De retour de Noirmoutier, et presque aussitôt repartis en ayant juste le temps de déballer, faire une machine, préparer les nouveaux bagages, et de dîner avec Andréa. On part en Suisse dans un contexte particulier : on part suivre une formation de danse à Genève, je rencontre la famille de Ryan pour la première fois (et pour ça, on visitera Zurich, Ebnat-Kappel et Genève… autrement dit, on traverse le pays), et on teste le digital nomad (travailler et voyager en même temps). Il faut donc un peu de préparation. Premier stop : Zurich. Je ne parle pas un mot de suisse allemand. Je ne parle pas un mot d’allemand tout court. Cela ne m’a pas empêché d’adorer la petite vibe alternative de la ville où l’on peut se mettre au vert facilement, mettre les pieds dans l’eau pendant sa pause déjeuner en centre-ville et manger vegan sans passer pour des extrémistes.



Un matin, Ryan nous propose d’aller à Uetliberg, un des sommets offrant un joli panorama sur Zurich et assez populaire, car il est facilement accessible en transports en commun. Nous n’étions pas en avance pour prendre le train alors nous nous sommes dépêchés de préparer nos affaires. Ryan s’étale de la crème solaire consciencieusement (le visage, les oreilles, les bras, les jambes) et trouve qu’elle a une texture bizarre… ce qui est normal si on utilise du shampoing en guise de crème solaire. Nous avons tout de même réussi à attraper le train et à monter jusqu’à Uetliberg !


En haut de la tour, la vue est époustouflante : une belle introduction au pays !


Ce qui est top avec Zurich, c’est que des coins de nature sont facilement accessibles. Vingt minutes de train et vous êtes en haut d’une montagne. J’aime le côté « alternatif » de la ville, ainsi que l’influence allemande qui me donne l’impression que les gens font preuve de plus de savoir-vivre qu’en France : on sent la différence en arrivant à Genève, et je ne parle même pas du retour en France.


Avant d’aller déjeuner, on passe par l’ancien jardin botanique aujourd’hui entretenu par l’Université de Zurich… comme le nouveau en fait. On visitera le nouveau jardin botanique dans l’article suivant !


L’autre chouette aspect de Zurich, c’est qu’on peut manger vegan assez facilement. On s’arrête à Roots, qui propose un concept intéressant pour éviter les idées préconçues : ne pas dire qu’ils ne servent que de la nourriture vegan. Délicieux, et Ryan a même pu goûter de l’açai !

Le long du lac de Zurich, les gens se baignent et se prélassent sur des plateformes en bois, comme les otaries de San Francisco. Nous sommes en pleine semaine, mais il y a une douceur de vivre mélangée à l’agitation de la ville qui est vraiment agréable.



A côté de l’appartement de Marc et Seraina, il y a de grands terrains de sport et de grands terrains vagues, complètement vides (si ce n’est la faune locale). Et on a encore l’impression de se promener dans un monde parallèle.



Au Schwimmbad Oberer Letten la population est très jeune et les maillots de bain, très originaux (je répète « original » souvent, mais c’est vraiment l’effet que me fait Zurich !). On remonte le courant à pied, puis on se met à l’eau et on se laisse porter jusqu’à retrouver l’endroit où sont installés Marc et Seraina.
Oh et puis voilà Marc et Seraina, qui nous ont si bien accueillis (et qui font les meilleurs pains pitas de la Terre !).
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