Une des choses que j’aime avec Montréal, c’est qu’on a beau être en ville, on peut tout de même se retrouver en pleine nature. J’ai passé ma première journée dans le parc du Mont-Royal qui offre un panorama splendide sur la ville… Je ne peux pas accompagner cet article du son du vent et du bruit des pas sur la neige, mais on peut toujours écouter un peu de jazz.
Moins dix degrés celsius. Mais je suis bien équipée et Lola m’a prêté une paire de chaussettes qui m’a permis de rester au chaud toute la journée, bien que je sois restée plusieurs heures dehors.




Les chemins de promenade principaux sont déneigés pour rendre le parc praticable. La petite originalité, c’est qu’il y a un chemin pour les piétons (et cyclistes ! Oui, j’en ai vu plein !) et un chemin pour les skieurs de fond. En tout cas, l’endroit est très sportif, car le parc est surtout fréquenté par des coureurs, cyclistes ou skieurs.

Les skieurs de fond sont d’une folle élégance et le son des skis glissant sur la neige est plutôt amusant. En règle générale, j’ai passé mon temps à appréhender les différentes textures de neige sous mes pieds. Par exemple, j’adore marcher sur les traces de la déneigeuse : ça craque comme lorsque l’on marche sur de la boue séchée….


Il y a plusieurs chemins de promenade accessibles dans le parc l’hiver et les distances sont très bien indiquées. Je suis donc montée jusqu’à l’observatoire, puis je redescendue en passant par le lac des Castors. Une fois au lac, je me suis dit qu’il était temps de passer à la suite de mon programme (le musée des beaux-arts), car il était déjà un peu tard. De plus, j’étais très bien couverte, mais je passais mon temps à sortir mes mains de mes poches pour prendre des photos : au bout d’un moment, il était devenu difficile de les réchauffer convenablement… Je crois que mon appareil photo a aussi pas mal souffert de ces températures en-dessous de zéro degré.



Après plusieurs heures passées au Mont-Royal, je redescends via une autre entrée, direction le musée. Ma promenade était rafraîchissante, c’est le cas de le dire. Néanmoins, même si je ne me suis pas pressée du tout, je pense que j’ai beaucoup travaillé mes petites jambes, surtout mes articulations au niveau des genoux, et je me suis quelque peu blessée. Effectivement, je crois qu’on n’appréhende pas de la même manière son propre équilibre dans la neige, et j’ai dû forcer un peu sans m’en rendre compte… Ouch. Aucun problème pour marcher sur du plat ou pour la montée, par contre, descendre les escaliers était redoutable ! Sympa quand on veut prendre le métro…
Une fois en ville, j’ai vu un couple de personnes âgées marcher sur les trottoirs. Bien que ces derniers soient déneigés, il y a parfois du verglas, ce qui peut être un peu dangereux. L’hiver à Montréal, c’est joli et chouette, mais ça a aussi ses petits inconvénients…

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