C’est Vendredi ! En réalité, cet article se rapporte à vendredi dernier. Après avoir cuisiné notre fameuse tarte, nous sommes allés à un concert du Pomona College Orchestra à Little Bridges. Je suis déjà allée au premier concert de la saison, qui avait été sublimissime. D’ailleurs, j’écoute encore très régulièrement le Tombeau de Couperin de Ravel.
Je dois dire que j’ai été un peu déçue ce soir-là. J’ai trouvé que la programmation (Ligeti, Messiaen), bien qu’intéressante, n’était pas faite pour cet orchestre. C’est seulement avec la dernière partie avec le Cappricio Espagnol de Nikolai Rimsky-Korsakov que j’ai retrouvé l’atmosphère qui m’avait tant plu. C’est un orchestre jeune et fougueux, donc le Cappricio Espagnol leur allait beaucoup mieux !
Quelqu’un s’est endormi pendant le Lontano de Ligeti…et a commencé à ronfler. Parfait, dans une salle dont l’acoustique fait que l’on entend tout. Vraiment TOUT.
La photo de Joaquin est un peu floue, mais je voulais la mettre car elle me rappelle un portrait de Gad Elmaleh.
Et attaquons le vin chaud ! Au vu des photos, c’est qu’on croirait presque qu’il fait froid. Disons, qu’il fait un peu frisquet le matin et le soir, mais le temps reste résolument agréable pour un mois de novembre bien avancé.
En plus du vin chaud, les plus téméraires d’entre nous pouvaient tester un « Fra Angelico » ou quelque chose du genre : il s’agit de liqueur de noisette avec de la crème chantilly au-dessus. Je n’ai pas tout à fait compris le lien entre le peintre et le cocktail dans un coquetier. A fresca ? Tempera au jaune d’oeuf ?
Sabrina et Joaquin ont voulu faire un essayage de lunettes (les miennes). L’ambiance était donc très bon enfant ce vendredi accompagné de vin chaud et de tarte. Je me faisais cette réflexion dimanche, durant notre brunch au soleil (oui, je vous l’avais dit qu’il ne fait pas si froid), que nous partageons quelque chose d’assez rare. On a peu l’occasion de se retrouver autour d’une grande tablée d’une dizaine de personnes mélangeant autant de nationalités. Sauf peut-être à l’ONU ou à la COP21 ou 22 ou [mettez le nombre qu’il vous plaira]. Mais entre nous, je pense qu’on s’amuse plus ici.
L'Astroniste 
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