Encore un article sur Pomona ! L’année universitaire est belle et bien terminée, et les seniors ont eu leur remise des diplômes au moment où je vous écris. Bien installée dans un café charmant à Boston, j’oublie déjà le rythme soutenu que j’ai pu vivre sur me campus. Ici, je vous présente un vendredi à Pomona bien intense, riche d’activités diverses et variées (vive les pléonasmes). Nous venions de faire la répartition des chambres pour le semestre prochain à Oldenborg et c’est donc sur les rotules que nous avons commencé notre week-end…
Le 47 Day est une sorte de kermesse de fin d’année. Elle se déroule le 7 avril (4/7 si on écrit la date à la manière américaine) de 16h à 19h (de 4 à 7 si on oublie l’heure militaire). Une coïncidence ? Je ne pense pas !
Le campus s’avère parfait pour un pique-nique !
Mur d’escalade, trampolines, élastiques, château gonflable : une vraie kermesse vous dis-je !
J’ai plus l’impression d’être à l’école primaire qu’à l’université, mais peu importe. C’est encore une des grandes spécificités de ce petit college américain qui cherche à renforcer le côté communautaire et la fin d’année sera ponctuée d’événements de ce style-là. Si on fait fi de la somme d’argent indécente qui doit être déployée à chacune de ces occasions, on s’amuse plutôt bien dans cette atmosphère qui rappelle un peu les vacances quand on était enfant.
Plusieurs food trucks envahissent le campus. Profitez-en, c’est Pomona qui régale ! Maylis et Tatiana mordent dans leurs sandwichs vietnamiens à pleines dents. Nous avons même eu droit à un t-shirt sérigraphié du fameux « 47 » de Pomona College.
Les pétales tombés par terre apportent une petite touche sympa (jusqu’à ce qu’ils fanent, mais c’est une autre histoire).
Petit aperçu du campus si coloré au printemps.
Et cette lumière de fin de journée, magnifique…On ne pouvait pas décemment passer à côté de la photo avec l’irremplaçable mascotte de Pomona, Cecil.
Claire, en pleine préparation !
C’est haut dis donc !
L’attraction du jour est une grande tyrolienne qui traverse Marston Quad. Maÿlis et moi décidons d’y aller faire un tour, histoire de pouvoir dire « j’ai presque volé à Pomona College ! »
Claire est littéralement aux anges !
Ce moment où l’on se retrouve dos à la destination…
C’est parti !
Après une demi-heure (ou plus, je ne me souviens plus), nous grimpons dans la tour verte qui grince au gré du vent, puis hop, on s’élance joyeusement dans le vide.
On sent que les têtes se cachent, anticipant le freinage brutal…A côté de la kermesse sur Marston Quad, Big Bridges prend des airs orientaux avec le festival Sanskriti. Au rendez-vous, un spectacle digne d’un film Bollywood : histoires de famille, de mariage, d’amour et d’amitié ponctuées de danses et de chants. Ci-dessus, mon duo préféré entre danse traditionelle et danse contemporaine. Vous en aurez un tout petit aperçu dans la vidéo qui suit.
Nous quittons ensuite Big Bridges au milieu du spectacle pour nous rendre au Seaver Theatre où nous allons finir la soirée. J’aime le concept de Sanskriti, néanmoins la qualité du spectacle variait d’une performance à l’autre. Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez regarder cette vidéo qui a été réalisée par une de mes partenaires de squash.
Autre salle de spectacle, derrière Oldenborg.
Au box office du Seaver Theatre : j’adore l’affiche de la pièce !
Vin, fromage, fruits rouges et petits fours…
Au Seaver Theatre était présentée une pièce réalisée par les étudiants qui ont pris des cours de théâtre ce semestre. Trojan Women de Charles L. Mee est une adaptation moderne des Troyennes d’Euripide. J’étais invitée en tant que résidente de langue (le très bon côté du travail !) et j’ai pu obtenir un billet pour Maÿlis qui, de toute manière, devait voir la pièce dans le cadre de son cours de théâtre. La particularité de la pièce est qu’elle se trouve à mi-chemin entre le théâtre et la comédie musicale.
Une scénographie au top, quelques comédiennes absolument fantastiques, mais une histoire un peu étrange, puisqu’il n’y en a justement pas ! La pièce ressemble à une sorte de collage de différents tableaux qui n’ont pour lien que le fait qu’ils racontent l’histoire de femmes durant la guerre. Soit on se laisse porter par ces portraits qui ont l’intérêt de mettre en valeur un je-ne-sais-quoi que j’appellerais bien « essence féminine » et c’est très beau en ce sens ; soit on reste un peu hermétique face à l’absence d’histoire qui tienne la route. Dans mon cas, c’est un petit mélange des deux…
Marinaaaaa tu me manques !! Première fois que je pleure en lisant un de tes articles ahah. Coeur coeur
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Tu me manques aussi ! Je n’ai pas eu le courage de faire ma petite balade nocturne habituelle autour de Scripps hier…
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