« Je respire mieux ici ». J’ai dû répéter cette phrase une bonne quinzaine de fois en l’espace de quelques jours. Pouvoir prendre de grandes bouffées d’air frais et respirer librement est devenu, pour ma part, quasiment un luxe ces derniers mois. A Ebnat-Kappel, chez les grands-parents de Ryan, Sula et Turi, nous nous couchons tôt et nous nous levons tôt. Cela nous va étrangement bien. « Il faut choisir l’emplacement de la maison en fonction de son rythme de sommeil pour profiter de toute la lumière », dira Sula. La vue sur les montagnes et les vallées vertes, le bois odorant qui craque sous les pieds dans le chalet labyrinthique et cosy, la prévenance et la générosité de la famille de Ryan, la découverte des souvenirs familiaux, j’ai tout gardé précieusement pour les jours de grand froid.

Première soirée à Ebnat-Kappel et bien trop de fromages. Nous avons pu goûter plein de fromages suisses, enfin, j’ai pu goûter plein de fromages suisses car Ryan, lui, les connaît. Mais les vedettes de la soirée, ce sont ces biscuits en photo faits par Zula au goût anisé, avec un extérieur croustillant et l’intérieur tout fondant, un peu collant (gooey).



En parlant de pluie, nous avons passé quatre jours à Ebnat-Kappel et il a fait moche quasiment tout le temps. Adieu les randonnées dans la montagne ! Cependant, j’ai envie de penser que la météo l’a fait exprès pour que nous puissions revenir. Et puis, comme à Seattle, c’est grâce à la pluie que l’on obtient ce joli vert dans le paysage alors on peut bien braver la pluie de temps à autre pour aller se promener.





Je suis heureuse de pouvoir gambader librement et profiter de quelques rayons de soleil. La forêt est toujours mon coin de nature préféré et je me sens en sécurité à l’abri des arbres. Ryan me conte les anecdotes de cette forêt et comment sa famille et lui en ont pris soin. Merveilleux.



A l’orée de la forêt, alors que nous cherchions comment faire une boucle et ne pas avoir à revenir entièrement sur nos pas, j’indique un chemin, tourne, et me retrouve nez-à-nez (et c’est peu de le dire) avec deux biches. Passé l’instant de surprise de chaque côté, je tente de dégainer mon appareil photo pendant que les deux animaux s’enfuient en bondissant. Oups.




Pendant notre promenade, nous sommes tombés sur un étrange parcours digne d’un conte de fée. Sur notre chemin, nous trouvons des oeuvres d’art, des échelles, des dispositifs à manipuler. Je trouve ça follement amusant et il m’en faut vraiment peu pour me mettre à courir d’installation en installation pour tout tester.



1. On remarque ce drôle de toboggan. 2. On remarque ensuite les boules. 3. On court jusqu’au début du parcours pour lâcher les boules. 4. On court jusqu’au point d’arrivée pour voir arriver les boules qu’on a lâchées. Bref, on s’amuse comme des enfants.



J’adore ce genre de petits villages perdus au milieu de nul part! Ca fait tellement du bien de se rendre dans ce genre d’endroit pour prendre un bon bol d’air frais!!
Et j’ai mis au moins 5 minutes à trouver la grenouille hahaha!
Bisous
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Après « où est Charlie ? », Cherchons les grenouilles… En tout cas, j’admire ta persévérance hahaha
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Les photos sont très jolies. J’ai eu de la chance car j’ai découvert la grenouille au bout d’une seconde, mes yeux se sont posés dessus directement ! ^^
Le chat est trop beau aussi ! 🙂
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Les chats sont de toute façon tous trop beaux en général (mais je ne suis pas objective) 😉
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