De retour à Nantes, j’essaie de recréer des liens avec la ville. Parmi les différentes identités de la ville, il y a la Nantes de la science-fiction et du steampunk, nourrie en partie par Jules Verne. L’auteur est effectivement né à Nantes et a fait ses études au lycée Clemenceau (peut-être une des premières choses que l’on m’a dite quand je me suis inscrite là-bas !). Aujourd’hui, sur la butte Sainte-Anne existe un charmant petit musée dominant la Loire que j’avais bien envie visiter à nouveau.
En route vers la butte Sainte-Anne, la vue sur la Loire est magnifique, en fleurs et en musique.Et bientôt, nous y verrons aussi l’Arbre aux Hérons !Elizabeth Cibot, Jules Verne enfant et le Capitaine Nemo, 2005. J’adore cette sculpture, très poétique. Drôle de coïncidence, je lisais à ce moment-là Vingt Mille Lieues Sous les Mers…Photo mignonne avec Jules, Warda et Alice.Thierry Cardinet, Sandrine Geslin, Didier Graffet, Hubert de Lartigue, Manchu et Pascal Young, Hommage à Jules Verne, 2005. une oeuvre réalisée dans le cadre du festival de science-fiction Utopiales.Un élément de décoration que j’aime bien et qui pourra servir d’inspiration pour un prochain atelier créatif…Le Great Eastern, un bateau sur lequel Jules Verne a voyagé avant d le mentionner dans son livre Une Ville Flottante. Chez J. Hetzel et Cie, l’éditeur des Voyages Extraordinaires, grande collection rassemblant soixante-huit (dont soixante-deux romans dont la liste se trouve sur les côtés ) des oeuvres de l’auteur.
La version japonaise de Vingt Mille Lieues Sous Les Mers. J’adore découvrir les versions étrangères des ouvrages littéraires.
Cette année, l’exposition porte sur une bande dessinée, Jules Verne et l’Astrolabe d’Uranie, réalisée par Esther Gil et Carlos Puerta.Un scaphandre « vernien », modèle Rouquayrol-Denayrouze : un peu flippant quand même.Alice et son expression dubitative à côté d’une oeuvre (Jean Bonichon, Le Sélénite, 2017) qu’on ne voit pas sur l’image. Il s’agit d’un écran sur lequel on voit une bouche manger une fraise et qui censé évoquer le roman De la Terre à la Lune.
Jean-Marque Deschamps, Maquette de l’Epouvante dans le roman « Maître du Monde », 2003.
Jean-Marque Deschamps, Maquette de l’Epouvante dans le roman « Maître du Monde », 2003.
Le bruit de mastication de la vidéo Le Sélénite était vraiment ignoble et nous avons quitté la pièce assez vite malgré la présence de maquettes plutôt sympathiques.
Jean-Marc Deschamps, « Le Train de Projectiles », modèle inspiré par le roman De la Terre à la Lune, 2003.Nous avons terminé la visite dans cette salle où il y a deux plateaux de jeux (il suffit de faire pivoter le plateau central). Nous avons décidé de jouer à Le Noble Jeu des Etats-Unis d’Amérique, sorte de jeu de l’oie imaginé par Jules Verne dans son roman Le Testament d’un Excentrique (1899). Les règles ont été créées par l’auteur… particulièrement sadique. Entre la case Nebraska correspondant à une case « prison » dont on ne sort jamais (sauf si un joueur tombe dessus) et la case Californie à quelques cases de l’arrivée qui renvoie au départ, nous avons joyeusement souffert avant de finalement abandonner en riant et en laissant un petit mot sympathique sur le livre d’or (en arabe pour Warda !).
Votre commentaire