2024 aura sûrement été mon année la plus difficile. Une année avec des hauts très hauts et des bas très bas. Une année où j’ai réalisé qu’on a mille problèmes dans la vie, jusqu’au jour où l’on a un problème de santé et alors, on n’a plus qu’un seul problème. Après avoir essayé d’être la femme parfaite, la parfaite étudiante, la parfaite amante, la parfaite copine, la parfaite collègue, la parfaite [insérez-ce-que-vous-voulez-ici], je me suis demandé ce que signifiait être la parfaite patiente et où me menait cette quête de perfection. Pourquoi vouloir toujours faire mieux et dépenser mon temps et mon argent à m’améliorer constamment ?
En ce début d’année, je réapprends (ou l’ai-je jamais appris ?) qu’on n’est jamais complètement prêt, que le moment ne sera jamais tout à fait parfait, et surtout que je n’ai pas besoin de prouver que je me suis tuée à la tâche ou que j’ai changé la face du monde pour mériter de me reposer, de prendre soin de ma santé ou simplement d’appeler ma meilleure copine. C’est avec cet état d’esprit que je suis entrée en 2025, épuisée mais paradoxalement plus détendue, me concentrant sur la création d’habitudes et d’un environnement de vie plus sain, plutôt que sur le progrès à tout prix. L’ironie dans toute cette histoire, c’est que depuis que j’ai déclaré ne plus être un chantier de développement personnel ni un projet d’optimisation de soi, je me suis remise à danser, à créer, à lire, à connecter et à aimer avec plus de ferveur que jamais.
Voilà donc mon année 2024 en 100 images, soigneusement choisies, pour me rappeler « les hauts très hauts ». Et si vous en voulez plus, j’ai réuni une sélection d’images sur une page appelée la Mosaïque : techniquement, c’est une copie de mon compte Instagram, sans l’aspect réseau social. J’ai encore quelques détails à peaufiner, mais la base est là !





Tiago et moi sommes en train d’inventer un nouveau rituel : celui de faire du tourisme local le premier week-end de janvier. Nous sommes allés nous promener à Monsaraz (pour observer les étoiles sans pollution lumineuse), avons visité l’incroyable vignoble d’Esporão dans la région d’Alentejo, la côte Atlantique entre Porto Covo et Troia où il a fait tellement beau qu’on a pu se balader tous nus sur la plage (comme Philippe Katerine dans la Banane !) !






C’est la Saint-Valentin ! Le guide Michelin a maintenant une liste de restaurants « verts » qui recense de chouettes expériences gastronomiques avec un accent sur l’environnement et pour le moment, j’ai toujours été comblée. Mentionnez Rox à Tiago et il commencera à saliver en se rappelant le bouillon au beurre et au miso.


Le Fotografiska, centre photographique de Stockholm est un des lieux qui me manquent le plus (ah le jour où j’ai dû annuler ma carte de membre !).








C’est encore l’hiver dans le nord de l’Europe, mais la voie de ferry entre Stockholm et Tallinn est de nouveau ouverte ! Cela a été l’occasion de rendre visite à nos Estoniens préférés et de faire découvrir l’Estonie à Tiago pour la première fois (mais pas la dernière de l’année !). Au programme, visite du Fotografiska, dîner au Fotografiska et détour par Vääna pour aller dîner avec la famille de Grete, un moment toujours très doux, toujours très émouvant, toujours très réconfortant.



Ci-dessus, une visite au Paradox Museum de Stockholm, certainement bondé mais rigolo, et parfait pour revoir ses leçons de physique !




En avril, Seyf et moi fêtons nos anniversaires ! Je l’emmène manger des galettes bretonnes, il m’emmène manger de la nourriture turque : un échange délicieux…


Au printemps, un petit crochet par Lisbonne pour déposer le chat et teindre mes cheveux en rose avant d’aller en France… Tiago en profite pour se casser un orteil, la veille de notre départ pour Nantes.







A Cosmopolis, on va voir l’exposition L’Iran en révolutions avec des photographies de Reza, des dessins de presse de Mana Neyestani et des affiches du mouvement Femme Vie Liberté. La documentation est d’une très grande qualité et cela a été un grand moment d’éducation pour moi car désormais, lorsque je lis les nouvelles du monde, je revois parfois les mêmes schémas qu’a mis en lumière cette exposition.




Nous sommes de retour à Stockholm et le printemps est là pour nous accueillir. Je partage mon mois de mai entre le deuil d’un ami et la préparation d’un nouveau chapitre de vie puisque je viens d’apprendre que ma mutation est acceptée et que je pars vivre à Lisbonne. J’ai appris ces deux nouvelles le même jour. Des hauts très hauts, des bas très bas, et la sensation constante que des fleurs fânent et éclosent en même temps dans mon coeur… La vue sur les arbres par la fenêtre de ma cuisine est une vision de réconfort et de tristesse, faire mon linge dans la laverie commune est l’un de mes moments préférés dans ma routine à Farsta.






Midsommar, ou fête de la mi-été ! On profite de cocktails au basilic thaï et à la mousse de noix de coco sur la terrasse du bureau et on va à la dernière soirée de Melt avant leur fermeture estivale. Melt, c’est un restaurant sur le thème de la Prohibition qui vous fait oublier le froid de Stockholm le temps d’une soirée : spectacles burlesques de qualité, cocktails servis dans des tasses de thé, bouteilles de bières cachées dans des sacs en papier (bah oui, l’alcool est interdit pendant cette période). Le seul hic, c’est qu’en été on n’a pas forcément envie de s’enfermer dans un sous-sol alors ils ferment pendant l’été.



