C’est reparti pour une nouvelle exploration de l’île. Encore plus « sauvage » que la précédente, nous nous sommes aventurés dans des petits chemins reclus… Ponts construits à l’aide de rails, vieilles locomotives rouillées, lianes, bestioles en tout genre : come on, Indy Jones !

…en Janvier 2017, nous suivons les traces du rêves de Jérémy pour nous retrouver dans le Sud du Laos. Prochaine destination rêvée ? Céret, entre la France et l’Espagne !

Nous traversons quelques petits villages : les laotiens nous saluent avec un grand sourire, les enfants agitent souvent les mains vers notre direction. Quelques fois, je surprends une conversation entre des personnes (les femmes, surtout !) qui débattent sur le fait de savoir si je suis une étrangère ou une laotienne. « Les deux, mon capitaine ! ».


Les Français sont partout : on redécouvre une page d’histoire avec cette locomotive, retrouvée avec une autre, dans la forêt il y a vingt-cinq ans. Pendant que nous marchons, je fais la remarque à Jérémy que le chemin est étrangement droit, situé en hauteur… et long ! Des Laotiens sur leurs scooters se moquent d’ailleurs gentiment de nous en nous voyant à pied.
J’émets l’hypothèse qu’il s’agit de l’ancien chemin de fer. Bravo Sherlock, nous sommes en train de relier l’île d’un bout à l’autre. Mais qu’y a-t-il sur la pointe de l’île ?
La photographie de gauche me rappelle une de mes nombreuses gravures de jardins exotiques du XIXe siècle étudiées dans mon mémoire. Pierre Boitard, peut-être ?






Ci-dessous, un aperçu de la faune locale capturée au gré de nos promenades. Nous avons vu des papillons de toutes sortes, tout à fait magnifiques ! Je suis encore une novice dans la chasse pacifique aux papillons, alors il ne s’agit que d’un maigre échantillon. Je me rappelle des farouches papillons noirs géants, de ceux que j’ai nommés « papillons-constellations », bleus foncés à pois blancs, de papillons déguisés en abeilles,…
Nous reprenons le sleeping bus pour repartir à Vientiane. Je peste contre mon casque (qui a rendu l’âme ce soir-là, malheureusement) quand soudain : « Wahouuuuuu ! ». Jérémy me regarde, interloqué, n’ayant pas vu la scène qui se déroulait par la fenêtre. Une longue trainée lumineuse bleue, comme un feu d’artifice, venait de transpercer le ciel et sa fine couche de nuages : une étoile filante, plus impressionnante que toutes celles que j’ai été donnée de voir. Les joies du bus de nuit au Laos…


Très bonne idée le minibus, ça fait une belle découverte! Le Laos est vraiment un pays qui me tente pour de futurs voyages 🙂
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C’est à faire au moins une fois, surtout le Sud du pays, vraiment paradisiaque ! Et en soi, la destination reste abordable pour les « pas trop gros » budgets 🙂
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