Stockholm regorge de galeries marchandes, de marchés couverts, de marchés d’automne et de marchés de Noël. Sur une recommandation d’un collègue de Ryan, nous sommes allés nous promener à Solna, autour du château d’Ulriksdal. Cela a l’air loin de Stockholm, mais les transports en commun sont vraiment efficaces ! Nos journées en semaine sont bien remplies du fait du travail et des études, et nos soirées aussi, car nous essayons de reprendre la danse de manière un peu plus assidue. Le dimanche, nous passons un peu de temps en cuisine pour préparer les repas de la semaine et allons généralement nous entraîner au studio de danse tout l’après-midi. Les pauses dans la nature sont donc plus que bienvenues ! Et les Suédois.e.s pratiquent très bien l’art de la relaxation, que ce soit avec la pause café, les ambiances dans les bars, les spas, ou les promenades en pleine nature…
Andrea Motis & le WDR Big Band – Brisa (j’écoute l’album Colors & Shadows tous les jours et c’est mon meilleur remède contre le manque de lumière. En plus, il s’accorde étrangement bien avec l’ambiance de Noël)
On a tenu le plus longtemps possible avec nos déjeuners sur le balcon les jours de grand soleil, mais il fait désormais trop froid. Le week-end, nous avons définitivement adopté le brunch (et c’est mon repas favori de la semaine !)Un matin, nous nous sommes réveillés dans cette étrange atmosphère rose……et le ciel orné d’un immense arc-en-ciel en demi-cerle quasi-parfait.Le métro de Stockholm est réputé pour les expositions d’art dans ses stations et c’est tellement plus agréable que les immenses et immondes panneaux publicitaires parisiens !Arrivée à Solna où l’architecture nous surprend encore.Il est apparemment très normal de passer au travers d’une forêt pour rejoindre une destination en ville, pour faire ses courses, pour aller au travail, mais je ne m’y suis pas encore habituée.Nous voilà au marché d’automne, en face de l’orangerie du château d’Ulriksdal. Le marché est minuscule et un peu décevant. Sans Swish, l’application permettant de faire des paiements avec son téléphone, il est également impossible d’acheter quoi que ce soit. Voilà un trait particulier de la société suédoise. Il y a une certaine forme d’uniformisation (tout le monde s’habille de la même manière, tout le monde utilise les mêmes produits et outils technologiques) et une mentalité qui rappelle un peu celle d’une ruche : les données personnelles telles que votre adresse (avec un lien vers un site web pour vous envoyer des fleurs), âge, situation maritale, salaire et nombre d’animaux de compagnie sont publiques, les fenêtres n’ont pas de volets et tout le monde est toujours tout le temps au même endroit au même moment. Conclusion : pour un peu de tranquillité, partez dans la direction opposée. Vous serez peut-être jugé.e.s, mais comme les Suédois.e.s sont aussi très poli.e.s, personne ne vous dira rien. Bref, pour en revenir à Swish, le fameux Graal s’obtient en ayant un numéro de sécurité social, un compte en banque suédois et un numéro d’identité bancaire qui ne s’obtient qu’après avoir reçu sa carte d’identité suédoise. On n’entre pas dans la ruche n’importe comment.Même si le marché est minuscule, le parc autour du château vaut le détour ! Ici, on s’aventure dans le « Bosquet de Carl Hårleman », ce dernier étant un architecte suédois du 18e siècle. Voilà donc le château d’Ulriksdal, et sa pendule bloquée sur midi.Comme d’habitude, je trouve que les bâtiments autour du château sont plus attrayants que le château-lui-même. Ci-dessus, l’orangerie devant une colline superbement éclairée par la lumière de fin de journée (peut-être devrais-je dire fin du jour, car à 15h, il reste encore quelques heures avant d’aller dormir).L’orangerie n’est pas visitable, mais j’ai tout de même réussi à en capturer quelques images.Ryan et moi continuons notre balade au bord de l’eau, seuls, alors que la ruche est en train de prendre un café au marché.Paysage paisible dans la lumière automnale : tout à fait ressourçant.Quelques impressions d’automne sur le chemin du retourIl y a plein de magasins de seconde main dans Stockholm, parfois bon marché, parfois très chers. Celui-ci est plutôt accessible et m’a donné envie d’introduire de nouveaux meubles (mais qui sont anciens, enfin, vous voyez ce que je veux dire) chez nous. Je suis tombée sous le charme de ce magasin quand j’y ai trouvé une copie du cheval à bascule de mon enfance ! Sur la photo, Ryan regarde un tabouret bleu, qui est le même modèle que celui que j’ai depuis toute jeune. Est-ce que je deviens vieille…ou vintage ?De retour à l’appartement, avec une vision du quartier assez singulière. Jeudi 18 novembre, 16h15, toutes les lumières s’éteignent. La moitié de Stockholm se retrouve plongée dans le noir et la panne de courant va durer deux heures. Quelle drôle de sensation, surtout qu’à 16h, il fait déjà nuit noire. J’allume les trois bougies que nous avons, tente de faire un peu plus de lumière en combinant une lampe torche et la carafe d’eau… et me dis que nous n’avons pas forcément eu la meilleure idée du monde en rangeant les lampes frontales dans une boite fermée en haut d’un placard. Disons que lorsqu’on m’a dit que l’hiver était sombre en Suède, je ne m’attendais pas vraiment à ça…Heureusement, les couchers de soleil sont toujours uniques et fascinants… Pour terminer, quelques souvenirs de l’été avec ces photographies de notre ami Stéphane prises pendant notre premier cours de danse donné à Stockholm. C’est l’occasion pour moi de partager avec vous un chouette projet en 2022 : Ryan et moi allons donner des cours de danse réguliers et on attend ce moment avec beaucoup d’impatience et d’enthousiasme !
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