous nous sommes un peu perdus parmi les tableaux floraux : disons que nous avons voulu vivre l’histoire à fond !
José & Mykyta
Mykyta & Maggie
La fine équipe de résidents de langues
Un code barre « français » avec Franco
Language Residents, Promo 2017-2018 (photo presque officielle) avec Franco en guest-star.
Posant avec Mykyta (ce tableau me fait penser à l’émission « D’art d’art ».
J’ai trouvé cette petite peluche rouge.
Le tableau dont est inspiré ce photobooth s’appelle « American Gothic » de Grant Wood.
Notre visite a été ponctuée de nombreux arrêts pour prendre des photos dans les photobooths ci-dessus. Je n’en ai jamais vus autant réunis dans un seul endroit et je n’ai pas mis la moitié des photos que nous avons prises !
Dernière photo ?Non, car j’ai réussi à avoir mon tour de grande roue !! Et j’ai même une vidéo pour terminer cet article « éclectique » en lumières, couleurs, folies et musique.
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