« Il va faire froid en Suisse ? » A ce moment-là, j’ignorais encore que nous allions déjeuner dehors au soleil avec la famille de Ryan. On s’imagine souvent la Suisse comme un pays recouvert de neige à Noël, or il a fait très doux et nous avons voyagé pile à des moments où la neige ne tombait pas, ou alors si peu. Lors de mon dernier voyage en Suisse, il a tellement plu que nous n’avons pas pu visiter les montagnes environnantes. « Il faudra revenir ! » Cet hiver, même rengaine : pour voir la neige, « il faudra revenir ! » Cela sent le complot… Mais on se laisse prendre au piège avec plaisir !
La Suisse fait des expériences dans ses prisons avec le rose « baker-miller », qui est censé être une couleur apaisante. J’ai cru que c’était la même chose avec les tramways, mais pas du tout ! C’est une oeuvre de Pipilotti Rist. Personnellement, j’aime beaucoup et j’aimerais qu’il y ait plus d’initiatives de ce genre. C’est toujours plus apaisant que la publicité…Les restaurants étaient ouverts à Genève lorsque nous sommes arrivés là-bas ! Du moins, ils ne fermaient que le lendemain. Nous en avons donc profité pour aller déjeuner à Alive, qui fait des burgers roses (comme le tram !), mais qui ne sont pas aussi bons que dans d’autres restaurants genevois.Pause touristique devant le Jet d’eau.
une fontaine
une autre fontaine
Dans la ville, il est possible de se promener sans masque, à condition de pouvoir respecter une distance physique minimale avec les autres citadin.e.s. Une bouffée d’air frais, au sens propre. Ryan me raconte des histoires de fontaines : l’hiver, elles sont recouvertes d’un abri (voir ci-dessus) pour les protéger du gel. N’est-ce pas adorable ? On aurait presque envie de leur tricoter de petites écharpes en laine…
Un morceau de beurre par terre. J’aimerais bien connaître le comment du pourquoi.Ryan dans le musée Barbier-Mueller, musée d’arts des cultures du monde. C’est un petit musée à la collection très curieuse !Ambiance feutrée et intimiste avec dédales de galeries et d’escaliers. C’est la seconde fois que je visite ce musée et je suis encore surprise par la richesse de la collection et l’ambiance apaisante et curieuse du lieu.
Effigie d’ancêtre waka
Steve Mccurry, Le mur détruit d’une station-service au Japon (2011)
Avec la famille de Ryan : Sula, Turi, Ryan Doraa, Stefan.
Avec la famille de Ryan (et moi !)
Initialement, nous devions passer Noël à Ebnat-Kappel, chez les grands-parents de Ryan. A cause de la circulation très active du virus en Suisse alémanique, nous avons dû revoir nos plans. Au lieu de passer quelques jours dans la région, nous avons fait l’aller-retour pour aller déjeuner dehors avec la famille de Ryan. Au final, ce n’était pas plus mal, car cela nous a permis de passer Noël avec Nelly, la maman de Ryan. A Ebnat-Kappel, il faisait un temps magnifique, l’air était frais, revigorant sans être glaçant et ce fut un moment très chaleureux (autour de la délicieuse soupe de Sula).
Petite promenade digestive jusqu’à la maison de Sula et Turi.A droite, c’est la maison de Sula et Turi ! Il y a un peu de neige alors je saute à pieds joints dedans « histoire de dire que j’ai marché dans la neige suisse ! »Sula nous montre son sapin de Noël dans un coin du chalet.Dehors, le panorama depuis Ebnat-Kappel est toujours aussi magnifique.Par contre, lorsque l’on se promène dans la ville, on tombe parfois sur des décors étranges.
Notre réveillon de Noël
On a (encore) fait un puzzle.
Une raclette avec Christian, Ruedi et Béatrice
De retour à Noël, nous passons les fêtes dans le calme et bien trop de nourriture délicieuse. J’ai fini par rencontrer Ruedi et Béatrice autour d’une raclette, les oncle et tante de Ryan que je n’avais pas encore vus : la boucle est bouclée !
Que serait le repas de famille classique sans bricolage dans l’après-midi ?Le 12 décembre, il est coutume de détruire une marmite en chocolat en référence à un épisode de l’histoire genevoise. J’ai donc eu droit à mon baptême de « destruction de marmite » et ai envoyé des éclats de chocolats sur tous les invité.e.s (le but, c’était bien de repousser les Savoyards coûte que coûte, non ?)
Mathieu et Sarah
Sarah enseigne à Mathieu l’art de gonfler des ballons
Nous sommes de retour à Paris pour le Nouvel an que nous avons fêté chez Ryan. Les invités arrivent tôt alors pour les occuper, on leur donne des ballons à gonfler et à déguiser en forme de licorne…
Sarah, Mathieu, Clément et Camille
Au dodo…
Couvre-feu jusqu’à six heures du matin, on tient comme on peut…
L’avantage des fêtes de fin d’année à 6 personnes maximum, c’est qu’on a pu faire plein de petits repas pendant longtemps. De retour à Nantes, Andréa et moi fêtons encore Noël !
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