De la Bernerie à Pornic avec les Justine(s)

« J’ai la flemme donc j’y vais ». C’est de cette manière que j’essaie de reprogrammer mon cerveau pour avancer dans mes journées. « J’ai envie d’aller courir, mais j’ai la flemme ce matin ». Ryan me regarde alors avec de gros yeux : « tu n’avais pas dit un truc à propos de la flemme ? » Okay… j’y vais. Alors que j’avais l’impression d’être coincée à la maison tout le temps, il a fallu une tempête Justine et la visite de Justine (pas ma colocataire, ni ma seconde colocataire, mais une autre !) pour me dire je pouvais encore avoir de nouveaux projets et d’autres rêves que « un peu de calme s’il vous plaît ». Bravant héroïquement la tempête, nous avons pris le train jusqu’à la Bernerie de bon matin, puis avons marché jusqu’à Pornic le long de la côte avant de reprendre le train pour Nantes.

Justine et Ryan à la plage à la Bernerie
C’est le matin à la Bernerie, personne sur les plages.
Marina assise bizarrement sur un banc
Avec mes chaussures de randonnée aux pieds et bien au chaud dans mon manteau, j’ai l’impression de gagner en liberté de mouvement. Bref, une vraie gosse !
Ryan joue les acrobates sur la plage.
Remarque, je ne suis pas la seule !
Justine sur la plage
La Bernerie a des allures un peu nostalgique de carte postale.

Armée de mon appareil photo, je pars à la chasse aux petits détails insolites sur la plage : les dessins du sable travaillé par l’eau, les mélanges de textures rocheuses sur les falaises.

Ryan et Justine à la plage
Justine, elle, part à la chasse aux coquillages originaux.
Ryan et Justine à la plage
Encore cet effet « carte postale », je ne sais pas pourquoi je me sens si mélancolique.
des coquillages ramassés sur la plage
Les trophées de Justine
Ryan sur un rocher
La pose de l’aventurier
Un bout de plage et Marina sautillant à l'arrière-plan
Ryan reprend la main sur l’appareil photo… et on me voit encore m’ébrouer joyeusement sur la plage.

Entre La Bernerie et Pornic, il faut compter trois heures de marche en longeant la côte et en prévoyant largement de temps pour explorer les « grottes » et ramasser des coquillages. Le chemin est facile à suivre, et suffisamment pittoresque pour donner l’impression d’être en randonnée. Rien à voir avec les remblais de la Baule par exemple…

Ryan s’amuse avec mon appareil photo, et je trouve qu’il a l’oeil ! J’aime beaucoup les clichés qu’il a pris de Justine et je pense lui prêter un peu plus souvent mon appareil…

Marina sortant d'une petite caverne
Là, c’est moi qui fait semblant de revenir de l’aventure de ma vie en traversant ce que j’appelais les « grottes ». Bon, j’ai l’air blasé, mais en réalité je suis allée explorer tous ces bouts de grotte sauf quand il y avait trop d’eau…
la mer entre deux rochers
Pas vraiment une grotte, mais une mise en scène réussie !

Dans mon souvenir, les roches ci-dessus étaient bien plus vertes. Etrange comme le cerveau falsifie nos souvenirs. J’ai récemment lu Les Furtifs d’Alain Damasio et The Art of Thinking Clearly de Rolf Dobelli, deux ouvrages qui font que je me méfie de mon propre cerveau. C’était déjà le cas après avoir lu Thinking Fast and Slow de Daniel Kahneman, mais deux lectures d’un coup, c’était peut-être une fois de trop. Pour en revenir aux plages de La Bernerie (ou sommes-nous déjà à Pornic ? Je ne sais pas du tout), après avoir profité d’une matinée sous un soleil presque au beau fixe, la tempête Justine a fait son grand retour. Pas trop de pluie, mais beaucoup, beaucoup de vent.

Les falaises entre La Bernernie et Pornic
Un petit air d’Orgueil et Préjugés (puisqu’on est dans les références littéraires aujourd’hui)
le dolmen de la Joselière
Le Dolmen de la Joselière, au cas où ça vous donnerait envie d’écrire des romans (maintenant qu’on est bien lancés sur le sujet !)

A mon avis, quelqu’un devrait dire à Ryan de plutôt choisir la direction, puis seulement ensuite fermer les yeux.

Etrange sculpture sur le mur
Qu’est-ce que c’est ? Il y en avait plusieurs sur les murs en approchant de Pornic
Le château de Pornic
Et nous voilà arrivés à Pornic. A gauche, on voit un bout du château.

Il nous reste un peu de temps avant de prendre le train alors on s’arrête dans un restaurant pour commander quelque chose à manger. Avez-vous déjà essayé les gaufres salées ? C’est un délicieux concept, surtout à la farine de sarrasin et garnies de mozzarella !

 

 

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