Le 24 février, on commémore l’indépendance de l’Estonie ! Cette année, le pays fêtait ses quatre-vingt-dix-neuf ans : et quel meilleur endroit qu’Oldenborg pour célébrer cet anniversaire lorsqu’on est loin du pays ?
Des produits venus de loin : gouda et confiture de courgette au citron et au gingembre !
La première étape a été de préparer du pain : la pâte a tellement monté qu’on a en mis partout ! Grete cuisinait, je finissais mes devoirs d’informatique et nous avons terminé les préparatifs en improvisant une chorégraphie extrêmement bien synchronisée sur un air de La La Land. Vous avez le choix de la musique du coup !
Victor se voit pousser des ailes !
Grete est l’Estonie, littéralement !
Victor et Grete nous font le défilé de mode, Victor avec son nouveau pull chiné dans Los Angeles un peu plus tôt dans l’après-midi, Grete en improvisant un costume à partir du drapeau estonien…
…drapeau estonien qui s’avère multi-fonction : drapeau, robe, abat-jour et, vous le verrez un peu plus bas, capote de matador !
Elles posent gentiment…
mais en réalité, elles sont affamées !
On retrouve notre équipe cosmopolite autour d’un apéritif dînatoire à base de fromage, guacamole, houmous, et bien sûr quelques spécialités estoniennes. J’aime ce petit rituel qui consiste à préparer plein de petites choses à manger, de les disposer sur une table, puis de laisser la soirée suivre son cours. La cuisine est aussi amusante elle-même et j’ai l’impression d’être une technicienne dans les coulisses qui essaie de faire en sorte que la représentation se déroule bien.
Comité au complet ! Il manque Martin, Ting et Victor (on s’y perd dans les Victor(s)), qui arrivent un peu plus tard.
Ting, seule tête souriante de cette galerie de portraits, surtout faites de grimaces.
Victor
Ariane-Alien
Martin, qui fait une bouille mignonne pour changer (mais qui a été bien entendu accompagnée de doigts d’honneur…)
Un Joaquin affamé
Victor
La soirée a été l’occasion de mieux comprendre les tenants et aboutissants des fêtes traditionnelles qui réunissent tous les Estoniens ensemble. Pour un pays « jeune », c’est un moyen de revendiquer son identité sans pour autant tomber dans un nationalisme extrême. Majoritairement faites de danses et de chants, les vidéos présentées par Grete reflètent la solemnité et la grâce.
Ah ! Le fameux pain ! Grete me dit que la nouvelle lune a empêché le pain de gonfler, mais je suis un peu dubitative. En tout cas, cela n’a pas empêché la pâte de monter, monter, pour finalement s’enfuir du saladier.J’en salive encore. Le pain est savoureux avec du caractère et un petit goût sucré qui accompagnent bien le gouda doux et tendre.Duo hispanique, plutôt assorti avec leurs hauts noirs rehaussés de motifs oranges.Capture d’un moment pris à la volée, entre conversation absorbante et la contemplation absorbée des étiquettes de bouteilles de bière.
Ariane et la nourriture, toujours cette grande histoire d’amour !
Oh et veuillez m’excuser, j’avais oublié que Yoda était aussi de la partie !
Le meilleur reste à venir avec un spectacle improvisé par notre duo de choc : Ariane et Grete…
Nous retrouvons notre cher ami, le drapeau estonien, dont le design a été réalisé (si je me rappelle bien), par des étudiants de l’Université de Tartu. Sobre, clair et élégant à la fois, je trouve qu’il reflète un certain esprit scandinave, très à la mode en termes de décoration intérieure.
C’est parti pour une démonstration de corrida comme vous n’en verrez probablement jamais. J’interviens à ce moment-là : « vous pouvez jouer les filles, mais si vous placez le drapeau ici, pensez à ouvrir la porte pour éviter les blessés… »
Attention, attention…
…c’est parti !
Une fois la porte ouverte, le spectacle peut enfin réellement démarrer !
Nous terminons avec ce nouveau super-héros mi-espagnol, mi-estonien : nettement plus classe que notre Super Dupont franchouillard.
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