Seconde journée en compagnie du groupe d’étudiants américains du cours de gastronomie ! Après un solide petit-déjeuner, nous allons passer quelques heures à la Cité du Vin, un musée sur le thème du vin tout récent (il a ouvert en 2016). Avant de rentrer à Nantes, nous nous arrêterons aussi à Cognac pour visiter le Château Royal et les caves de cognac. Le soleil est toujours de la partie et moi qui ne serais pas allée spontanément visiter un musée sur le vin ou sur le cognac, j’étais ravie d’avoir eu l’occasion de découvrir de nouvelles choses !
Jamila Woods – Zora(sa musique m’a accompagnée tout le printemps dernier et c’est reparti pour une nouvelle saison)
L’architecture rappelle le mouvement du vin dans un verre. Personnellement, je trouve l’édifice plutôt réussi et il me rappelle un peu le MoPOP à Seattle.
Muséographie au top !
Zoe n’apprécie pas trop ces drôles de spaghettis en plastique. Ils me rappellent un peu les oeuvres de Jesus Rafael Soto donc cela m’amuse !
Concentrées !
On nous met un casque sur la tête accompagné d’un audioguide qui se met en marche lorsque nous approchons d’un cartel. C’est très interactif et joliment fait, pas le temps de s’ennuyer. D’ailleurs Emma s’approche de moi et me donne l’heure : je me retourne et me rend compte que je n’ai visité que la première zone du musée sur la dizaine existantes. Oups. Je prends tout de même le temps de construire un tonneau virtuel avec Emma et Zoe, et nous sommes désormais incollables sur le sujet…
Ambiance planétarium dans le musée……mais au lieu d’étoiles, nous voyons des oeuvres d’art en lien avec le vin.
Il est déjà tard alors nous déambulons dans le reste du musée pour nous imprégner de l’ambiance. Je m’arrête toutefois pour écouter le discours d’Hélène Darroze car il s’agit d’une des rares femmes étant chef cuisinière et qu’elle parlait du vin avec beaucoup de passion. Un autre moment amusant était devant le bar à « odeurs » et le jeu de reconnaissance des différentes couleurs du vin. Même si on n’apprécie pas forcément la boisson, passer du temps dans le musée n’est absolument pas désagréable !
Petite photo prise du 8e étage
Alors, lequel allons-nous tester aujourd’hui ?
Une idée originale pour son plafond.
Tchin !
Un vin blanc très sec pour Emma, un vin blanc très moelleux pour Zoe (« j’ai des goûts d’enfants ! ») et un vin rouge très puissant pour moi. Nous sommes allées voir le sommelier en lui indiquant nos goûts et c’était finalement assez drôle de voir que nous avions des préférences vraiment contrastées. De plus, cela nous a même permis de tester plusieurs sortes !
Avec Emma et Zoe dans le belvédère. Déguster un vin avec vue panoramique sur la ville de Bordeaux possède un certain cachet.La vue est impressionnante, le paysage un peu décevant…L’heure du déjeuner !La boutique de vins, magnifique. J’y suis restée à long moment à juste en faire le tour de nombreuses fois et admirer les étiquettes sur les bouteilles.Après une nouvelle virée dans le bus surchauffé, nous voilà à Cognac !
Le noir sur les murs est un champignon qui adore le cognac…
Un petit peu de verdure avec une espèce que je ne connais pas. On dirait du houx mais plus feuillu et plus clair.
« Si vous voulez faire un deuxième étage, vous pouvez parce qu’il y a déjà une ouverture ! »
Des traces de la Révolution avec ce cygne et cet ours décapités.
La salamandre : cinq années d’histoire de l’art m’ont bien fait intégré qu’il s’agit de l’emblème de François Ier.
Les étudiants avec notre guide. A l’intérieur, ça commence à sérieusement se rafraîchir.Dans la salle des gardes, qui a servi de caves à cognac, de prison et aujourd’hui de salle de concert.Les gravures réalisées par les prisonniers, toujours touchantes.Les caves humides. L’odeur de cognac est enivrante et lorsque la guide nous sort le nombre astronomique de litres de cette boisson qui s’évapore dans l’air, on comprend mieux pourquoi.
Une toile d’araignée avec une araignée bien cachée.
On apprend à lire les tonneaux, et une fois le système compris, on a l’impression de découvrir de véritables trésors.
Les caves sèches. Les tonneaux sont plutôt « jeunes »
N’appréciant pas spécialement les alcools forts, la visite est néanmoins passionnante. Très vite, on découvre que fabriquer le cognac est en réalité un art, avec un maître de chai qui serait un peintre mêlant les cognacs tels des couleurs sur une palette pour recréer un goût spécifique. Nous avons aussi vu le chai « paradis » qui abrite des cognacs vieux d’une centaine d’années au moins et on a l’impression de découvrir de véritables trésors.
De la publicité pour les cognacs Otard à travers le monde (1)
De la publicité pour les cognacs Otard à travers le monde (2)
Nous terminons le parcours de visite avec différentes affiches publicitaires pour le cognac à travers le monde et c’est plutôt amusant à regarder, surtout lorsque l’on voit que le cognac est parfois déguisé sous la forme d’un médicament pour entrer dans des pays où l’on ne boit pas d’alcool. On peut aussi sentir quatre types de cognac, du plus jeune au plus vieux. Tout le monde s’accorde sur le fait que l’extra-vieux a le parfum le plus attirant, mais je préfère le troisième qui a une odeur de forêt…
Mon cognac préféré (en parfum). Mon préféré, mais pas suffisamment pour en acheter une bouteille souvenir.Prêts pour la dégustation ! On nous fait tester deux cognacs différents, mais avant, il faut tenir les verres dans la paume de sa main pour réchauffer la boisson. Evidemment, j’ai les mains gelées… Au programme : un cognac VS (Very Special, soit moins de deux ans de vieillissement) et un cognac VSOP (Very Special Old Pale, soit quatre ou cinq ans de vieillissement, il me semble).Clairement, le plus jeune des deux cognacs est franchement agressif pour mon palais peu entraîné. Étrangement (pour moi, mais il paraît que c’est logique), le plus fort est beaucoup plus agréable à boire. En tout cas, j’ai bien dormi dans le car en rentrant.
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