Après avoir quasiment fait le tour du monde, je vous propose de visiter cet exotique pays qu’on appelle « France ». Eh oui, après quasiment une année de pérégrinations, je passe une partie de l’été dans la région angevine avant de retourner travailler en Californie. Place au Plessis-Bourré, un château plein de secrets…
Bienvenue dans un des plus grands châteaux du Val de Loire, dans la commune d’Ecuillé !Au XVe siècle, Jean Bourré vient s’installer dans les environs et fait construire ce charmant château du Plessis-Bourré, quoique là, on tourne le dos à l’entrée principale. Les douves apportent à l’ensemble un certain cachet.Avant de pénétrer dans le logis seigneurial, on peut apercevoir les armoiries du roi Louis XI.
A l’étage du logis seigneurial, une des pièces (la Salle du Parlement) à été aménagée en petite salle de concert.
Un portrait de Jean Bourré, datant du XVIIe siècle.
Nous avons décidé de visiter le château le 10 juin, car un événement particulier se déroulait ce jour-là. C’était effectivement une journée consacrée aux métiers de l’artisanat d’art. Malgré tout, le château n’était pas noir de monde, et c’était plutôt sympathique de voir le château « habité ». Jérémy était aux anges et s’arrêtait à chaque atelier pour observer, poser des questions et faire son curieux.
Détails de la porte datant de la fin du XVe siècle menant à la Salle du Parlement, salle principale dédiée à la réception des hôtes. On retrouve les armoiries royales, mais aussi deux autres symboles pouvant être interprétés comme des symboles alchimiques. D’après les explications qui nous ont été données, la rosace à cinq pétales pourrait représenter cinq éléments (le cinquième étant celui de la pierre philosophale) et le singe symboliserait l’intelligence malicieuse, celle « qui résout tous les problèmes ».
Bonjour magnifique plafond à caissons de la Salle des Gardes !
Encore une fois, tout est truffé de symboles alchimiques avec un sens de lecture secret de ces dessins.
Un phénix.
J’étais happée par le décor : le château recèle de secrets et de petites anecdotes qui lui confèrent un charme fou. La présence de tous ces symboles liés à l’alchimie n’est pas étrangère à l’ambiance tout à fait inspirante qui règne dans ces lieux. Saviez-vous qu’en plus, le château avait servi de décor au film Peau d’Âne de Jacques Demy ? Il y est d’ailleurs exposé une chaise à porteurs qui avait servi pour le tournage.
La chambre à coucher, au décor très ostentatoire.La bibliothèque tout en longueur et dans laquelle nous avons évidemment passé le plus de temps.
Une collection d’éventails, on n’en voit pas souvent !
Petit plan de travail en contre-jour.
Un témoignage de la Révolution française avec le vandalisme des armoiries de Jean Bourré. Ces traces de l’Histoire sont assez bouleversantes.
Plongés dans la contemplation des ouvrages, on entend dans la cour une démonstration d’escrime artistique, fond sonore qui vient ajouter à l’ambiance immersive.
La Chapelle Sainte-Anne, restaurée après la Révolution française.
Suivre la lumière…
…pour trouver les vitraux qui ne sont plus d’époque (les premiers ont été vendus).
Chacun des artisans est venu mettre sa petite touche personnelle, cherchant le meilleur endroit pour poser son stand. Nous avons discuté avec quelques-uns et ça a été à chaque fois des rencontres tout à fait charmantes…
Une oeuvre d’Elisabeth Jan pour laquelle nous avons eu un gros coup de coeur.A l’extérieur, forêts et champs de blés : parfait pour une promenade champêtre.
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