Il est temps de quitter la douce et bohème Olympia ainsi que la maison de Michiko dont j’ai gardé des souvenirs d’arc-en-ciels sur les murs, effets donnés par les décorations aux fenêtres. Avant d’aller à l’aéroport, nous allons à la San Francisco Street Bakery à Olympia pour acheter des baguettes au fromage, des bretzels new-yorkais et des scones. C’était un endroit magique, qui ressemblait à une vraie boulangerie. Autrement dit, un vrai miracle, perdu dans un charmant quartier résidentiel ! A Sea-Tac, nous retrouvons une grande voyageuse venue du Colorado, connue à Claremont et qui a passé le semestre dernier en Nouvelle-Zélande : Callie !
« Je fais de la bouillie pour mes petits cochons, pour un, pour deux, pour trois… »
J’avais pris l’arrière de ce signe lumineux pour mon premier article sur Seattle !
L’enseigne du premier Starbucks, qui aurait probablement été censurée aujourd’hui
C’est le genre d’indices dont j’ai besoin dans ma vie.
A l’intérieur du plus vieux Starbucks, il y a un cochon bien caché.
Un bel oiseau, espèce inconnue.
J’avais déjà eu l’occasion de voir un cochon célèbre sur le marché donc j’ai commencé à en remarquer plusieurs. Isaiah nous dit qu’il y en a un dans le premier Starbucks. Nous bravons la foule, non pas pour commander un café, mais pour voir le fameux cochon, perché au-dessus de la porte d’entrée.
Un petit tour de balançoire ?
Le manteau de Callie s’accorde très bien avec la tuyauterie.
Dans le parc, nous nous arrêtons dans l’aire de jeux pour enfants. J’escalade une grande structure en talons et avec appareil photo dans la main (même pas peur) jusqu’au toboggan. Callie me donne le feu vert et je glisse le long de la glissière… complètement trempée. Je suppose que c’est une tradition ! La dernière fois que j’étais à Seattle, Maÿlis et moi étions tombées sur un autre toboggan le long d’une rue pentue. C’était trop tentant, mais j’aurais dû me douter que le tapis de feuilles mortes sur la glissière était quelque peu salissant !
…ou pas !
Callie, en train de se faire laver le cerveau ?
Nous sommes dans la Space Needle ! Je n’avais pas eu l’occasion d’y monter la première fois et Isaiah et moi en avions un peu parlé. Callie voulait faire le musée Chihuly juste à côté alors nous avons finalement décidé de faire les deux. En patientant dans le magasin aux souvenirs, nous avons aussi la possibilité de faire un saut à l’élastique virtuel du haut de la Space Needle. Amusant et « ça fait des petits guilis au ventre » quand on arrive en bas.
Sous mes pieds, le vide.
On n’en a pas l’air, mais on a très froid.
A l’étage inférieur, il y a une plateforme vitrée. Je pense que l’effet est plus impressionnant de jour, car les lumières en bas de la Space Needle amoindrissent l’impression de marcher au-dessus du vide. Lorsque j’avais visité la Tour Eiffel à Paris avec son nouveau sol vitré, je me souviens m’être élancée gaiement avant de refréner un pas en avant (signifiant aussi que je possède un réflexe de survie fonctionnel).
Sushis au saumon et au maquereau
Soupe Udon avec tempura de crevette.
Nous redescendons de l’aiguille spatiale et décidons d’aller dîner à Momiji,un restaurant japonais à la décoration très élégante. Nous étions installés au comptoir en face des chefs cuisiniers donc j’ai pu les voir préparer mes sushis sous mes yeux. Je crois que ça les rend encore meilleurs !
Encore une expérimentation de « selfie »…
Une personne nous est venue en aide et a pris une photo de nous mieux cadrée.
Pour le dessert, un petit tour chez Molly Moons, une référence pour les glaces. Me rappelant de la taille des boules, je commande une moitié de cookie dough à la cannelle et une autre à la myrtille. J’ai toujours très bien mangé dans l’Oregon et à Washington. L’esprit un peu bobo fait que les restaurants prônent les produits locaux, bios, les poissons pêchés dans le cadre d’une pêche responsable, les glaces artisanales, etc. Molly Moons est également tip-free, c’est-à-dire que les vendeurs ont un salaire régulier chaque mois (plus élevé que notre salaire minimum français) et ne dépendent pas des pourboires des clients pour vivre. Enfin, les pots et les cuillères sont compostables ! Autant d’excuses pour aller manger de la très bonne crème glacée (si vous en aviez besoin)…
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