Dernier stop sur notre petit voyage en Corse : Ajaccio. Justine connaît cette partie-là, car elle y a passé quelques étés, sur le bateau de son grand-mère, quand elle était jeune. Pour cette dernière journée, nous avons décidé de partir à nouveau en randonnée, sous un ciel plus clément que la veille. Au programme, le sentier des Crêtes qui rejoint Ajaccio aux îles sanguinaires (du fait de leur couleur rouge sombre). Nous avons décidé de ne pas faire le sentier en entier pour nous arrêter à la plage de l’Ariadne se trouvant à peu près à mi-chemin… à condition de savoir comment rejoindre la côte alors que nous sommes sur les crêtes. Cela n’a pas été une mince affaire.
Ajaccio et ses jolies couleurs urbaines : on quitte la ville assez vite pour rejoindre le départ de la randonnée où un homme nous indique le chemin à suivre tout en nous prévenant qu’il y a peu de balises et que rejoindre la plage de l’Ariadne risque d’être une petite aventure.
Sur le chemin, on croise une végétation un peu différente de celle du nord de Bastia. Il y a plus de cactus et ils sont gigantesques !
J’ai l’habitude des déserts où il n’y a que des cactus donc je trouve très amusant de voir des cactus sortir de buissons ou d’arbres aux feuilles caduques.On prend très vite de la hauteur et le chemin offre régulièrement de jolis points de vue sur la ville aux couleurs chaudes.
Après quelques lacets, nous nous sommes retrouvées sur le sentier qui présente parfois des bifurcations sans panneau de signalisation. S’orienter en longeant l’eau ne nous aide pas du tout…
On est un peu perdues, mais le paysage est beau alors tout va bien.Au bout d’un chemin, on tombe sur un sommet orné d’un drapeau corse. Un cul-de-sac qui a quand même de la classe.Petite pause sur un rocher. Je trouve que Justine ressemble beaucoup à son père sur cette photo.
Finalement, on aperçoit un chemin qui descend et qui peut probablement débouler (le mot est bien choisi) sur la plage. La plage de l’Ariadne est visible sur la photo en haut à droite alors on se dit que c’est peut-être le moment d’entamer notre descente. Le sentier s’est avéré très, très raide et on glisse plus qu’on randonne. Je plaisante avec Justine : « Imagine, en bas, on tombe sur des habitations privées, on se retrouve coincées donc on doit remonter ». « Hahaha oui, avec un doberman qui nous attend ». Alors, on est effectivement tombées sur une propriété privée. Mais pas de doberman. A la place, c’étaient deux bouledogues. Ha. ha. ha. L’histoire s’est bien finie, on a pu traverser le terrain avec l’autorisation de la propriétaire et on n’a pas eu besoin de rebrousser chemin.
La zone résidentielle ressemble un peu à Hollywood avec des maisons luxueuses et au style unique. Je m’extasie devant les jardins bien entretenus et leurs plantes originales.
Enfin, la plage ! Et toujours ce décor paradisiaque.Justine, les cheveux dans le vent. Lorsque l’on arrive à la plage de l’Ariadne, on se rend compte qu’elle est fermée alors on se dirige vers celle d’à-côté qui répond au joli nom de Marinella (coucou papa).Bien installée sur la plage au sable doux, je me dis qu’on a vraiment de la chance de pouvoir en profiter sans la foule estivale et de faire ce voyage avec Justine dans ces conditions-là. L’eau est fraîche, le sable au chaud, on grignote nos sardines, crudités et pain de seigle : un vrai goût de vacances et l’occasion de passer un temps privilégié entre amies (et un peu plus, car on aura passé un petit moment en colocation quand même !). Moi qui aime tant ritualiser et marquer d’une pierre blanche les moments forts de ma vie, la Corse sonne un peu comme la reprise des voyages et la possibilité de clôturer un chapitre de notre vie sur une note de plages paradisiaques et de décors verdoyants. En résumé, on peut se dire qu’on a fait ça bien et qu’on s’entraîne pour nos futurs voyages autour du monde.
Après la pause à la Marinella, nous prenons le bus en direction d’Ajaccio pour faire quelques emplettes et le passage obligatoire chez un glacier. Le meilleur glacier de la ville (selon Lisa), n’ouvrait qu’à 15h alors nous étions un peu en avance. Juste à côté, il y avait la grotte Napoléon alors nous sommes allées voir ce que c’était.
C’est plutôt sympa à première vue…
…mais n’est-ce pas un peu exagéré ? Il y a un véritable culte voué à Napoléon à Ajaccio, ce qui me laisse de marbre. En tout cas, d’un point de vue scénographique, c’est particulièrement impressionnant avec cette longue percée jusqu’à la mer.
La grotte de Napoléon où, selon le cartel, il venait chercher de l’inspiration quand il avait sept ou huit ans. Si jamais je commence à avoir des envies de conquête tout à coup, vous saurez d’où ça viendra.De retour vers le centre-ville, on s’est finalement arrêtées à Amorino, une chaîne de glaciers qui existe également à Nantes, car c’était le seul ouvert ! Tous les autres étaient fermés… et pourtant, on a persévéré malgré la pluie !Dans le port d’Ajaccio, Justine retrouve les amis qu’elle fréquentait l’été lorsqu’elle allait sur le bateau de son grand-père. C’était il y a une quinzaine d’années et c’est tout aussi émouvant que bizarre. Je retiens qu’Isabelle a dit que Justine était (déjà) « une artiste et douce barjot » quand elle était enfant et juste pour cela, je suis ravie d’avoir été à Ajaccio à ce moment-là. Peut-être même en Corse tout court.Dernier repas à Ajaccio avant le retour à Nantes le lendemain. Ci-dessus, vous avez un aperçu de la majorité de nos repas (quand ce n’était pas la pizza bien méritée de fin de journée). Nous n’avons pas la télévision à l’appartement, mais ce soir-là on a regardé The Voice, ce qui en fait encore un souvenir associé à la Corse. Dimanche matin, Lisa nous emmène à l’aéroport, Justine, moi et deux autres filles. La voiture est une quatre places ? En Corse, ce n’est qu’un détail.
Hahahaha, on avait peut-être peur d’être trop dépaysées ? Non non, pour l’anecdote, on devait les offrir à un ami en Corse qu’on n’a finalement pas vu alors elles ont fini dans notre pique-nique !
Joli voyage ! … mais le comble est de manger des sardines « la belle-iloise » en Corse.:-))
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Hahahaha, on avait peut-être peur d’être trop dépaysées ? Non non, pour l’anecdote, on devait les offrir à un ami en Corse qu’on n’a finalement pas vu alors elles ont fini dans notre pique-nique !
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