On passe une partie de notre été en Estonie où l’on retrouve Callie et Ariane (oui, oui, oui, de Pomona College en Californie !). On a l’impression qu’on s’est dit au revoir seulement hier, non ? Sur Spotify, nous avons une playlist partagée qui me redonne la pêche à chaque fois que j’ai un coup de mou. Mais comment s’est-on retrouvés à dîner tous ensemble à Tallinn ?



Simplement pour célébrer l’événement de l’année, le mariage de Sam et Grete ! Probablement le mariage le plus international de l’histoire du village de Vääna, avec de la bossa nova live !


Après le mariage, Tiago et moi avons effectué un road-trip en Estonie qui nous a emmené jusque sur l’île de Saaremaa. Un voyage extrêmement paisible, même pour la saison car la frontière partagée avec la Russie a fait fuir beaucoup de touristes. Comme d’habitude, j’ai mon joker en Estonie me permettant de manger du gâteau tous les jours et sérieusement, le gâteau au kohuke est le meilleur de tous les gâteaux.



A Stockholm, c’est Callie qui nous rejoint pour quelques jours, à ma plus grande joie ! Elle fait le tour des pays nordiques (jusqu’en Islande !) et ici, on en profite pour rattraper le temps perdu, aller danser le forro et manger d’immenses roulés à la cannelle fourrés à la crème glacée (si quelqu’un demande, c’est la meilleure crème glacée, et on la trouve chez BAK lorsqu’ils ouvrent leur collaboration avec une autre chaîne de restaurants appelée Omnipollous…)


Callie était aussi présente pour le dernier barbecue à Farsta avec les copains ! Notre spécialité ? Les brochettes de légumes marinés à l’huile d’olive, au paprika fumé et au citron.


L’appartement est officiellement en vente et ressemble à une maison-témoin, mais les étagères vides font le bonheur de Stormy. Entre deux cartons, j’essaie de profiter le plus possible de… tout.




Nous partons dans l’archipel avec Robert et Nikola, mes deux amis danseurs, passer un week-end à Skärmaräng, là où les poules sont reines ! On a passé le week-end à cuisiner, profiter du sauna et lorsqu’il ne pleuvait pas, à nous promener dans la nature. On respire !


Eh, on n’est pas à Nantes mais toujours à Stockholm ! La famille est là et on a vraiment fait toutes les expériences « à la suédoise » : visiter la vieille ville, prendre un fika, goûter les boulettes de viande, se baigner dans la mer, visiter le Fotografiska (deux fois !), … Un séjour de quelques jours qui a paru durer des mois (dans le bon sens du terme !). Et puisque la tradition chez nous est de ne jamais savoir combien on sera à table, des copines d’Alice qui étaient à Stockholm pour quelques heures nous ont rejoint à l’improviste et nous nous sommes retrouvés, tous les sept, serrés autour d’une table d’un restaurant japonais à échanger nos plats… Comme à la maison !






Seconde visite familiale, cette fois par des habitués ! Après un stop à Stockholm où l’on a mangé les meilleures frites du monde (chez Solen, elles sont assaisonnées de beurre chaud…), on part avec les parents dans l’archipel où l’on retrouve des amis de la famille, Bibi et Christer, et grâce auxquels on a pu tester le tunnbröd, une spécialité de la région du dalarna. Une nouvelle pause hors de Stockholm plutôt bienvenue : petites sessions de sport avec maman, dégustation de glaces géantes et grande cuisine par Tiago !



Dernier fika avec les copines, aïe, aïe, l’heure du départ approche à grands pas. A droite, un cadeau de mon ami Leila, tout droit venu d’Iran : il s’agit d’un carreau représentant un portrait de femme, aujourd’hui malheureusement interdit dans le pays. C’est devenu un symbole fort dans ma vie, fièrement affiché en arrière-plan dans chacune de mes réunions virtuelles au bureau !




Est-ce qu’on peut appeler cela une entrée fracassante ? Nous avons eu droit à un joli cadeau de bienvenu à Lisbonne avec un tremblement de terre qui nous a réveillés en pleine nuit. Je n’ai jamais été aussi reconnaissante de tous les entraînements de préparation aux tremblement de terre quand j’habitais en Californie…



Les premières images de notre premier appartement ensemble avec Tiago ! Du soleil et tous mes cartons arrivés à bon port après plus d’un mois sans nouvelles…




Avant d’emménager dans notre nouvel appartement, on tente de s’approprier notre chez-nous en le décorant dans nos goûts. Au programme, « faux limewash » (imitation peinture à la chaux) sur les murs, une technique un peu fastidieuse mais simple d’exécution. Le résultat est super satisfaisant ! Pendant que Tiago continue de bouger ses cartons dans l’appartement, le chat part en exploration : sur la photo à droite, je viens de récupérer Stormy partie s’aventurer dans les combles en passant par le conduit de la climatisation…







Voilà mes efforts pour m’approprier mon chez-moi, pour réclamer un peu de contrôle par la création plutôt que par la consommation : mettre des chats sur des tiroirs Ikéa un peu terne, illuminer le balcon, coudre des serviettes (plus écologiques que le sopalin à usage unique), tester l’ upcycling de vieux magazines en créant une table basse et fabriquer un canapé-lit pour copier la version de designer vue sur le net mais pour une portion du prix.




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