Sortons un peu de Stockholm pour aller nous promener dans l’archipel, direction Djurö ! Après quelques jours dans la capitale, mes parents ont loué une maison sur une des îles pour changer un peu de décor (et parce qu’on n’a jamais assez d’eau autour de nous !). Les gens se disent bonjour quand ils se croisent dans la rue, les voisins sont adorables, la boulangerie fait d’excellentes pâtisseries, ma famille a découvert les joies du Fika et nous avons passé autant de temps sur terre que sur mer. L’archipel n’est qu’à une heure en transport en commun de Stockholm : on aurait presque envie de s’y installer de manière permanente !
Exploration de l’île à pied avec ma mère et Ryan : on a trouvé la plage particulièrement bondée… quatre personnes en train de pique-niquer ! Le cadre est idyllique avec de jolis chemins boisés, des points de vue permettant d’admirer la beauté de l’archipel, et il y a probablement plus de cerfs et biches que d’humains…
Le soleil est là, les températures dépassent 25 degrés en journée : à nous les déjeuners sur la terrasse !La prinsesstårta (ou gâteau de la princesse) est un dessert traditionnel suédois. Il s’agit d’une génoise fourrée à la crème chantilly et recouverte de pâte d’amandes (tout ce que j’aime). Les desserts suédois sont souvent pleins d’amandes ou d’épices (cannelle, cardamone, et safran à Noël). Si vous n’aimez ni les amandes, ni les desserts épicés… vous pouvez encore tester le réglisse salé !
Vacances sportives en perspective ! J’ai emmené mon paddle avec moi sur l’archipel, ravie d’avoir un plus grand terrain de jeu à explorer. Pendant ce temps, ma mère et Andréa testent la barque fournie avec la location de la maison. C’est moins simple qu’il n’y paraît !
Assis ou debout, seul ou à deux : la sensation de liberté sur l’eau me manque un peu maintenant qu’il fait trop froid pour faire du paddle. Trop froid ? Dans les groupes de réseaux sociaux, je vois que les Suédois continuent les activités aquatiques en portant des combinaisons épaisses, une couche de laine mérinos, un bonnet et des chaussons néoprènes : la difficulté ici est de trouver le bon équilibre pour avoir suffisamment chaud, mais pas trop pour ne pas être en train de suer dans sa combinaison. Je ne suis pas encore prête à sauter le pas, mais peut-être l’année prochaine ?Pas de montagnes en Suède, mais beaucoup d’eau. On pourrait avoir l’impression que c’est « toujours la même chose », mais je ne me lasse pas encore de toutes les nuances de couleurs que l’on peut voir sur l’eau. Magique !De retour sur la terre ferme : apparemment Thomas et Ryan sont plus à l’aise sur l’eau !
Parce qu’on a apparemment encore de l’énergie à dépenser, on fait les singes sur les terrains d’entraînement physique en plein air (avec vue sur l’archipel, bien évidemment). Bien plus sympathique que la salle de sport habituelle !
Nouvelle journée dans les îles suédoises et c’est parti pour une nouvelle expédition dont on se souviendra longtemps. Ryan et moi sur le paddle, Andréa et Thomas sur le canoë (emprunté aux voisins). Notre objectif : partir de la côte Ouest et aller explorer la partie Est de Djüro jusqu’à Barnholmen.J’avais vu sur la carte qu’il y avait un passage un peu étroit permettant de passer de l’autre côté de l’île, mais j’ignorais à quoi il pouvait ressembler. Les voiliers sont assez tranquilles, mais les bateaux à moteur nous envoient dans les roseaux… Passage super amusant avec plein de (gentilles) méduses à admirer dans l’eau.
A gauche, Thomas et Andréa galèrent à se remettre sur le droit chemin après le passage d’un bateau motorisé. A droite, la situation est de nouveau sous contrôle. Je revois la scène comme si c’était hier !
Aqua Marina, mon alter ego pour l’été.Thomas et Andréa, sur le canoë le plus cool de la Terre : un canoë d’aventuriers et qui vient avec sa bande-son (dites-moi que je ne suis pas la seule à avoir eu cette chanson dans la tête !)Dernière photo pleine d’insouciance avant le retour… un chouïa plus chaotique. Le calme avant la tempête…Bleue, grise, rose, argentée… que d’eau, que d’eau !
Dans l’après-midi, le vent se lève et on se rend vite compte qu’on n’avance plus aussi vite qu’à l’aller… on n’avance plus du tout en fait. Cette histoire s’est terminée en paddle tracté par le canoë avec deux heures (ou plus !), de pagayage à contre-courant et de course épique contre le vent pour rentrer à bon port. Etrangement, nous ne sommes pas allés au terrain de jeu pour faire plus de sport ce jour-là et je suis maintenant les directions et vitesses du vent sur une application. Je vous avais bien dit que ce canoë était fait pour l’aventure !
Pas stressés pour un sous, j’ai réussi à capturer cette chouette photo d’Aqua Ryan, superbement assorti au paddle.
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