Nous voilà en Estonie après une longue pause sur le blog ! Je viens conter nos aventures de l’autre côté de l’Europe quasiment deux mois après notre voyage, mais la « réaclimatation » a été plus que nécessaire, d’autant plus que je suis désormais installée dans une ville qui m’était presque inconnue jusqu’à maintenant.
J’ai enchaîné petits coups de mou, galères technologiques, intenses sessions de travail et grands moments d’inspirations, si bien que l’Astroniste arrive bientôt avec quelques surprises et nouveautés !
En attendant, je vous invite à découvrir ce charmant petit pays de 1.3 millions d’habitants pour lequel j’ai eu un petit coup de cœur…
Avec Nouvelle Vague, groupe que j’ai souvent entendu dans les restaurants estoniens…
J’ai passé les premiers jours… à faire la limace chez ma soeur à Tallinn. Le décalage horaire et le changement de rythme ont eu raison de moi. Heureusement, l’Estonie affiche une « dolce vita » à sa manière : le fait de sortir au moindre rayon de soleil, de profiter d’une cuisine simple et toujours de qualité et la discrétion des gens qui permet de recouvrir un certain anonymat changent un peu de la frénésie dans laquelle j’ai pu vivre ces derniers mois.
J’ai commencé à explorer la ville, petit bout par petit bout, en me disant que je n’avais pas besoin de me presser : Jérémy arrivait quelques jours plus tard donc j’aurais tout le temps qu’il me faut pour visiter à nouveau Tallinn.

Une des choses qui m’ont frappée ici, un peu à la manière de Boston, c’est l’utilisation de la technologie au service de la ville et de la société. J’en avais déjà eu un aperçu à distance via les échos rapportés par Grete ou Andréa*. L’utilisation du numérique semble montrer que l’Estonie possède une longueur d’avance sur tout le monde de ce côté-là. De plus, comme dans n’importe quelle ville aux hivers rudes que j’ai visitée jusqu’ici, le réseau des transports publics est très bien développé.
*Il y a aussi cet article du Monde (seulement disponible dans son intégralité pour les abonnés malheureusement).





Bars, cafés et restaurants, installés dans des vieux locaux, des roulottes ou des wagons proposent une cuisine simple mais ô combien délicieuse.

De retour à la maison (enfin, chez Andréa quoi !), la cuisine est revenue au centre de nos activités principales (comment ? ça l’a toujours été dites-vous ?). Nous avons notamment découvert le tiramisu de Giulia, la colocataire italienne d’Andréa. N’étant pas très fan du café, elle prépare son gâteau avec du café au lait bien sucré et elle place de la pâte à tartiner aux noisettes entre des biscuits au chocolat et la couche de mascarpone.
Grete est également venue mettre la main à la pâte et nous avons improvisé un atelier « rouleaux de printemps ». Je ne l’ai jamais fait à Pomona, et cela me l’a été « amèrement » reproché : je crois que je sais ce qu’il me reste à faire à la rentrée !
Pour les colocataires d’Andréa, cela a été une véritable expérience culinaire ! D’ailleurs, Giulia arbore d’ailleurs son premier rouleau de printemps avec panache (voir ci-dessus). La cuisine comme expérience sociale : un sujet sans faim.





Andréa s’est également intégrée à une communauté internationale lors de son séjour d’étude en Estonie. Une amie l’avait invitée à venir à une soirée destinée à faire découvrir celle qu’on appelle aussi la République de Chine. On apprend donc quelques anecdotes, mais une fois la présentation passée, les organisateurs ont été un peu submergés par le nombre inattendu de participants. Toujours un peu dans le brouillard dû à mon horloge interne toujours réglée sur l’heure californienne, je m’assois sur une chaise et attend patiemment la fin étant trop épuisée pour chanter des chansons taïwanaises, ou manier des baguettes tout en m’essayant à la calligraphie.

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