Le retour des beaux jours annonce aussi celui des randonnées. Nous voilà partis pour une « promenade dominicale » dans le Sud-Ouest de la Californie avec le club de randonnée, On The Loose. Le voyage se découpe en deux parties : le Painted Canyon (qui porte bien son nom !) dans les Mecca Hills et la Salton Sea, drôle de curiosité pas si naturelle.
L’équipe au complet avec à gauche, Yannai, l’organisateur de la randonnée (et un de mes anciens étudiants en cours de français) : attentif et pédagogue tout en entretenant l’ambiance bon enfant, j’ai du mal à imaginer meilleur leader pour ce genre d’activités.En file indienne, nous partons découvrir ce qui se cache derrière cet amoncellement de rochers.
Allez, Maÿlis !
Sentiers ardus…
La randonnée était dite « non technique » : nous avons eu quelques petites surprises où il a fallu attraper des cordes, s’engouffrer sous des rochers, utiliser des échelles. J’étais ravie ! Cela apporte un côté ludique, on se prend pour des aventuriers et j’avais un challenge supplémentaire puisque je tenais mon appareil photo dans une main.
Claustrophobiques s’abstenir. Ceux qui ont abusé du dessert la veille, aussi.
Les fameuses échelles dont je vous parlais un peu plus tôt.
Au bord du gouffre.
En haut de l’échelle, on respire un peu mieux, non ?
Merveilles de la nature avec les douces et tranchantes sinuosités du canyon.
C’était la première fois que je m’aventurais à l’intérieur d’un canyon, aussi étroit (Grand Canyon ne compte pas !). L’expérience est amusante puisque l’on se croirait dans un film d’Indiana Jones. Surtout, on ne sait jamais à quoi s’attendre aux détours des chemins alors nous marchons de surprise en surprise.
Les Frenchies en photo (prise par Yannai).Une fois sortis des couloirs étroits du canyon, nous faisons une petite pause avant de poursuivre avec la petite ascension qui nous emmène vers l’immense panorama.Samuel, chasseur de curiosités botaniques (et aussi, danseur de contradanse aguerri !). Les fortes pluies, inhabituelles pour cette région de la Californie, ont fait fleurir le canyon d’une multitude de fleurs multicolores.Au sommet, la vue est imprenable. Je retrouve quelques sensations éprouvées lors de ma découverte de Grand Canyon. Néanmoins, cet endroit est nettement plus serein que Grand Canyon qui lui, grondait sourdement de toute son immensité. Il y a beaucoup de vent ; j’en profite pour laisser mes quelques émotions et pensées négatives accumulées s’envoler avec lui. Revigorant.Quelques cairns qui appartiennent plus au domaine du land art qu’à celui de la signalisation.
On s’attend un peu à voir un monstre sortir de là, non ?
Curiosité végétale (je ne me rappelle plus du nom qu’a donné Yannai !)
Nous ne savons plus trop où donner de la tête. Il y a tant de choses à voir autour de nous ! On se laisse happer par la grandeur du lieu : je trouve que se retrouver en contact avec l’immensité, via l’astronomie ou les canyons par exemple, possède véritablement des vertus thérapeutiques apaisantes.
La suite de la randonnée, c’est apparemment par là !
L’heure du pique-nique !
Et c’est déjà reparti !
La consigne de Maÿlis : « Relève la tête comme dans une pub pour un shampoing ! »
Après un pique-nique typiquement américain à base de beurre de cacahuète et de confiture de fraises (ça a l’air terrible, mais c’est un vrai péché mignon), nous repartons finir la boucle que nous avons entreprise avant d’aller à Salton Sea.
C’est plus pentu et glissant que cela en a l’air !
Un rocher zébré
Encore une échelle !
Sur le chemin du retour, on retrouve nos échelles adorées. Ci-dessous, on fait une pause « pitreries » pour grimper sur les rochers.
Une fois encore, c’est plus raide que cela en a l’air !
Yannai, en haut d’un chemin qui ne mène nulle part…
…mais suivi de près par Joseph et Matthew
Une fois revenus sur le parking, nous reprenons les voitures et empruntons à nouveau la poussiéreuse et pleine de cailloux par laquelle nous sommes arrivés, sur fond sonore de la bande-originale de Rocky (Eye of the Tiger). Direction Salton Sea !
Maÿlis pose devant des arbustes qui semblent doux comme des plumes d’oiseaux.
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