Mon calendrier personnel est basé sur celui des écoliers. Je commence l’année en septembre et profite des vacances d’été pour faire le point et faire de nouveaux projets. Alors, quand je parle de rentrée, je parle de septembre, de l’automne, des derniers rayons de soleil avant l’hiver. Je profite du calme avant la tempête (ou des vacances avant le lancement de nouveaux projets professionnels et non-professionnels ce mois-ci !) pour me remémorer les événements marquants de ces derniers mois et remarquer que sous les couches de fatigue, de stress et des cases non cochées de toutes les choses que j’aurais dû faire (ou pas), il y a eu beaucoup de joie, d’inspiration et d’apprentissages. Et je souhaite que cela continue en 2023 !
Lire la suite « La rentrée et ses nouveautés »Hej hej 2022 ! Préparer Noël à Stockholm
Après un mois de novembre sacrément tristoune, décembre est arrivé accompagné d’une grande vague de froid, de la neige, et de petits moments festifs pour apprendre à apprécier la saison actuelle. Nous avons survécu à la journée la plus courte de l’année et j’ai donc l’impression (peut-être fausse) que le pire est derrière nous. Alors je profite des décorations lumineuses, de la neige, du jazz de Noël, du parfum du vin chaud et de tout ce qui pourrait nous faire imaginer être dans une comédie romantique de Noël.
Lire la suite « Hej hej 2022 ! Préparer Noël à Stockholm »De Nantes à Poitiers, suite et fin de l’été indien
Sale temps pour les envies de voyages et de sorties. Je viens d’ailleurs de réécrire la phrase précédente qui ressemblait à « Sale temps pour les envies de voyages et de voyages », preuve que ce n’est vraiment pas simple en ce moment. J’ai envie de Bardenas Reales, de Colorado Provençal et de Griffith Observatory. J’ai beau me dire qu’il y a pire, chaque fois qu’un élève au lycée me dit que « ça n’a pas de sens », j’arbore mon plus grand sourire forcé et masqué, mais au fond, je vacille un peu… et la vie continue. Nous pouvons encore sortir, nous rencontrer dans la rue, et au musée, parfois au restaurant, et nous pouvons même encore danser ! Dans cette ambiance de « stand-by », j’essaie de chasser cette pensée que le pire reste à venir même si elle a étonnamment du bon aussi ! Parce oui, si le pire est à venir, autant décomplexer et faire les choses qui comptent vraiment pour nous, non ?
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Minsk : « Grand cœur et swing triste » (1/3)
Après l’escale lettone hors-du-temps, j’atterris dans la capitale biélorusse dans un aéroport aux airs de bunker russe avec des avions aux logos un peu trop « rétro » pour être rassurants (et encore dans mon souvenir, ils sont plus jaunes que blancs). La Biélorussie se veut destination touristique, mais personne ne parle anglais. Il est possible d’y voyager pour trente jours maximum à condition d’arriver et de repartir via l’aéroport, et d’avoir une assurance de voyage. Une fois sur place, on dispose de cinq jours pour s’enregistrer en ligne (sur un site écrit en russe, bien évidemment) ou auprès des autorités locales. Minsk, c’est finalement la cohabitation de plusieurs extrêmes : un passé très, très lourd et des tentatives de modernisation très rapides, une envie de développer le tourisme sans aucune infrastructure dédiée à cela, une atmosphère particulièrement mélancolique associée à de sublimes éclats de créativité et de joie. Tiraillée entre toutes ces directions, la capitale semble figée dans une espèce de bourdonnement sourd d’où s’échappent parfois quelques éclats de rire ou rais de lumière un peu magiques.
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« Sur l’Erdre, voguent petits et grands bateaux » et autres histoires de canards, de jardinage et de cité médiévale
Comme d’habitude, j’ai toujours un temps de retard dans la narration de mes histoires. Ma consommation de mouchoirs n’a pas baissé : quand ce n’est pas le pollen, ce sont les larmes, et quand ce ne sont pas les larmes, c’est un rhume carabiné digne d’un mois de janvier. Alors j’ai ressorti les bottes et les promenades sur l’Erdre ou au bord de la mer ne sont qu’un vague souvenir, sans mauvais jeu de mots. Vivement le retour du soleil…
« Step Bump, Step Bump Bump! » Un semestre de danse à Claremont et ailleurs
« Dancing is musi » Grete sème son enthousiasme comme à son habitude avec cette petite phrase signifiant que la danse est un baiser (musi en estonien). Il reste une dizaine d’articles sur mon aventure aux Etats-Unis à raconter. Celui-ci est un peu particulier, comme tous les articles de danse, car peu de photos m’appartiennent. Pourtant, la danse aura été une grosse part de mon quotidien et j’espère qu’elle le sera encore pour un moment.
Cette chanson me rappelle une soirée de West Coast Swing à CLU (California Lutheran University). Sous les projecteurs violets, c’est la première fois que je voyais le générique de fin du film de mes années en Californie tout en dansant. « Starring Marina in her own role » avec des images de visages heureux dans un cadrage de film des années soixantes et une atmosphère rétro en néon rose et bleu…
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Spring Break (1/2): « Des antilopes et des ours »
J’aurais pu voyager dans un autre pays ou m’exiler dans un autre Etat, mais alors que l’aventure Pomona touche à sa fin, j’avais surtout envie de passer du temps avec mes amis. Oui, le beau temps toute l’année me manquera ainsi que la nature diverse et variée de la Californie, mais pas autant que les gens. Alors que certains étudiants sont partis au Danemark et en Islande, ou à Hong Kong pour la semaine de Spring Break, je suis allée à Big Bear Lake, à deux heures de Claremont où le paysage est pourtant complètement différent de celui de mon quotidien. Et avant cela, j’étais à Lancaster pour une convention de West Coast Swing…
Corinne Bailey Rae – Put your records on
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