Drôle de coïncidence que d’aller au Laos retrouver ma famille vingt ans après mon premier voyage et d’assister au mariage d’une de mes cousines…
Le mariage se déroulait chez ma famille : nous avons vu le jardin se métamorphoser petit à petit et le terrain vague est devenu un lieu de fête plutôt sympathique !





Traditions obliges, je me suis retrouvée à emprunter un sinh et un corsage à une de mes cousines pour me fondre dans le décor. J’ai même eu droit au chignon laotien réalisé par le coiffeur (qui ressemble à un chirurgien) que vous avez aperçu précédemment.
Apparemment, je me fondais tellement bien dans le décor que l’on m’a appelée pour tenir la ceinture qui « fermait » l’entrée au marié et à son entourage. Le principe était simple : ne laisser entrer personne à moins que l’on me paye un tribut (une enveloppe d’argent). Heureusement, le marié avait tout prévu !
Heureuse de pouvoir assister à un mariage (dans ma famille qui plus est), je me suis installée pour écouter la cérémonie (tout le monde n’y assiste pas). La position devient très vite inconfortable, et mon sinh trop grand déploie des merveilles d’inventivités pour ressembler à tout sauf à une jupe sur moi. Bref, la laotienne gracieuse, on oublie…

Voilà mon moment préféré durant le mariage, lorsque la famille et les autres invités viennent présenter leurs voeux aux mariés. Nous attrapons quelques liens de coton blanc et venons les nouer aux poignets des nouveaux mariés en leur souhaitant tout plein de belles choses.


La soirée se poursuit tranquillement autour d’un énorme dîner (qui m’a valu de tomber malade pendant deux jours, mais c’est une autre histoire). Karaoké, danse, c’est la fête, mais les invités ne font parfois que passer. Plusieurs mariages peuvent survenir le même jour, alors les invités peuvent aller à un mariage, rester deux heures, puis aller au suivant et ainsi de suite. Jérémy et moi passons donc un peu de temps avec la famille proche : nous tenons compagnie à mon petit cousin Louka afin que mon oncle puisse profiter un peu, nous faisons la rencontre d’une Américaine qui travaille en tant qu’assistante de langue (comme moi !) à Vientiane, puis nous allons vite nous coucher…
Votre commentaire