Aujourd’hui, je vous emmène visiter le Muséum des Sciences naturelles d’Angers, un musée que Jérémy, originaire de la ville, n’avait encore jamais visité. Ce musée prend place dans l’hôtel Demarie, qui vient poser un décor un peu passéiste tout autour de la collection, mais c’est ce qui fait tout le charme de ces musées…
Bonjour l’accueil un peu sinistre, quoique majestueux !Jérémy en Professeur de Sciences nat’, ça le fait aussi, non ?En haut des escaliers, une rambarde en fer forgé, des carreaux noirs et blancs et des imitations de marbres : ambiance rétro à souhait dans cet hôtel bâti au début du XIXe siècle.La ronde des animaux, parfois étranges (voir ci-dessous).
« Vous n’en avez pas marre d’avoir la tête constamment à l’envers ? »
Un ornithorynque (combien de « y », de « h », de… ?) : seul mammifère pondant des oeufs !
Un tamarin empereur avec des « moustaches » qui lui donnent un air très sage.
Une des originalités de ce musée vient de la présence d’un espace consacré au métier de taxidermiste. J’aime bien la taxidermie lorsqu’elle est exercée dans un cadre scientifique. Malheureusement, c’est un savoir-faire qui se perd…
Jérémy, perdu dans la contemplation d’un tigre.
Dans les jardins du musée
On entre dans un bâtiment, on ressort dans un jardin avant de rentrer dans un autre bâtiment : la promenade est plutôt insolite, et comme je l’ai déjà remarqué à Angers, on est en plein centre-ville et pourant si tranquilles…
Une partie du matériel utilisé par le taxidermiste, surveillé par une immense grenouille-taureau.Une très belle collection de coléoptères, mais aussi de tiroirs !
Les membracides, insecte homochromes et homomorphes : les voyez-vous ?
L’Isabelle de France avec de très mignonnes antennes en forme de feuille.
Besoin d’une loupe peut-être ?
Une chevêche des terriers surprise, ou bien c’est sa tête habituelle.
On entend presque les bruissements d’ailes !
Toujours cet accueil « chaleureux »… Je me sens surveillée.
« Troglodyte mignon » : quelle poésie…
L’exposition temporaire s’intitule « Drôles d’oiseaux » et bien qu’assez courte, présente des volatiles en tout genre. Sur un pan de mur noir, plusieurs oiseaux de toutes les couleurs étaient exposés : un vrai carnaval de plumes !
Coquillages et crustacés, enfin, fossiles et minéraux, squelettes et étiquettes écrites à la plume, boiseries et vieilles vitrines : pas de doute, nous sommes dans un musée d’histoire naturelle ! Nous avons traversé le jardin (que vous pouvez voir un peu plus haut) pour quitter le musée zoologie et rejoindre le musée paléontologique.
La photo souffre un peu du reflet dans la vitre, mais je vous l’avais dit, les étiquettes écrite à la plume sont bien là !
En sortant de la grande salle de paléontologie, je m’arrête devant la magnifique porte sculptée par Pierre Louis David, le père du célèbre David d’Angers. Tel père, tel fils !
Oh des fiérodactyles (Adèle Blanc-Sec, quand tu nous tiens…).
Une météorite tombée en 1822 à Angers, et plus particulièrement dans notre rue ! Le dessin illustratif montrait la météorite et au second plan un muret avec un chat noir. On peut vous dire que le chat noir est toujours là !
En arrivant sur Angers, nous ne nous sommes pas jetés sur le musée des sciences naturelles tout de suite, car on nous avait dit qu’il était plutôt petit… Eh bien, certes, il ne s’agit pas du Louvre, mais « petit » n’est sûrement pas le premier mot qui me vient à l’esprit quand il s’agit de définir ce musée. Les collections sont vraiment complètes et il faut bien quelques heures pour faire le tour du musée. Même si l’on n’est pas un grand passionné du sujet, la visite reste agréable pour déambuler dans ce genre d’environnement un peu « hors du temps »…
On ne trouve pas des étoiles que dans le ciel ; on en trouve aussi dans l’eau ! Il s’agit de fossiles de crinoïdes, qui ne sont pas des végétaux, mais des animaux marins et qu’on appelle pourtant « lys de mer ». Pourquoi faire simple lorsque l’on peut faire moins simple ?
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