Cela devient un rituel. Dans chacun des voyages que nous avons fait à l’étranger, Jérémy et moi avons visité au moins un jardin botanique. Près d’ici, à Pasadena, les jardins de Huntington font fureur : il y a même une bibliothèque de livres très, très anciens (une Bible de Gutemberg !), mais ce sera pour une prochaine fois !
Ce week-end, nous étions donc au jardin botanique de Claremont, qui se trouve à deux pas de Pomona College. Le jardin a été créé en 1927 par Susanna Bixby Bryant. Il est dédié aux plantes originaires de Californie.
Nous n’avons pas eu le temps de tout visiter puisqu’il est vraiment immense. Néanmoins, voilà un petit coup d’oeil sur les deux zones dans lesquelles nous avons flâné.
Point de serres ici, évidemment ! Je pense que c’est une des choses les plus frappantes depuis que je suis arrivée ici. Claremont ressemble tellement à un village qu’on oublie parfois qu’on est dans un autre pays. La végétation environnante, quant à elle, dépayse complètement.
Prenez l’exemple de Pitzer, le college à côté de Pomona College. Leur campus est entièrement planté de cactus ! Autant vous dire que le jeudi soir, lors des soirées étudiantes, les accidents sont communs…

Visiter un jardin botanique, c’est un peu comme se prendre pour des explorateurs d’un temps passé : l’esprit de collection, la loupe dans la poche et le filet à papillon ; le chapeau colonial, le vieil appareil photographique et boire du thé dans une serre.
Jérémy et moi apprécions également le fait que, dans un jardin botanique, il y ait rarement du monde. Idéal pour observer la faune locale, toute aussi curieuse que la flore…



La journée s’est terminée par une glace achetée chez Bert & Rocky’s, dans le Village et dévorée à Marson Squad. Sympa, mais la vendeuse a l’amabilité d’une « porte de pénitencier américain, peut-être même du couloir de la mort » (dixit Jérémy). Mais ce n’est pas grave, il y a encore trois autres glaciers à tester dans le Village. Et si jamais tous étaient mauvais, il resterait les machines à glace dont sont dotés tous les restaurants du campus. Heureusement ou malheureusement, cela dépend de votre degré de résistance à la gourmandise…

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