Les expositions qui ont lieu au Château des Ducs de Bretagne sont toujours des valeurs sûres. Je me souviens encore de celle sur les Samouraïs que j’avais même visitée plusieurs fois. Ainsi, lorsqu’une nouvelle exposition est annoncée au Château, j’y vais les yeux fermés. Cela tombe bien, car les deux expositions qui ont lieu actuellement, Amazonie : Le Chamane et la Pensée de la Forêt et Rock ! Une Histoire Nantaise invitent autant à écouter qu’à regarder.


Un message à l’entrée de l’exposition nous explique que nos yeux s’habitueront à l’obscurité, nécessaire à la bonne conservation des objets exposés. Le décor est en noir et blanc, et la vidéo qui nous sert d’introduction montre également des images d’archives en noir et blanc. La voix un peu surannée donne l’impression d’être en train d’écouter une description dans un vieux cartoon. Je m’attendais à une immersion dans des nappes de vert, mais il n’en est rien. C’est un cartel situé à l’étage suivant qui me permettra d’interpréter ce parti pris à ma guise. Dans la forêt amazonienne, le sens qui prime, c’est l’ouïe, contrairement en Occident où nous sommes plutôt gouvernés par la vue et le toucher.


Entre deux étages, on profite du photobooth pour prendre la pose et partager nos messages écolos…

Au deuxième étage, on pénètre dans une salle sombre à l’atmosphère sonore prenante : les sons de la forêt amazonienne. Un cartel indique que des contes sonores se lancent à intervalles réguliers. Je commençais déjà à me sentir un peu bizarre dans cette salle et je m’étais dit que cela devait être dû à l’obscurité, au froid à l’intérieur, à la forte chaleur dehors, etc. Lorsque le conte sonore a démarré, les instruments et les chants me donnaient l’impression d’avoir envahi tout l’espace mental que j’avais de disponible : impossible de me concentrer, de lire les cartels, de savoir où j’allais. J’ai déambulé parmi la multitude d’objets colorés et je n’ai de souvenirs de ce bout de visite que des images de plumes multicolores.







Justine et moi commençons la visite par la fin : on a dû être un peu désorientée par notre visite dans la « forêt ». On s’enthousiasme : « ah mais je connais ce groupe ! », « ah mais ça fait hyper longtemps que je n’ai pas écouté ce groupe », « je les ai vus en concert !! ». Sauf que plus on avance dans l’exposition, plus on remonte dans la chronologie et plus on se sent perdues. « Euh, tel groupe, jamais entendu parler. » Néanmoins, on a bien compris que la scène rock à Nantes était plutôt foisonnante et ce, depuis longtemps !
Un petit studio de musique a été installé avec plusieurs guitares et une batterie. J’entre dedans pour découvrir un petit blondinet portant des lunettes de soleil et s’extasiant joyeusement sur la batterie (heureusement ?) électronique. C’est bon, la relève est assurée.


Pour clore notre virée au château, direction la Boîte à Meuh pour un yaourt glacé personnalisé. J’en rêvais depuis un moment !
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