« J’ai la flemme donc j’y vais ». C’est de cette manière que j’essaie de reprogrammer mon cerveau pour avancer dans mes journées. « J’ai envie d’aller courir, mais j’ai la flemme ce matin ». Ryan me regarde alors avec de gros yeux : « tu n’avais pas dit un truc à propos de la flemme ? » Okay… j’y vais. Alors que j’avais l’impression d’être coincée à la maison tout le temps, il a fallu une tempête Justine et la visite de Justine (pas ma colocataire, ni ma seconde colocataire, mais une autre !) pour me dire je pouvais encore avoir de nouveaux projets et d’autres rêves que « un peu de calme s’il vous plaît ». Bravant héroïquement la tempête, nous avons pris le train jusqu’à la Bernerie de bon matin, puis avons marché jusqu’à Pornic le long de la côte avant de reprendre le train pour Nantes.




Armée de mon appareil photo, je pars à la chasse aux petits détails insolites sur la plage : les dessins du sable travaillé par l’eau, les mélanges de textures rocheuses sur les falaises.





Entre La Bernerie et Pornic, il faut compter trois heures de marche en longeant la côte et en prévoyant largement de temps pour explorer les « grottes » et ramasser des coquillages. Le chemin est facile à suivre, et suffisamment pittoresque pour donner l’impression d’être en randonnée. Rien à voir avec les remblais de la Baule par exemple…
Ryan s’amuse avec mon appareil photo, et je trouve qu’il a l’oeil ! J’aime beaucoup les clichés qu’il a pris de Justine et je pense lui prêter un peu plus souvent mon appareil…


Dans mon souvenir, les roches ci-dessus étaient bien plus vertes. Etrange comme le cerveau falsifie nos souvenirs. J’ai récemment lu Les Furtifs d’Alain Damasio et The Art of Thinking Clearly de Rolf Dobelli, deux ouvrages qui font que je me méfie de mon propre cerveau. C’était déjà le cas après avoir lu Thinking Fast and Slow de Daniel Kahneman, mais deux lectures d’un coup, c’était peut-être une fois de trop. Pour en revenir aux plages de La Bernerie (ou sommes-nous déjà à Pornic ? Je ne sais pas du tout), après avoir profité d’une matinée sous un soleil presque au beau fixe, la tempête Justine a fait son grand retour. Pas trop de pluie, mais beaucoup, beaucoup de vent.


A mon avis, quelqu’un devrait dire à Ryan de plutôt choisir la direction, puis seulement ensuite fermer les yeux.


Il nous reste un peu de temps avant de prendre le train alors on s’arrête dans un restaurant pour commander quelque chose à manger. Avez-vous déjà essayé les gaufres salées ? C’est un délicieux concept, surtout à la farine de sarrasin et garnies de mozzarella !
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