J’avais entendu parler de Pittsburgh pour la première fois de ma vie lorsque Professor Drew Armstrong invité à l’Université de Nantes, est venu animer un des meilleurs cours que j’ai pu avoir pendant mes années d’études. « Et si nous discutions ? » C’est de cette manière qu’il démarra son « cours » et je découvrai alors une nouvelle pédagogie plus qu’inspirante lorsque j’ai commencé à enseigner. A Claremont, à la table de français, une étudiante venait de Pittsburgh et me raconta qu’il y a un dinosaure là-bas. Bref, Pittsburgh en Pennsylvanie est encore un de ces endroits que j’aimerais voir un jour dans ma vie. En plus, il parait qu’il y a de jolies forêts là-bas.
Pourquoi est-ce que je vous parle de Pittsburgh en fait ? Même si les étudiants d’IES sont bien rentrés chez eux, l’école accueille encore un groupe d’Américains venus de Pittsburgh pour un programme d’été. On m’a donc proposé de les accompagner en sortie à Saint-Malo et au Mont-Saint-Michel pour assurer la logistique, leur parler en français et « to be the most French possible ». C’est dans mes cordes et en plus, je n’ai jamais visité ni Saint-Malo, ni le Mont Saint-Michel.





Le week-end de la Pentecôte du mois de novembre, vous connaissez ? J’ai eu droit au rhume de janvier en plein mois de juin, me faisant regretter le désert californien. Par chance, la pluie n’a pas duré, et nous avons même eu droit à un joli soleil à partir de midi, qui m’a fait oublier que j’étais un peu fiévreuse. Heureusement, nous n’étions qu’un petit groupe, et extrêmement discipliné avec ça, donc tout s’est déroulé sans encombre. Les étudiants étaient plus jeunes que ceux que j’ai l’habitude d’avoir, néanmoins, j’ai eu des discussions vraiment amusantes, notamment avec des étudiantes passionnées d’art contemporain.

Après avoir fait le tour des remparts (promenade qui est une excellente première étape lorsqu’on découvre Saint-Malo pour la première fois), nous nous engouffrons dans la vieille ville. Une étudiante désigne un grand édifice sur notre droite et nous demande de quoi il s’agit. On dirait une église, mais personne n’est sûr car il est impossible d’avoir une vision d’ensemble du bâtiment. Finalement, nous finissons par trouver l’entrée et là, oh magie ! Il fait sombre et en même temps, les vitraux teintés de jaune donnent une impression de soleil au beau fixe. On dirait qu’il fait beau dehors alors que ce n’était pas du tout le cas. Un contraste surprenant et effectivement, un peu magique.
Pour le déjeuner, nous nous arrêtons à La Licorne, un restaurant où tout est rose ou presque, et où les serveurs portent de mignonnes salopettes blanches. Je m’amuse : les Américains commandent des plats peu conventionnels comme une galette-burger ou une crêpe à la fraise en guise de plat de résistance.


A la fin du déjeuner, je m’éclipse sur la plage seule pour profiter un peu du soleil de bord de mer avant de reprendre le bus. Avec le recul, je pense que j’étais plus malade que je l’imaginais puisque je n’ai gardé le souvenir que d’une lumière extrêmement éblouissante et de milliers de mouettes…

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