Depuis que je suis revenue à Nantes, je me suis rendue compte que j’ai quitté la ville (ou ses environs) assez peu souvent. Heureusement, Nantes recèle encore de nombreux secrets à découvrir et ses coins de nature atténuent (légèrement) le manque de montagnes californiennes… Néanmoins, comme à Claremont, rester longtemps au même endroit, aussi charmant soit-il est parfois un peu étouffant. Aussi, quand Peggy nous a proposé de visiter « son » château à Missillac dans la Brière, nous avons accepté avec grand plaisir.
Moins d’une heure de route et nous voilà prêts à jouer les châtelains pour la journée.Avec Sophie et Aidan, à l’heure du goûter.
Dans la chambre grandiose aménagée dans une chapelle.
Avec Sophie… et moi !
Peggy est venue nous chercher à la station de bus en voiture et c’est une équipe joyeuse qui se met en route vers le château de la Bretesche. La mise en scène est parfaite puisque jusqu’au dernier moment, nous n’apercevons absolument rien de l’édifice. Un dernier tournant et on tombe des nues face au château majestueux donnant sur un lac immense.
Observables depuis la fenêtre de la cuisine, les ragondins (ou rats musqués ?) se pavanent dans le jardin.
L’extérieur comme l’intérieur est majestueux. En pénétrant dans les appartements de Peggy, le décor à base de boiseries, vitraux et longues draperies donnent envie de vouloir écrire des romans…
…et plus particulièrement, écrire des romans gothiques.Repus après notre grand goûter, nous entamons une balade digestive autour du lac. Une partie du parc a été réaménagée en golf, néanmoins, cela ne gâche rien au paysage et il est toujours possible de suivre quelque chemin à travers les bois pour retrouver un peu de pittoresque.Tout possède plus de cachet avec un lac…Du vert, encore et encore. Les bambous très touffus et qui bruissent me rendent joyeuse.
Le château encadré de verdure (1)
Le château encadré de verdure (2)
Nous avons évidemment photographié le château sous toutes les coutures… Les abords du château sont classés aux Monuments Historiques et on comprend vite pourquoi.
Notez aussi qu’on a l’impression d’être seuls au monde. A part quelques golfeurs et un groupe d’élèves en train de faire de la course, nous n’avons croisé personne.Cette photo devrait figurer dans les brochures de Pomona College pour inciter les étudiants à aller étudier à l’étranger (et plus particulièrement en France). Des sourires et des châteaux, que demander de plus ?Cette petite fabrique est très mystérieuse. Reliée à d’étranges tuyaux, il en sort un bruit sourd, mais nous n’avons pas pu savoir à quoi sert la machine qu’elle abrite.Encore ce fier petit air d’explorateurs sur une île à la végétation luxuriante…
Peggy et Sophie
Aidan
De retour de notre promenade, nous nous remettons en route en direction de Nantes, vers un lieu bien familier. Les conversations vont bon train sur la vie à Claremont, à New York, à Nantes, sur les différences entre les Etats-Unis et la France, sur le processus d’écriture : c’est inspirant de se mettre au vert !
A Basse-Goulaine, chez ma tante, nous retrouvons Alex pour un petit dîner à la française, c’est-à-dire avec l’apéritif et des croque-monsieurs comme plat de résistance.
Jouer avec les reflets dans l’eau.
Le jardin des plantes s’illumine de lumières et couleurs un peu mystérieuses.
Une structure étrange.
Peggy nous abandonne pour refaire la route jusque chez elle, mais je poursuis la soirée en compagnie d’Alex, Aidan, Sophie et toute une bande d’étudiants d’IES au Jardin des Plantes pour leur Nuit Féérique. C’est beau malgré le monde et l’organisation un peu brouillonne des passages pour les visiteurs, mais nous nous arrêtons pour écouter une chanteuse d’opéra qui vient apporter encore plus de magie au lieu.
Les serres dans la nuit permettent de créer de jolis jeux d’ombres et de lumière.A l’intérieur des serres, on peut entendre des reinettes de Guadeloupe minuscules chanter. J’avais eu l’occasion de les entendre un soir où j’étais allée faire une visite nocturne du Jardin des Plantes. Pas plus grandes qu’un ongle, elles font pourtant de jolis sons particulièrement clairs.
c’est un beau château comme ceux de la Loire
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