Mais quel est le menu de ce soir ?

Tandis que Tamara et Joaquin s’occupent de râper le fromage, Chris s’occupe de la playlist et en trouve une intitulée « Fondue music » : parfaite !

Martin voulait vraiment manger une fondue avant la fin du semestre. Pas très motivée au départ (où allons-nous trouver le fromage ??), je cède à l’enthousiasme commun et à l’idée de faire un petit dîner à l’appartement.
J’attrape la recette du Banc Bleu, la fromagerie dans laquelle j’ai travaillé pendant quatre ans durant mes études à Nantes, et nous partons à Trader Joe’s pour faire nos courses. Ting conduit, Martin, excellent pédagogue, lui sert de moniteur d’auto-école, et je m’installe à l’arrière avec Yoda. A part l’ail, nous avons besoin de trois ingrédients : du bon fromage, du bon vin blanc sec, et du bon pain. On respire, tout va bien se passer. On attrape le comté (« 180 jours d’affinage » affiche fièrement l’étiquette _mon comté 18 mois me manque tellement…), le gruyère et l’emmental, trois baguettes de pain et du muscadet (soyons bon Nantais).

Au final, la fondue est plutôt réussie et l’on s’amuse à enrouler les fils de fromage qui semblent infinis.



Après la fondue vient le dessert, simple salade de fruits, jolie, jolie, jolie, que nous avons twistée avec de la crème fouettée.
Etant en période d’examens, Ariane et Grete ont dû se montrer raisonnables et n’ont pas pu venir. Cependant, Grete est arrivée après le dessert en tenue de sport pour venir déposer la polaire que je lui ai prêté quand elle est partie au ski. « Je pars faire un peu d’exercice ». Joaquin et moi venions de nous installer dans mon lounge, lui pour étudier, moi pour écrire des articles pour l’Astroniste. Après un moment d’hésitation, j’ai enfilé ma paire de baskets, suivie de près par Joaquin et tous les trois sommes allés nous offrir une course nocturne post-fondue.
Je les ai amenés dans mon lieu de course matinal (la ferme de Pomona) et nous avons donc couru dans les bois sombres, juste éclairés par la pleine lune. Magique ! Néanmoins, je n’irai pas retourner courir seule dans les même conditions : des statues sont placées à certains croisements de chemin et en reflétant les rayons lunaires, leur aspect fantomatique est tout simplement effrayant ! Bouh !
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