A peine de retour sur le continent, j’ai déjà repris le ferry en direction de Saaremaa, cette fois en compagnie de ma famille. Après une visite express de Saaremaa avec Grete et Samuel, cette fois, j’y resterai plus longtemps avec un « port d’attache » dans la capitale à Kuressare. Suivez le lien si vous êtes perdus et vous deviendrez bientôt incollable sur la géographie de l’Estonie. Capitale charmante qui relève plus du village que de la ville, on y trouve un château donnant sur la mer et suffisamment peu de touristes pour que l’on hésite à partager le secret de ce lieu encore « préservé ». Au château de Kuressaare, la personne à l’accueil nous demande d’où on vient et s’étonne de nous entendre dire « France ». On s’est demandé si c’était parce qu’il y avait peu de Français, ou peu de Laotiens qui se disent Français…
Je commence à bien le connaître ce ferry ! Le saumon y est délicieux et la stratégie est de partager le plat avec sa soeur ou alors il est impossible de le finir.« Du pur style ‘Andréa’, qualité inégalée et inchangée depuis maintenant 24 ans ».Autour du château de Kuressaare, un moulin et un petit groupe de touristes. On ne se marche pas dessus.
« Il est joli ce gros caillou »
Honorant notre patrimoine asiatique comme il se doit
Honorant notre patrimoine asiatique comme il se doit (bis)
Andréa regrette de ne plus avoir sa paire de méduses aux pieds pour marcher dans les algues.
Jouer le rôle de la grande soeur « mais c’est seulement de la salade !! »
La mer Baltique : peu salée, peu profonde, des méduses qui ne piquent pas et une température qui n’a (presque) rien à envier à la Méditerranée. Voilà, c’est dit, ayons une petite pensée pour tous les vacanciers qui ont lutté cet été pour trouver une place où poser leur serviette sur la plage…
Soleil au beau fixe et château aux allures de contes de fée.Les photobooths, ça marche toujours.Au château, le personnel n’est franchement pas bavard. Tandis que l’extérieur du château a des allures féériques, le musée à l’intérieur nous plonge dans une autre ambiance.
Andréa « adôôôre » les muséeums d’histoire naturelle.
A la découverte des locaux.
Un musée d’histoire naturelle dans l’enceinte du château.
A l’intérieur, le musée ou plutôt les musées sont immenses. Nous avons zappé l’exposition temporaire pour nous concentrer sur la collection permanente : un muséum d’histoire naturelle (complètement en Estonien donc incompréhensible, mais on profite quand même de l’ambiance) et un musée d’histoire, avec Saaremaa comme fil directeur. L’histoire de l’occupation soviétique à Saaremaa est extrêmement intéressante et la documentation sur place est très, très riche, pour ne pas dire dense. C’est un musée à faire en plusieurs fois pour profiter pleinement des informations à disposition.
Parfait pour Halloween !L’humour soviétique. C’est difficile de présenter l’Histoire en toute neutralité : la manière d’exposer les faits, le fait d’en omettre ou d’en mettre d’autres en avant relèvent de choix qui en disent long une culture. Pour cela, je trouve l’histoire des musées et l’étude de la muséographie particulièrement passionnantes
Tempêtueux !
Vue depuis le café située dans une des tours du château.
Vu le temps, on est bien mieux à l’intérieur : ça tombe bien, il y a de quoi rester occupé pendant des heures dans ce musée.
Mon sens de l’orientation étant toujours aussi aiguisé, nous avons emprunté un nombre d’escaliers inimaginable pour tenter de suivre la chronologie proposée par le musée, en vain. Quoiqu’il en soit, tout en haut, il y a un café avec une jolie vue panoramique sur les alentours !
A table !
Dans le salon, on regarde quoi à la télé ce soir ?
J’ai toujours beaucoup aimé les reconstitutions, être plongée dans des atmosphères immersives. La reconstitution d’un appartement à Saaremaa dans les années 1960 a donc forcément été ma partie préférée du musée. Plus encore, j’étais surprise de constater que le mobilier me faisait beaucoup penser aux appartements de Minsk d’aujourd’hui. La capitale biélorusse figée dans le passée…
J’aime beaucoup ce portrait d’Andréa, pris sur le vif, donnant l’impression qu’elle vit dans ce décor.Les pots pour bébé semblent particulièrement confortables.Encore une maison qui me fait penser à un conte de fée.Tentative plus ou moins réussie de reconstitution d’un moulin.L’humour soviétique (bis).La fosse aux lions : toute une aventure ! La légende veut qu’on jetait les prisonniers dans cette fosse afin d’être dévorés par des lions affamés. Ma soeur me demande d’ouvrir la marche « en éclaireur » en cas de mauvaise rencontre. Je m’avance au-dessus de la fosse, avant d’entendre un rugissement de lion qui me fait faire un bond de chat et un demi-tour plus rapide que l’éclair.
Notre appartement à Kuressaare « qu’il est bien pour y vivre ».
Des myrtilles, toujours plus de myrtilles.
Saaremaakera, la meilleure pizzeria selon l’amie de Grete. La décoration est vraiment amusante.
C’est Halloween, que voulez-vous ?
Le détail qui fait la différence.
Un burger vegan avec la fameuse « viande » appelée « Beyond Meat » qu’on a pu goûter pour la première fois. Cela fait vraiment illusion !
Prochain arrêt, le bout du bout de l’île de Saaremaa…
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