Cela fait trois ans et demi que je tiens ce blog et l’Astroniste n’a jamais connu de pause aussi longue ! Avec un nouveau grand projet dans les pattes qui occupe tout mon temps libre, j’ai dû mettre de côté pas mal de choses. Le blog étant un des derniers sur liste des choses auxquelles je voulais bien renoncer pour un temps, je vous laisse imaginer à quel point c’est le bazar. C’est un bazar passionnant certes, mais je me rends compte que même en faisant des choses passionnantes au quotidien, en faisant des rencontres formidables, j’ai besoin de mes « rituels » à côté pour profiter de ces moments magiques. Alors tout doucement, je me remets en mouvement : voyager, explorer, écrire, étudier, pratiquer une langue étrangère, jouer du piano, tester quelque chose nouveau, faire du sport, s’étirer en regardant une série et danser, toujours danser. Peu importe du moment qu’on bouge et qu’on crée.
Recalculating… Rerouting…
2020 : prendre l’itinéraire le plus rapide ou l’itinéraire touristique ? Nous ne sommes que le 5 janvier, et j’ai l’impression que cela fait déjà plusieurs mois que cette nouvelle décennie a démarré. Pourtant, 2019 a été forte en émotions alors que j’avais déclaré de manière très solennelle à la fin de l’année 2018, quand je m’étais enfin installée dans mon appartement et que j’avais enfin un travail fixe, que j’en avais déjà beaucoup vu et que j’étais désormais prête à rester hors de ma zone de confort. Je ne croyais pas si bien dire… Je ne peux pas dire que c’était une mauvaise année. C’était juste une année avec des hauts très hauts, tellement hauts, et des bas très bas, tellement bas, que j’ai vécu plusieurs années en une. 2020 continue sur cette lancée, avec son lot de joies, de nouvelles expériences et de déconvenues dans un pack « tout-en-un ». Poursuivons donc l’itinéraire touristique, avec quelques photos des festivités de cet hiver !
De retour à Claremont et au Borg sur fond de swing
J’ai passé beaucoup de temps à imaginer ce que ça ferait d’être de retour. Honnêtement, je m’imaginais souvent que j’allais me mettre à pleurer. En réalité, dans le Metrolink entre L.A. et Claremont, j’étais surtout fatiguée, pour ne pas dire un peu blasée. Une fois dans le village, j’étais toujours chez moi. Bruits de skateboards sur le bitume et odeur de bois séché au soleil. Je suis arrivée à Oldenborg et me suis installée chez José comme si je descendais de mon appartement pour prendre le thé. Pieds nus, assise par terre. La valise en plus, certes. Mais les murs sont toujours roses et mes amis et moi partageons la même impression qu’on ne s’est quittés qu’hier…
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Do you speak Oldenborg?
J’ai officiellement clôturé ma dernière semaine de travail à Oldenborg, terminé les examens et au moment où vous lisez ces lignes, je suis probablement à Crystal Cove ou dans les alentours en train de profiter du plein air près du Pacifique. Que dire ? Alors que tout est encore frais dans ma tête, que je vois des visages pour la dernière fois, ces derniers jours ont été très intenses. Je ne suis pas triste, au contraire, j’embrasse avec beaucoup de sérénité tous ces moments. Alors sans s’étaler davantage en longues phrases sentimentales, voilà les dernières images prises d’un Oldenborg qui se trouve également sur le point de fermer un chapitre.
Halloween est une saison
Changement d’heure et températures plutôt basses pour la région : c’est un bonheur de marcher le matin sous le soleil et la fraîcheur automnale. Je reviens sur ces dernières semaines où je me suis découvert une nouvelle passion pour Halloween, tout en festivités et créativité.
Promenade éclectique à la LA County Fair
La LA County Fair, tout comme les fêtes foraines ou les foires en général, n’est pas un endroit vers lequel j’irais spontanément. Pomona College organisait une sortie pour passer la soirée dans cette longue (un mois !) et célèbre foire. Une fois de plus, on voit les choses en grand, très grand et même si je n’irai pas toutes les semaines là-bas, la LA County Fair vaut le coup d’oeil pour sa démesure et son éclectisme.
Une rentrée solaire
J’ai retrouvé le décor familier de Pomona College, j’en redécouvre certains aspects, j’accueille avec enthousiasme les nouveautés. C’est une rentrée bien différente de la précédente : sans avoir l’impression d’arriver en terrain conquis, je me rends compte que j’ai toutefois réussi à m’affirmer un peu plus et à me sentir encore plus libre d’être moi-même. Un vent frais souffle sur le campus, un petit quelque chose qui indique que même si les temps s’assombrissent, éclipse ou pas, on continuera de briller. Avec des guirlandes lumineuses, avec le soleil, avec des paillettes.
Avec Starlight de Muse, car c’est le morceau qui passait à 10h21 lorsque l’éclipse était à son apogée.