Les journées (et les soirées !) sont de plus en plus intenses au fur et à mesure que la fin du semestre approche. Malgré tout, je prends le temps de profiter aussi de la Californie et de tout ce qu’elle a à offrir. On peut bien prendre le temps de s’arrêter pour renifler les fleurs d’orangers qui viennent tout juste d’éclore, non ?
Quand certains fêtent Pâques, nous avons ici un jour férié, le Cesar Chavez day que l’on fête seulement en Californie et qui a lieu le dernier week-end de Mars. L’année dernière, j’avais découvert la merveilleuse ville de Seattle ; cette année, comme pour Spring Break, je privilégie les amis et la région. Direction le désert !

Nous avons eu la chance d’avoir une météo très agréable : il faisait beau, mais pas trop chaud, ce qui est rare dans le désert ! En parlant de désert, voilà bien un des endroits qui va le plus me manquer une fois rentrée en France. J’aime toujours autant la forêt, mais le désert possède ce petit (grand !) quelque chose d’assez magique : le sentiment d’être seul au monde, la nature qui s’étend à perte de vue et surtout, le fait de prendre conscience que pour y survivre, on ne doit pas lutter contre lui, mais s’adapter à lui. Dans toutes mes recherches sur la connexion, dans mon mémoire, en astronomie, en danse, dans la vie en général, le désert est une autre leçon d’harmonie que j’aime beaucoup.



Pour contrebalancer l’immensité où tout paraît homogène, le désert offre aussi ses petits secrets à qui prend le temps de l’observer. Je me répète peut-être, mais perdus dans la nature de Joshua Tree, on se sent pourtant étrangement confortable. Il faut dire que les chemins de randonnées sont également très bien indiqués et surveillés. Mais même en sortant des sentiers battus, je me sentais incroyablement bien. J’avais aussi besoin d’un vrai break…


On pénètre dans Joshua Tree et ensuite, on conduit encore quelques miles pour rejoindre les différents sentiers de randonnées. Nous en avons suivi trois, tous très accessibles et facilement terminés en une heure chacun si on se dépêche et qu’on n’escalade pas de rochers (ce qui n’était évidemment pas notre cas). Le premier sentier s’appelle « Hidden Valley » et s’avère être une très bonne introduction à l’atmosphère de Joshua Tree. Les deux suivants sont un peu plus « spécifiques » et recèlent de secrets…






Barker Dam est un joyau, car il est une des rares réserves d’eau dans le désert. On ne s’attend pas à tomber sur une étendue d’eau lors de notre promenade alors le moment est véritablement magique…


Parmi les secrets du désert, nous sommes aussi tombés sur ces pétroglyphes qui ont malheusement été vandalisés (de la peinture a été mise par-dessus). Ce sont les seules traces d’activité artistique que nous avons pu observer et elles ne sont pas très bien protégées puisqu’en arrivant sur le site, des enfants étaient montés dans l’espèce de caverne et mettaient leurs mains un peu partout. Aaaargh.



Je n’ai pas trouvé de traduction pour « stamp mill » sur internet : est-ce une sorte de pilon ? Si j’ai bien compris, on déposait le minerai dans cette machine qui le broyait, afin de pouvoir récupérer les particules d’or. Des barrières protègent le site, ce qui est bien normal, mais on a tout de même envie d’aller voir l’objet d’un peu plus près.




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