Chômage technique dû à des problèmes d’ordinateur et par conséquent, zéro accès aux photos, ce qui était un peu embêtant. Cependant, après presque trois semaines de silence, l’Astroniste est de retour !
C’est la rentrée à Pomona, avec toutes les bonnes choses qui vont avec : réunions administratives, soirées d’accueil des étudiants, nouveaux cours, beaucoup de devoirs… et forcément un blog mis un peu de côté. Alors, faisons une pause loin de la Californie ensoleillée pour aller faire un tour du côté de la Bretagne et plus précisément Quimper. J’ai eu la chance de pouvoir y passer quelques jours en amoureux avec Jérémy pour le nouvel an, alors la tempête était peut-être de passage, cela ne nous a pas empêchés de profiter de la région.
Avec Maurice Ravel, compositeur que j’écoute énormément en ce moment…
Alors oui, il y a eu une tempête et le retour vers Nantes avait des allures post-apocalyptiques avec des arbres couchés ou arrachés sur la route (et je vous passe les détails sur les cabanons détruits et le grand accident de voiture), cependant nous avons eu énormément de chance puisqu’il n’a quasiment jamais plu lorsque nous étions dehors. Pour ainsi dire, la pluie était très forte lorsque nous roulions en voiture au point de nous décourager de sortir, pourtant, tout s’arrêtait ou presque lorsque nous mettions le nez dehors. Autrement dit, vu les circonstances, autant dire que c’était parfait…
Dans les rues de Quimper, on déambule à droite à gauche jusqu’à tomber sur la place de la cathédrale. Evidemment, nous décidons d’y jeter un coup d’oeil et quelle drôle de surprise d’entrer dans l’édifice et de se rendre compte que le choeur est légèrement désaxé par rapport à la nef centrale…


Le ciel couvert donne une teinte rose tout à fait charmante à la ville. Notre balade se poursuit jusqu’à la tombée de la nuit et nous nous mettons à l’heure américaine, c’est-à-dire que nous sommes allés dîner à 18h30…




Quimper le soir recèle de surprises. Nous avions décidé de ne pas trop traîner, car nous étions fatigués et qu’il faisait un peu froid, mais nous sommes tombés par hasard sur un spectacle de rue avec un défilé onirique de créatures marines lumineuses. Ambiance à la Jules Verne, je suis bien évidemment sous le charme. Et ce n’est pas fini !




Le ciel est complètement couvert, mais il ne pleut pas. Mieux encore, j’adore cette épaisse couche de nuage homogène qui diffuse la lumière harmonieusement et ne donne pas l’impression d’un ciel lourd. Associée à l’architecture de pierres grisâtre, c’est une nouvelle balade hors du temps qui s’annonce.

En entrant dans l’église de Locronan, nous sommes accueillis par un hôte tout à fait particulier : un chat noir et blanc arrive en bondissant et nous suivra tout le temps de la visite. Je n’avais jamais vu de sapin dans une église. Je n’avais jamais vu de chat dans une église non plus. Pourtant, tout va très bien ensemble. Locronan revêt petit à petit un petit air de fantaisie dans mon imaginaire : un endroit où les arbres poussent dans la pierre comme dans une bande-dessinée de François Shuiten et les chats ont des allures d’animaux de compagnie de vieux loup de mer fumant la pipe au coin du feu.

Retour à Quimper pour le déjeuner où j’assouvis mes envies de poisson cru dans un tout petit restaurant japonais déniché par Jérémy. Je tombe sur un morceau de poisson tout à fait fondant et savoureux et me rends compte qu’il n’y en a que deux : « Jérémy, c’est bien parce que c’est toi que je te donne le second morceau pour que tu puisses savoir à quel point c’est délicieux » ou les vraies preuves d’amour.

